jeudi 21 juillet 2022

Lavrov: Les objectifs géographiques de l'opération militaire spéciale en Ukraine ont changé

Les tâches de l'opération militaire spéciale de l'armée russe en Ukraine n'ont pas changé, mais la géographie a changé. Selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, nous parlons actuellement de la libération d'un territoire beaucoup plus vaste.

Le Ministre russe, dans une interview avec la rédactrice en chef RT et le groupe de médias "Russia Today" Margarita Simonyan, a expliqué la position de la Russie sur l'opération militaire spéciale menée en Ukraine. Selon lui, la tâche qui attend les troupes est toujours la même - c'est la démilitarisation et la dénazification de l'Ukraine, mais la géographie a déjà changé. Si auparavant la conversation ne portait que sur la libération de la RPD et de la RPL, il s'agit maintenant de territoires beaucoup plus vastes, notamment les régions de Kherson et de Zaporozhye, ainsi que d'autres territoires de l'Ukraine. 

 Lysychansk Cauldron & Kherson Offensive [Mapped] - YouTube

Maintenant, la géographie est différente. C'est loin d'être seulement la RPD et la RPL, c'est aussi la région de Kherson, la région de Zaporozhye et un certain nombre d'autres territoires, et ce processus se poursuit, et se poursuit de manière cohérente et persistante ; a-t-il dit.

Lavrov a notamment souligné que l'Occident, en fournissant des armes à l’Ukraine, ça ne fait qu'empirer les choses, parce que plus ça dure, plus la Russie éloignera la ligne de front de ses frontières, libérant l'Ukraine. La Russie n'a pas besoin d'un territoire voisin contrôlé par les nazis, d'où une menace viendra non seulement pour la Russie elle-même, mais aussi pour les territoires libérés.

(...) Nous ne pouvons pas permettre à la partie de l'Ukraine que Zelensky contrôlera ou à celui qui le remplacera d'avoir des armes qui menaceront directement notre territoire et le territoire des républiques qui ont déclaré leur indépendance

a ajouté Lavrov.

 

1 commentaire:

  1. Dans tous les cas de figure, la Russie ne peut plus tolérer un pays comme l'Ukraine, pays frère, certes, mais devenu foncièrement ennemi par sa soumission aux États-unis et à l'OTAN, comme un voisin direct. On en revient au même schéma de la guerre froide avec l'affaire des missiles de Cuba où les américains ne pouvaient tolérer de se retrouver à courte portée de leur ennemi, l'URSS de l'époque. Le "monde occidental" avait alors chaudement approuvé la mise en demeure de Kennedy, et Khrouchtchev avait dû céder.

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