Ce qu'a dit Poutine

La Russie a tenté de résoudre pacifiquement les problèmes impliquant l'Ukraine après 2014, mais les dirigeants occidentaux préparaient secrètement un tout autre scénario, a déclaré mardi le président Vladimir Poutine lors de son allocution devant l'Assemblée fédérale, principal organe législatif du pays.
S'adressant aux deux chambres du parlement ainsi qu'à de hauts fonctionnaires et à des personnalités publiques, le dirigeant russe a abordé une variété de sujets clés lors d'un discours de près de deux heures.
De l'opération militaire en Ukraine aux questions économiques et sociales, voici un récapitulatif des propos du président.

Le monde ne doit pas être divisé

La Russie entend non seulement protéger fermement ses propres intérêts, mais aussi sa conviction que le monde moderne ne doit pas être divisé en « pays civilisés » et « tout le reste », a déclaré Poutine. Il a souligné la nécessité de partenariats étroits sans exception ni recours à l'agression.

Le président a insisté sur le fait que Moscou reste ouverte à un dialogue constructif avec l'Occident et continue d'appeler à un système de sécurité mondial uni et juste. Cependant, Poutine a déclaré qu'au lieu de coopérer, l'Occident n'a émis qu'une réponse confuse et s'est caché derrière le parapluie de l'OTAN, qui continue d'étendre ses frontières vers la Russie tandis que les bases militaires américaines se répandent dans le monde entier.

Pourquoi la Russie a agi en Ukraine

Poutine a rappelé que toutes les propositions de garantie de sécurité de la Russie avaient été catégoriquement rejetées par les États-Unis et l'OTAN, ce qui, selon lui, indiquait clairement que le feu vert pour des actions agressives de Kiev avait déjà été donné. Selon le président, il y avait des preuves évidentes qu'une autre "action punitive" était prévue dans le Donbass pour février 2022.

Poutine a déclaré que Kiev et ses partisans occidentaux avaient initié le conflit en Ukraine, tandis que la Russie recourait désormais à la force pour y mettre fin.

L'Ouest se fiche de qui il utilise contre Moscou

Les nations occidentales ont utilisé la «méthode méprisable de mensonges/tromperies» lors des campagnes en Yougoslavie [1], en Irak, en Libye et en Syrie, a soutenu Poutine . Concernant l'Ukraine, Poutine a déclaré que l'Occident avait ouvertement admis que les accords de Minsk de 2014-2015 étaient un bluff. Alors que « le Donbass brûlait et que le sang coulait », les partisans de l'Ukraine « jouaient avec la vie des gens », a-t-il déclaré.

Poutine a poursuivi en affirmant que l'Occident ne se soucie pas réellement de qui il soutient dans sa lutte contre la Russie, c'est pourquoi il ferme les yeux sur les combattants ukrainiens célébrant ouvertement les divisions nazies notoires et portant leurs insignes.

Poutine a affirmé que le peuple ukrainien est devenu l'otage sacrifiable de Kiev et de ses partisans occidentaux, qui ont occupé l'Ukraine dans ses aspects politique, militaire et économique, dévastant le pays au cours des dernières décennies.

Conséquences des livraisons d'armes à longue portée à Kiev

Poutine a dit que l'Occident traite l'Ukraine comme un bélier contre la Russie et utilise le champ de bataille comme champ de tir d'essai. Cependant, il a souligné qu'une chose que "tout le monde devrait comprendre" est que plus la gamme de systèmes d'armes occidentaux livrés à l'Ukraine est longue, plus la Russie sera forcée d'éloigner la menace de ses frontières. "C'est naturel", a déclaré le président.

L'Occident veut un conflit mondial

Les élites occidentales ne cachent plus leurs véritables intentions et appellent ouvertement à une « défaite stratégique de la Russie », a ajouté Poutine. Il les a accusés d'essayer de transformer un conflit local en une confrontation mondiale, mais a affirmé que la Russie "réagirait en conséquence" à toute menace.

Dans le même temps, Poutine a insisté sur le fait que l'Occident reconnaît qu'il ne peut pas vaincre la Russie militairement, c'est pourquoi il lance des attaques d'information de plus en plus agressives contre la culture, l'histoire, l'Église orthodoxe et d'autres valeurs traditionnelles russes.

Les sanctions ont échoué

L'Occident a non seulement ouvert une ligne de front militaire et d'information contre la Russie, mais aussi une ligne économique, selon Poutine. Cependant, ses efforts se sont retournés contre les pays occidentaux et ont finalement échoué, malgré les tentatives de déclencher l'inflation, de faire chuter le rouble et de voler de manière flagrante les réserves de change de la Russie, a-t-il ajouté.

"Les sanctions anti-russes ne sont qu'un outil", a observé Poutine, affirmant que l'objectif, comme l'ont déclaré les responsables occidentaux eux-mêmes, est de "faire souffrir" les citoyens russes. "Mais ils ont mal calculé, et l'économie russe s'est avérée beaucoup plus robuste que ce à quoi l'Occident s'attendait", a expliqué le président.

La Russie ne se contente pas de s'adapter aux nouvelles réalités, mais amène son économie vers de nouvelles frontières et travaille avec ses partenaires pour établir un système stable et sûr de règlements internationaux, indépendant du dollar ou d'autres monnaies de réserve occidentales, a expliqué Poutine.

Nouveau START suspendu

Poutine a déclaré que Moscou était bien conscient de l'implication de l'Occident dans les tentatives des forces ukrainiennes de frapper l'aviation stratégique russe. Ceci, couplé aux demandes "absurdes" de l'OTAN d'être autorisé à inspecter les installations de défense russes dans le cadre du traité nucléaire New START, ne laisse à Moscou d'autre choix que de se retirer temporairement de l'accord, a annoncé le président.

via RT

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NOTES

[1] La tache sanglante sur la conscience de l’humanité :

Nous le voyons clairement aujourd’hui dans la société post-chrétienne dans laquelle vit toute la zone A : non seulement des faussetés sont proclamées comme « dogme séculaire » , mais la notion même de « vérité » a perdu tout sens. Pour répéter, alors que dans le passé les dirigeants de l’Occident ont proclamé et même imposé des idéologies basées sur des mensonges, aujourd’hui ces mêmes dirigeants ont fondamentalement retiré le *concept* même de « vérité » dans toute autre signification que « en accord avec la ligne/narration officielle du parti » .

En outre, alors que dans le passé, la violence devait être justifiée de diverses manières (qu’il s’agisse du fardeau de l’homme blanc, de l’apologie de la terreur rouge de Trotsky, du « jour d’infamie » de Roosevelt ou de la Grande guerre contre le terrorisme de W. Bush), aujourd’hui, la violence est acceptée simplement avec le raisonnement « parce que nous le pouvons » et « qu’allez-vous faire à ce sujet ? ». Les guerres génocidaires en Irak ou l’attaque terroriste du North Stream 2 sont de bons exemples de l’idéologie du « parce qu’on le peut »..

En d’autres termes, nous vivons aujourd’hui dans une société ouvertement fondée sur :

• Le mensonge, voire la répudiation du concept de « vérité » et
• la violence et le terrorisme.

Le premier corollaire de cette situation est que les faits n’ont tout simplement plus d’importance. L’analyse logique non plus.

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Le criminel de guerre Biden avec ses propres mots

Biden en 2023 : " Les appétits des autocrates ne doivent pas être satisfaits. Ils ne peuvent que dire "non". Non, tu ne prendras pas ma liberté. Non, vous ne prendrez pas mon pays. Un dictateur cherchant à faire revivre son empire ne dominera jamais l'amour de la liberté. La force brute ne brisera jamais l'esprit de liberté et l'Ukraine ne deviendra jamais une victime de la Russie. Jamais".

Le même Biden,  en 1999 : "C'est moi qui ai proposé de bombarder Belgrade. C'est moi qui ai proposé d'envoyer des pilotes américains pour faire sauter tous les ponts sur la Drina. C'est moi qui ai suggéré de prendre toutes leurs réserves de carburant. C'est moi qui ai suggéré toutes ces actions."

Hannibal Genséric