mercredi 11 juillet 2018

Moyen-Orient : Assad mène le jeu, les rêves d’Israël sont en train de s’évaporer

Comme prévu, l’armée syrienne est en voie de libérer le territoire syrien de l’arme asymétrique représentée par des légions terroristes que lui ont imposées pendant bientôt 8 ans, les pays de l’OTAN avec un financement saoudien, émirati et qatari. En 2012 j’avais annoncé dans une longue analyse, qu’en Syrie « The game is over ». A cette époque personne ne m’a cru. Aujourd’hui, avec la prise de la région de Deraa et du poste frontière Nassib, il se confirme que l’agression contre la Syrie « is over ».

A Tel-Aviv c’est la panique, car tous les plans tirés sur la comète durant ces dernières années sont en train de s’effondrer rapidement et dramatiquement. Les responsables sont affolés de se rendre compte, eux qui calculent tout et de la façon la plus machiavélique possible (ne sont-ils pas des Elus ?) qu’ils sont revenus à la case départ sur le plan géopolitique face à la Syrie mais avec un rapport de forces autre.
L’armée syrienne est maintenant à la porte du Golan occupé. Assad est plus charismatique que jamais auprès de son peuple. L’opposition et les différentes 5ème colonne instrumentées durant cette subversion d’une nouveau genre, est anéantie. Les dirigeants israéliens qui n’arrivent plus à afficher artificiellement leur morgue, ne savent plus à quel saint ou à quel rabbin se vouer. Ils répètent bêtement que les dirigeants arabes modérés veulent venir à la Knesset comme si c’était important ! Ça ne l’est plus.
Dans leur affolement, les principaux responsables ont pris l’avion. Eizenkot (chef d’état-major) et Cohen chef du Mossad sont allés à Washington pour essayer d’amadouer l’establishment militaro-renseignement de venir à leur secours, puisque Trump ne peut aller plus loin. Netanyahou va s’envoler de nouveau pour Moscou le 11/07 pour supplier Poutine de freiner l’avancée de l’armée syrienne vers la frontière avec le Golan occupé. Cette visite vient après celle, vaine, de Liberman à son homologue russe Choïgou .
Avant de partir pour Moscou, Bibi a cru bon de recourir à un chantage humainement atroce à l’encontre de la population de Gaza qu’il réduit pour les besoins de son intox …à Hamas. Bibi menace de fermer le passage de Karam Abou Salem et de réduire la zone de pêche des Gazaouis de 9 à 6 lieues si les jeunes de Gaza continuaient à bombarder les champs de blé des colons israéliens avec leurs brûlots sous forme de cerfs-volants.
Mais à mon sens, la vraie catastrophe pour les maîtres de la stratégie sioniste qu’ils soient à New York ou à Tel-Aviv, c’est le fait qu’un nouveau réveil arabe est en cours et qu’ils n’arrivent pas à trouver l’astuce et la combine pour faire avorter cette renaissance. Ces stratèges paniqués, commencent aussi à se rendre compte que le fait d’avoir un MBS ou un MBZ dans son jeu, ne vaut plus rien ou peu de chose, car ce sont des cartes déjà grillées et obsolètes.

Assad jure de reprendre toutes les régions de la Syrie, peu importe qui les contrôle

Le président syrien a tenu lundi une réunion au ministère des Affaires étrangères pour discuter de la situation politique interne, régionale et internationale et des objectifs de la politique étrangère et intérieure de la Syrie.
Damas « libérera les territoires de toutes les provinces syriennes, quel que soit celui qui les contrôle », a déclaré M. Assad, cité par l’Agence de presse arabe syrienne.
« Le processus de reconstruction de l’après-guerre en Syrie est notre plus grande priorité, et nous nous engagerons dans la restauration de l’économie nationale parallèlement aux opérations antiterroristes en cours », a ajouté Assad.
Assad a souligné le retour des  réfugiés  qui ont quitté le pays pendant la guerre comme un autre problème urgent.
« Le président a souligné la nécessité d’un » dialogue entre Syriens à tous les niveaux « , qui, a-t-il souligné, devrait aboutir à un » pacte d’accord national. « Assad a accusé les puissances occidentales et américaines en particulier, d’entraver l’activation du processus politique dans le pays déchiré par la guerre.
La guerre de sept ans en Syrie a eu un impact sévère sur l’économie du pays. En mai, Assad estimait que le pays pourrait avoir besoin  de 400 milliards de dollars  et d’une reconstruction sur plus d’une décennie.
Dans une interview avec les médias russes le mois dernier, Assad a  souligné  que malgré les difficultés de la Syrie, Damas « n’a pas besoin des pays occidentaux » pour se reconstruire si ces derniers ne le veulent pas, parce qu’ils sont enclins à agir de manière prédatrice.
Traduction : AvicRéseau International

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