Attaque du Hamas contre Israël

L'artillerie israélienne a frappé ce dimanche matin le sud du Liban en réponse un tir en provenance de cette zone. Dans le sud, des combats au sol continuent dans «22 zones» entre l’armée israélienne et des combattants infiltrés du Hamas.

Israël et la bande de Gaza sont en guerre. Depuis le déclenchement d’une offensive surprise et spectaculaire du Hamas sur l’État de l'apartheid sioniste samedi matin, l’éruption de violence a fait plus de 300 morts et plus de 1500 blessés côté israélien, selon le dernier bilan des autorités.

Le groupe armé Hezbollah a revendiqué dimanche matin une attaque à la roquette et à l'artillerie, se disant «en solidarité» avec le peuple palestinien. Le groupe a déclaré dans un communiqué que l'attaque visait trois postes, dont un «site radar» dans les fermes de Chebaa, une parcelle de terre occupée par Israël depuis 1967 et que le Liban revendique comme étant la sienne.

En réaction, l'artillerie israélienne a frappé dimanche le sud du Liban, affirmant répondre à un tir en provenance de cette zone, a indiqué l'armée israélienne dans un communiqué publié peu avant 07h30. «L'artillerie israélienne est en train de frapper la zone du Liban d'où est parti un tir», indique le communiqué.

Combats au sol

Dans la nuit de samedi à dimanche, les combats au sol entre soldats israéliens et «des centaines» de combattants infiltrés se sont poursuivis en «22 endroits», selon un porte-parole de l'armée israélienne. Ces infiltrés ont capturé plusieurs Israéliens samedi, dont le nombre reste flou. Le porte-parole a simplement mentionné une «situation grave impliquant des otages» dans un rayon de 20 km à l'est de la bande de Gaza.

Dimanche matin, les forces de sécurité israéliennes fouillent toujours certaines zones du sud d'Israël à la recherche des infiltrés. Un nombre indéterminé ont été capturés ou tués par les forces de sécurité. D'autres sont retournés à Gaza avec des otages, parmi lesquels des femmes, des enfants et des personnes âgées, selon des témoignages locaux.

Les combattants infiltrés du Hamas ont capturé samedi plusieurs Israéliens, dont le nombre reste flou. Le porte-parole de l'armée a simplement mentionné une «situation grave impliquant des otages» dans un rayon de 20 km à l'est de la bande de Gaza.

Selon le média Times of Israël, des otages dans les kibboutz Beeri et Ofakim ont été libérés par les forces de sécurité dans la nuit, et un commissariat de police à Sderot envahi par des terroristes a été également libéré. Dix terroristes ont été tués dans cette opération, ont indiqué les autorités israéliennes.

Les écoles fermées

Peu avant une heure du matin dimanche (22H00 GMT samedi), l'armée israélienne a frappé plusieurs bâtiments à Gaza alors que se poursuivaient les tirs de roquettes à partir du territoire. L'armée affirme qu'il s'agissait de «centres de commandement» du Hamas. Le ministère de la Santé du Hamas a affirmé dimanche que 256 Palestiniens ont été tués et 1788 autres blessés dans la bande de Gaza ces dernières heures, la plupart tués dans les frappes de représailles israéliennes.

«Ce qui s'est passé aujourd'hui est sans précédent en Israël» a reconnu le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, promettant que l'armée utiliserait «toute sa puissance» pour «détruire les capacités» du Hamas. «Il (s'agit) bien d'une guerre (...) et nous la gagnerons», a-t-il aussi déclaré a propos des cette escalade la plus meurtrière dans le conflit israélo-palestinien depuis des décennies. «Tous ces endroits où le Hamas se cache (...) nous allons en faire des ruines.» «Nous sommes sur le point de remporter une grande victoire», a affirmé de son côté Ismaïl Haniyeh, le chef du Hamas.

Le conflit a provoqué d'importantes perturbations à l'aéroport international Ben Gourion de Tel-Aviv, et de nombreuses compagnies aériennes ont annulé leurs vols à destination de Tel-Aviv ce week-end. Les écoles, elles, resteront fermées dimanche, début de la semaine en Israël.

Source : Le Figaro 

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Plus de 1 200 squatteurs israéliens de l’apartheid tués ou blessés

Le bilan des victimes de l’attaque palestinienne à grande échelle contre Israël s’élève à plus de 150, ont rapporté les médias en langue hébraïque, citant des responsables médicaux israéliens.

Les factions armées palestiniennes de la bande de Gaza, dirigées par le mouvement Hamas, ont lancé l’attaque surprise le matin du 7 octobre. L’attaque, baptisée « Inondation Al-Qasa », a commencé par un barrage de centaines de roquettes visant le sud et le centre d’Israël. Plusieurs groupes de combattants palestiniens infiltrent ensuite les colonies et les positions militaires voisines depuis la terre, la mer et les airs.

L’attaque est survenue un jour après qu’Israël et le monde arabe ont marqué le 50e anniversaire de l’attaque surprise de l’Égypte et de la Syrie qui a déclenché la guerre du Kippour.

Le ministère israélien de la Santé affirme qu'au moins 1 100 personnes ont été blessées et hospitalisées à la suite de cette attaque sans précédent.

Parallèlement, le ministère de la Santé du Hamas à Gaza a déclaré que 198 Palestiniens avaient été tués et 1.610 autres blessés depuis le début de l'escalade.

La branche militaire du Hamas, les Brigades Izz ad-Din al-Qassam, a déclaré dans un communiqué que ses combattants avaient attaqué 50 positions des Forces de défense israéliennes (FDI) au cours de l'attaque et combattaient toujours dans au moins 25 de ces positions, dont la quartier général de la soi-disant division de Gaza.

Les brigades et d'autres factions ont partagé des vidéos montrant deux positions de Tsahal capturées  avec des dizaines de véhicules militaires abandonnés ainsi qu'une frappe sur un véhicule militaire avec un missile guidé antichar et deux attaques de drones visant un rassemblement de troupes israéliennes et un véhicule télécommandé.

De son côté, Tsahal a déclaré que ses forces navales avaient tué ce matin des dizaines de combattants palestiniens qui tentaient de s'infiltrer en Israël.

« Les forces ont mené une poursuite navale et ciblé des dizaines de terroristes après qu’ils aient tenté de s’infiltrer en territoire israélien », a indiqué l’armée dans un communiqué. « Les soldats ont ouvert le feu sur les terroristes et en ont déjoué des dizaines, ainsi que deux canots pneumatiques et deux autres navires », ajoute l'armée israélienne.

L’armée israélienne a également intensifié ses frappes sur Gaza, détruisant deux tours de grande hauteur dans la bande de Gaza qui auraient été utilisées pour abriter des actifs du Hamas.

"L'organisation terroriste Hamas place délibérément ses moyens militaires au cœur de la population civile de la bande de Gaza", a déclaré l'armée. "Avant l'attaque, Tsahal a averti à l'avance les occupants du bâtiment et leur a demandé d'évacuer", ajoute l'armée.

Suite à la multiplication des frappes israéliennes, le porte-parole du Hamas, Abu Obeidah, a déclaré que Tel-Aviv serait ciblé en réponse. Dans un communiqué distinct, le porte-parole a déclaré que des dizaines de soldats et officiers israéliens capturés lors de l’attaque se trouvent actuellement dans « des positions sûres et des tunnels de résistance ».

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui a reçu des promesses de soutien de la part des États-Unis, avait annoncé plus tôt qu'« Israël est en guerre ».

Actuellement, l’Égypte s’efforce de désamorcer la situation. Cependant, Israël, qui a subi de lourdes pertes, n’arrêtera probablement pas ses frappes sur Gaza, même si le Hamas et d’autres factions palestiniennes mettaient fin à leurs opérations. L’armée israélienne lancera probablement une offensive terrestre contre la bande de Gaza une fois que le sud d’Israël sera sécurisé.

Source : INTEL-DROP 7 octobre 2023