mercredi 16 mai 2018

Russiagate et nucléaire iranien : le dessous des cartes


Juste au moment où l'on pensait qu'il ne restait plus rien « d’ahurissant » dans l'histoire abracadabrantesque de la collusion Trump-Russie (RussiaGate) qui a embrouillé tout le système politique américain au cours de l'année écoulée, un nouveau rapport du Conseil de sécurité russe (SVR) révèle qu'en mai 2013, le président Poutine a décerné personnellement à Robert Mueller, alors directeur du FBI, la médaille de «Héros de la Fédération de Russie», la plus haute médaille Russe. Or, ce même Mueller est actuellement le procureur spécial chargé de superviser l’enquête sur l'affaire du Russiagate, dans laquelle la Russie est accusée !

l'espion  du FBI capturé 
par l'Iran, Robert Levinson
En effet, le 9 mars 2007, Robert Levinson, agent à la fois du FBI, de la DEA et de la CIA, a mystérieusement disparu en Iran alors qu'il menait une enquête secrète sous couverture de « trafic de cigarettes ». En réalité, selon des sources de renseignement russes, il était sur une «mission ultra secrète» pour la CIA. Sa capture a conduit à un remaniement majeur de la CIA, notamment parce que sa capture a endommagé les liens entre les analystes du renseignement et les spécialistes des opérations au sein de la CIA.
Les États-Unis craignaient, en fait, que des informations sur Robert Levinson et sa véritable mission ne soient découvertes, et pour la première fois dans l'histoire américaine, les États-Unis refusèrent catégoriquement toute négociation pour sa libération. Cela signifiait que Levinson a été désavoué par le gouvernement des États-Unis, alors qu'il l’avait servi honnêtement et avec dévouement pendant plus de 30 ans.
Après la prise de pouvoir par le régime Obama-Clinton au début de 2009, l'agent de contre-terrorisme du FBI, Andrew McCabe, a demandé une réunion secrète avec le SVR (Service des renseignements extérieurs de la fédération de Russie) à Moscou pour "discuter" du cas de Robert Levinson. Ce qui n'était pas une requête inhabituelle, car McCabe avait travaillé durant plusieurs années en coopérant au plus haut niveau avec des agences de renseignement russes dans la lutte contre le crime organisé et le terrorisme. Par ailleurs, McCabe entretenait aussi des relations personnelles étroites avec le milliardaire russe Oleg Deripaska.
Donc, l'agent du FBI, Andrew McCabe, voulait que le SVR autorise Deripaska à se joindre à une opération secrète dirigée par le directeur du FBI, Robert Mueller, pour libérer Robert Levinson.  Le SVR accorda la «permission» demandée par McCabe, avec l’obligation que Deripaska rapporte au SVR toutes les activités liées à cette opération.
L'agent du FBI Andrew McCabe
Or, ce recrutement d’Oleg Deripaska par le directeur du FBI, Robert Mueller, était une violation flagrante d'une loi fédérale américaine connue sous le nom Antideficiency Act. Elle interdit aux agences fédérales d'accepter des services volontaires étrangers. Malgré cela, et à son grand risque personnel, Mueller l’a ignorée en autorisant Deripaska à dépenser plus de 25 millions de dollars de son argent personnel pour payer la libération de Levinson. De plus, Deripaska a  envoyé son jet privé en Iran pour  ramener Levinson et le garder après sa libération.
Dans les semaines qui ont suivi l’attentat du Marathon de Boston du 15 avril 2013, le directeur du FBI, Robert Mueller, s'est rendu à Moscou où il a secrètement rencontré le président Poutine au Kremlin. Poutine a alors présenté à Mueller la médaille qu’il voulait lui décerner lors du prochain sommet Obama-Poutine, comme une reconnaissance pour son action héroïque pour libérer Robert Levinson.
Cependant, quelques semaines plus tard, le directeur de la CIA, John Brennan, se présenta soudainement au siège du SVR à Moscou, où il a explosé de colère tout en menaçant "des conséquences graves " si Poutine osait présenter cet honneur à Mueller. Et, effectivement, cela a été rapidement suivi par l’annulation par le président Obama de son sommet avec Poutine.
Le président Barack Obama (à gauche)
et le directeur de la CIA, John Brennan (à droite),
conspirent pour cacher la vérité sur Robert Levinson
Et, en effet, la CIA et les États-Unis semblent vraiment terrifiés à l'idée que le monde sache de quoi il s’agit concernant les vrais faits et gestes de Robert Levinson. Les détails de ces derniers ne sont pas, pour le moment, dévoilés par les agences de Renseignement russes ou iraniennes.
Cependant, le 14 juillet 2015, le régime Obama et l'Iran ont soudain conclu un accord appelé JCPA (Joint Comprehensive Plan of Action) sur le programme nucléaire iranien. La conclusion étonnamment rapide de cet accord a été suivie, 48 heures plus tard (le 16 juillet 2015) par le fait qu’un promoteur immobilier milliardaire de New York, un certain Donald Trump, annonce son intention de se présenter à la présidence des États-Unis.
Il se peut aussi que la peur du régime d'Obama vienne aussi du fait que les États-Unis ont conclu un "accord parallèle" secret avec l'Iran, impliquant que le régime Obama envoie plusieurs palettes à l'Iran contenant 1,7 milliards de dollars d'argent liquide intraçable pour assurer que Robert Levinson ne soit jamais vu ni entendu de nouveau.  Mais Trump, apparemment, était au courant de cet accord secret et de toute cette affaire. C’est cela qui l’a amené, la semaine dernière, à déchirer le JCPA (accord nucléaire iranien). Cela a tellement contrarié l'Iran que Téhéran menace maintenant de révéler toute l’affaire et toutes les personnes impliquées dans ce complot de corruption massive
Alors que Donald Trump poursuivait son ascension politique vers le pouvoir en 2016, le régime Obama est devenu si détraqué que, début septembre (soit deux mois avant l'élection présidentielle américaine) le directeur du FBI, James Comey, et le vice-directeur Andrew McCabe envoyèrent trois agents du FBI à la maison d'Oleg Deripaska à New York, où au cours d'une visite d'une heure, ces agents "ont proposé une théorie" selon laquelle la campagne de Trump était secrètement en collusion avec la Russie pour dévoyer les élections américaines.
Devant cette proposition  loufoque, Oleg Deripaska, a, bien sûr,  rigolé de l'absurdité de cette proposition. Puis il s'est vite rendu compte qu'ils étaient sérieux. L'avocat de Deripaska déclarera plus tard à la presse américaine, concernant cet incident bizarre: « Selon ce qu’il savait, il leur a dit que l'idée qu'ils proposaient était fausse. "Vous essayez de créer quelque chose à partir de rien" ».
Allant du bizarre au kafkaïen, le même Robert Mueller, qui avait gagné la haute estime et l'admiration du président Poutine,  mène maintenant l'enquête contre le président Trump en tant que "conseiller spécial" enquêtant sur la "théorie supposée" du FBI sur la collusion russe. Les actions du pauvre Mueller sont devenues si maladroitement comiques, qu’il vient d’être ridiculisé dans un tribunal fédéral américain pour avoir "inculpé un sandwich au jambon" - qui se réfère à une société russe inexistante qu'il a accusée d'interférer dans l'élection présidentielle américaine de 2016.
Dans son zèle fanatique pour détruire le président Trump, et avant que la vérité sur Robert Levinson ne puisse être découverte, le conseiller spécial Robert Mueller a accusé des sociétés et des particuliers russes, ce qui est une triste plaisanterie.
Mais la défaite de Mueller se profile inexorablement, car  l'une de ces compagnies russes, Concord Management, comparait devant un tribunal fédéral américain pour combattre les mensonges et les accusations portées contre elles. Bien que Mueller ait plaidé devant le juge fédéral afin de « l'arrêter d’agir contre lui-même » et avant qu'il n’ait à faire face à ces Russes, sa demande a été promptement rejetée.
L'avocat spécial Mueller est donc déjà confronté à une avalanche de demandes de divulgations de preuves [faire défiler les ATTACHEMENTS A et B] faites par les puissants avocats américains de Concord Management pour dévoiler plus de 70 ans de crimes du gouvernement américain. Ces mêmes avocats, ont infligé hier le «coup de  grâce» à Muller et à toute sa charade de complicité Trump-Russie avec leur dépôt à la Cour fédérale américaine intitulé : «DÉFENDANT CONCORD MANAGEMENT ET CONSULTING LLC EN VERTU DE LA RÈGLE 6 (e) (3) (E) (ii) POUR INSPECTION A HUIS CLOS DES INSTRUCTIONS JURIDIQUES FOURNIES AU GRAND JURY AU SUJET DU COMTE UN DE L'ACCUSATION " qui détruit systématiquement tout le dossier de Mueller.
Ils ajoutent :
La Cour n'ignore pas que jusqu'à présent, les enquêtes sur des allégations de participation étrangère irrégulière aux élections américaines ont été traitées par le Département de la justice des États-Unis ("DOJ"); en particulier le Groupe de travail sur le financement des campagnes créé par l'ancien Procureur général Reno en 1997 et où la Cour a travaillé comme procureur entre septembre 1997 et août 1998.
L'ancien procureur général Reno a refusé de se soumettre à une pression politique massive pour nommer un avocat spécial, et au lieu de cela, le groupe de travail a méthodiquement enquêté et poursuivi les affaires jusqu'en 2000.
Pendant toute cette activité, le DOJ n'a jamais présenté de cas comme l'Acte d'accusation, c'est-à-dire une prétendue conspiration d'une société étrangère pour «s'immiscer» dans une élection présidentielle en prétendant financer la liberté d'expression.
La raison évidente à cela est qu'aucun crime de ce type n'existe dans le code pénal fédéral.
Maintenant, une vingtaine d'années plus tard, le sous-procureur général agissant pour le procureur général récusé a rejeté l'histoire et l'intégrité du DOJ, et a autorisé un conseiller spécial qui, pour toutes les raisons politiques pratiques, ne peut être renvoyé, pour accuser un cas qui n'a absolument rien à voir avec des liens ou de la coordination entre un candidat et le gouvernement russe rien à voir avec les liens ou la coordination entre un candidat et le gouvernement russe.
La raison est évidente et est politique: pour justifier sa propre existence, le Conseil spécial doit inculper un Russe - un Russe quelconque.
Différent de toute affaire électorale précédemment présentée par le ministère de la Justice, le conseiller spécial a utilisé la disposition fourre-tout du Code criminel fédéral, la fourchette frauduleuse de la conspiration, 18 U.S.C. § 371, pour alléguer qu'un défendeur de sociétés étrangères, sans présence aux États-Unis et n'étant jamais entrée aux États-Unis, s'est livrée au crime de complot consistant à «s'immiscer» dans une élection américaine.
"Personne ne devrait être autorisé à violer violemment la loi."
Président  Vladimir Poutine
Hannibal GENSERIC

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