Comme prévu, l’armée syrienne est en voie
de libérer le territoire syrien de l’arme asymétrique représentée par
des légions terroristes que lui ont imposées pendant bientôt 8 ans, les
pays de l’OTAN avec un financement saoudien, émirati et qatari. En 2012
j’avais annoncé dans une longue analyse, qu’en Syrie « The game is
over ». A cette époque personne ne m’a cru. Aujourd’hui, avec la prise
de la région de Deraa et du poste frontière Nassib, il se confirme que
l’agression contre la Syrie « is over ».
A Tel-Aviv c’est la panique, car tous
les plans tirés sur la comète durant ces dernières années sont en train
de s’effondrer rapidement et dramatiquement. Les responsables sont
affolés de se rendre compte, eux qui calculent tout et de la façon la
plus machiavélique possible (ne sont-ils pas des Elus ?) qu’ils sont
revenus à la case départ sur le plan géopolitique face à la Syrie mais
avec un rapport de forces autre.
L’armée syrienne est maintenant à la
porte du Golan occupé. Assad est plus charismatique que jamais auprès de
son peuple. L’opposition et les différentes 5ème colonne instrumentées
durant cette subversion d’une nouveau genre, est anéantie. Les
dirigeants israéliens qui n’arrivent plus à afficher artificiellement
leur morgue, ne savent plus à quel saint ou à quel rabbin se vouer. Ils
répètent bêtement que les dirigeants arabes modérés veulent venir à la
Knesset comme si c’était important ! Ça ne l’est plus.
Dans leur affolement, les principaux
responsables ont pris l’avion. Eizenkot (chef d’état-major) et Cohen
chef du Mossad sont allés à Washington pour essayer d’amadouer
l’establishment militaro-renseignement de venir à leur secours, puisque
Trump ne peut aller plus loin. Netanyahou va s’envoler de nouveau pour
Moscou le 11/07 pour supplier Poutine de freiner l’avancée de l’armée
syrienne vers la frontière avec le Golan occupé. Cette visite vient
après celle, vaine, de Liberman à son homologue russe Choïgou .
Avant de partir pour Moscou, Bibi a cru
bon de recourir à un chantage humainement atroce à l’encontre de la
population de Gaza qu’il réduit pour les besoins de son intox …à Hamas.
Bibi menace de fermer le passage de Karam Abou Salem et de réduire la
zone de pêche des Gazaouis de 9 à 6 lieues si les jeunes de Gaza
continuaient à bombarder les champs de blé des colons israéliens avec
leurs brûlots sous forme de cerfs-volants.
Mais à mon sens, la vraie catastrophe
pour les maîtres de la stratégie sioniste qu’ils soient à New York ou à
Tel-Aviv, c’est le fait qu’un nouveau réveil arabe est en cours et
qu’ils n’arrivent pas à trouver l’astuce et la combine pour faire
avorter cette renaissance. Ces stratèges paniqués, commencent aussi à se
rendre compte que le fait d’avoir un MBS ou un MBZ dans son jeu, ne
vaut plus rien ou peu de chose, car ce sont des cartes déjà grillées et
obsolètes.
Assad jure de reprendre toutes les régions de la Syrie, peu importe qui les contrôle
Le président syrien a tenu lundi une
réunion au ministère des Affaires étrangères pour discuter de la
situation politique interne, régionale et internationale et des
objectifs de la politique étrangère et intérieure de la Syrie.
Damas « libérera les territoires de
toutes les provinces syriennes, quel que soit celui qui les contrôle », a
déclaré M. Assad, cité par l’Agence de presse arabe syrienne.
« Le processus de reconstruction de
l’après-guerre en Syrie est notre plus grande priorité, et nous nous
engagerons dans la restauration de l’économie nationale parallèlement
aux opérations antiterroristes en cours », a ajouté Assad.
Assad a souligné le retour des réfugiés qui ont quitté le pays pendant la guerre comme un autre problème urgent.
« Le président a souligné la nécessité
d’un » dialogue entre Syriens à tous les niveaux « , qui, a-t-il
souligné, devrait aboutir à un » pacte d’accord national. « Assad a
accusé les puissances occidentales et américaines en particulier,
d’entraver l’activation du processus politique dans le pays déchiré par
la guerre.
La guerre de sept ans en Syrie a eu un
impact sévère sur l’économie du pays. En mai, Assad estimait que le pays
pourrait avoir besoin de 400 milliards de dollars et d’une reconstruction sur plus d’une décennie.
Dans une interview avec les médias russes le mois dernier, Assad a souligné que
malgré les difficultés de la Syrie, Damas « n’a pas besoin des pays
occidentaux » pour se reconstruire si ces derniers ne le veulent pas,
parce qu’ils sont enclins à agir de manière prédatrice.
Traduction : Avic – Réseau International
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