samedi 20 avril 2019

France. BHL au sujet des guerres et de l’anti-nationalisme…

«C’est le judaïsme à la sauce BHL, crétin !»
Je ne peux penser à aucun autre Juif qui aura tant œuvré pour l’antisémitisme ces dernières années que Bernard-Henri Lévy. Il semble n’avoir aucune conscience, ni même de décence quant à ce qu’il fait. Le dernier exemple en date concerne son intervention sur les ondes françaises pour la promotion de son dernier livre, «sur lequel [il] travaille depuis vingt ans», intitulé L’Esprit du judaïsme. En règle générale, ses bouquins ne se vendent pas, et sont même tournés en dérision dans les médias officiels anglo-saxons pour leur caractère narcissique et leur stupidité. Malgré cela, L’Esprit du judaïsme jouit d’un placement en couverture du magazine L’Express. De façon totalement accidentelle, ce magazine qui tire à presque 500 000 exemplaires est également la propriété du coreligionnaire sioniste de BHL, Patrick Drahi.

Jouissant d’une publicité systématique dans les médias en dépit de son évidente nullité, BHL a, depuis des années, été la partie  émergée de l’iceberg dans la vie politique française que représente l’influence des réseaux ethno-centristes juifs. Pour beaucoup, il est celui par qui le citoyen lambda en vient un jour à se demander s’il n’y a finalement pas réellement une question juive en France.
BHL fut récemment l’auteur d’une série de tweets surréalistes qui reprennent ses éléments de langage favoris sur les ondes, un ramassis d’affirmations belliqueuses et hypocritement tournées contre le nationalisme français, toujours ponctuées du hashtag #Espritdujudaisme, pour promouvoir par la même occasion son bouquin. Il sous-entendrait ainsi, de façon inconsciente et contre-productive, que ses opinions néfastes viendraient de son idéologie judaïque.
Ainsi, sorti du chapeau de BHL, le judaïsme serait synonyme d’anti-nationalisme [dans les territoires non-juifs, s’entend, NdT] :
C’est l’universalisme que je défends aujourd’hui dans ce livre. @franceculture #EspritduJudaisme
  — Bernard-Henri Lévy (@BHL) February 3, 2016
Sur la guerre contre les Arabes :
Je n’ai aucun regret. On n’a pas de regret quand on sauve une population entière d’un massacre #Libye @franceculture #EspritduJudaisme
  — Bernard-Henri Lévy (@BHL) February 3, 2016
De nouveau contre les Arabes :
Le tort absolu de la communauté internationale, cela a été la non-intervention en #Syrie. @franceculture #EspritduJudaisme
  — Bernard-Henri Lévy (@BHL) February 3, 2016
BHL a déclaré par le passé que c’est «en tant que Juif», et par «fidélité au sionisme et à Israël», qu’il avait poussé [le Président Sarkozy] à déclarer la guerre à la Libye.
Au sujet de la doxa qui veut que les nationalistes français soient éternellement exclus du pouvoir :
Le vieil antisémitisme français est toujours vivant. Le FN n’a pas vraiment changé@franceculture #EspritduJudaisme
  — Bernard-Henri Lévy (@BHL) February 3, 2016
Mais à l’inverse, les opposants à un ethno-nationalisme juif seraient des bellicistes :
Les gens qui prônent le boycott ne sont pas pour la paix, mais pour la guerre #BDS #Israel @franceculture #EspritduJudaisme
  — Bernard-Henri Lévy (@BHL) February 3, 2016
Et enfin, il nous sert sa sempiternelle dose d’absurdités contradictoires, dont le seul objectif est de justifier les privilèges dont jouissent les Juifs :
La grande question juive, c’est la question de l’altérité, soit le contraire du communautarisme @franceculture #EspritduJudaisme
  — Bernard-Henri Lévy (@BHL) February 3, 2016
Le terme communautarisme est l’expression consacrée en France pour décrire ethnocentrisme, une doctrine universellement condamnée en France. Ici, BHL nous dit en un mot que l’ethnocentrisme juif est le contraire de l’ethnocentrisme. Ainsi, l’ethnocentrisme juif est empli de bonté, tandis que tout autre ethnocentrisme est la quintessence du Mal.
Venant de n’importe qui d’autre que BHL, ces déclarations dénuées de tout bon sens seraient considérées comme les symptômes d’une déficience intellectuelle. L’ethnocentrisme est un réflexe universel, et les doubles standards de nature ethnocentrique sont monnaie courante dans le monde entier (ainsi, il n’est pas rare de considérer que la violence envers une personne extérieure est de moindre importance qu’une violence exprimée envers un membre de son propre groupe). Mais chez BHL, ce mécanisme psychologique est hypertrophié à un niveau d’absurdité qui dépasse l’entendement, la conscience de soi et le simple sens commun.
BHL divague dans une dimension qui nous est étrangère. Qui de nous est équipé pour décrypter le câblage alambiqué de ce cerveau [ou de cette cervelle, organe destiné à être consommé, Note du Saker Fr] ?
Je ne plaisante qu’à moitié lorsque j’affirme que BHL a peut-être fait plus pour mettre à mal l’hypocrisie sioniste que quiconque dans le monde. Chacune de ses apparitions télévisées est une leçon accélérée sur La culture de la critique [série d’ouvrages de psychologie de Kevin MacDonald sur les stratégies évolutives de groupe, NdT]. Sans BHL, Alain Soral et Dieudonné n’auraient jamais eu le même succès dans leurs efforts pour diffuser leur rhétorique anti-sioniste à travers le monde francophone. (Et par sionisme, il faut comprendre sionisme international ou sionisme libéral.)
Dans tous les cas, je ne lirai pas le dernier bouquin de BHL. Comme disait l’autre, «une fois que tu as reçu l’illumination, pas la peine de continuer à écouter le prédicateur».
Par Guillaume Durocher – Le 5 février 2016
Traduit par Laurent Schiaparelli pour le Saker Francophone
Note du Saker Francophone
Le titre de ce texte fait allusion à un slogan de campagne électorale aux États-Unis, «It’s the economy, stupid!», qui expliquait que lors d’élections se déroulant dans un climat économique morose, l’électorat avait tendance à se détourner du candidat sortant, quel que soit son programme.
Ce texte initie le lectorat anglo-saxon à la malhonnêteté intellectuelle du parterre géopolitico-philosophico-germano-pratin, représenté ici par Bernard-Henri Lévy, aussi connu sous l’acronyme publicitaire plus accrocheur de BHL: inventeur de la philosophie low-cost, nomade en chambre, glabre, éternellement dépoitraillé, cinéaste raté, massacreur d‘États-nations, incubateur de guerres confessionnelles, au nom d’un judaïsme incertain auquel il essaie d’insuffler, de sa propre initiative, un sens nouveau, l’altérité, et dont il s’autoproclame le représentant, en France tout au moins.

2 commentaires:

  1. Tant que tous les médias de toutes colorations commenteront ses déjections, ce pauvre type s'exprimera, c'est sa façon d'exister.

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  2. Le sionisme est un complot contre le monothéisme ; judaïsme compris

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