Chaque fois, l'on se dit que l'inepte propagande de la
presstituée impériale américaine a atteint le fond du ridicule et chaque fois
l'on est surpris par son regain d'énergie pour tomber toujours plus bas.
On se rappelle que l'abominable Poutine des neiges avait déjà
été accusé, entre autres choses, de militariser des pieuvres géantes,
d'attaquer la démocratie américaine à coups de Pokémon (CNN !) et de manipuler
les campagnes de vaccination.
Sans compter, ne riez pas, la subversion de nos enfants
par les dessins animés, l'instrumentalisation de la persuasion Jedi ou encore
l'empoisonnement d'Hillary Clinton herself. Chers amis, l'ogre a passé
un cap supérieur et va, tenez-vous bien, désormais utiliser... le coronavirus
pour semer la discorde parmi les Américains ! [1]
Eh oui, c'est l'héroïque New York Times qui
nous l'apprend. Les "arguments" sont certes quelque peu
poussifs (et jetés en toute fin d'article) : l'épidémie coïncide avec la
campagne électorale, elle est déjà l'objet de théories du complot et Trump l'a
mal gérée. On ne voit pas trop le rapport avec Moscou mais notre bonne presse
libre et démocratique ne s'arrête pas à ces futiles détails. Tremble, bon
peuple américain, l'ours est là qui rôde, s'apprêtant à s'engouffrer dans la
brèche virale. Heureusement, nos glorieux journalistes veillent...
Source : Chroniques
du Grand Jeu
NOTE d’H. Genséric
[1] La loi
de Godwin est une règle empirique énoncée en 1990 par Mike
Godwin, d'abord relative au réseau Usenet, puis
étendue à l'Internet : « Plus une discussion en ligne dure,
plus la probabilité d'y trouver
une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1. »
Vladimir Poutine aimante les points Godwin -classiquement le fait, dans un débat, de
faire des références à Adolf Hitler et au IIIe Reich, dans le but de
décrédibiliser son adversaire.
La loi
de Godwin, dont le champ d'application de l’énoncé original est restreint aux
discussions sur Usenet, peut se généraliser de la manière suivante à la
presse mainstream américaine:
« Pour toute la presse mainstream américaine, il
existe un unique thème « c’est
la faute à Poutine » tel
que pour toute discussion au sein de cette presse, la probabilité que ce thème
soit abordé tend vers 1. »
Il est inutile de revenir ici sur le flop du RussiaGate relatif aux "fake news" des médias sur l'intervention russe dans les élections américaines et tout le cinéma qui a duré des années et coûté des millions de dollars pour finir en un non-lieu.
Voici d'autres exemples:
Voici d'autres exemples:
- Après l'empoisonnement en Angleterre de l'ex-espion
russe Sergueï Skripal, l’Angleterre a franchi une nouvelle limite : celle
du point Godwin. Mercredi 21 mars, le chef de la diplomatie britannique, Boris
Johnson, a trouvé "juste" de comparer la
Coupe du monde de football en Russie avec les jeux Olympiques de Berlin en 1936
sous Hitler.
"Franchement, c'est à vomir de penser à
Poutine en train de se glorifier lors de cet événement sportif",
a-t-il ajouté, en réponse à un parlementaire qui estimait que le président
russe Vladimir Poutine allait utiliser la Coupe du monde
"comme Hitler a utilisé les jeux Olympiques de 1936".
- Le point Godwin de l’histoire
franco-russe Lundi, 11 Mai, 2015 l’Humanité
- Poutine et l'Ukraine:
prolifération des points Godwin
Par LEXPRESS.fr du 06/03/2014
Le président russe Vladimir Poutine a été comparé à Adolf Hitler
plusieurs fois ces derniers jours. Une analogie est établie notamment par
Hillary Clinton entre l'intervention en Crimée et l'annexion de l'Autriche en
1938.
L'intervention russe en Crimée a poussé plusieurs
observateurs à créer un parallèle avec l'Anschluss, l'annexion de l'Autriche
par l'Allemagne nazi en 1938.
Hannibal GENSÉRIC
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