Le chef du Shin Bet, Ronen Bar, a révélé que le Premier ministre Benjamin Netanyahou lui a demandé à plusieurs reprises d'informer les juges de son procès pour corruption que Netanyahou ne peut pas témoigner régulièrement devant le tribunal pour des raisons de sécurité, ont rapporté les médias israéliens le 4 avril.
Bar a fait cette déclaration dans une lettre adressée à la High Court of Justice avant son audience sur les recours contre la décision du gouvernement de le limoger.
Bar affirme que son refus d'accéder à la demande de Netanyahou a entraîné des tensions entre eux. Netanyahou a choisi de démettre Bar de ses fonctions à la tête de l'agence du renseignement intérieur d'Israël, invoquant un manque de confiance.
Le chef du Shin Bet a déclaré qu'il a choisi de maintenir son “impartialité professionnelle” plutôt que d'agir par loyauté personnelle envers le Premier ministre.
Au moment où Netanyahou aurait fait cette demande, Israël était en guerre avec le Hezbollah au Liban. Le mouvement de résistance libanais attaquait Tel-Aviv avec des drones et des missiles.
Netanyahou a cherché à obtenir le report sine die de son procès pour corruption, affirmant que les frappes de drones du Hezbollah pourraient viser le tribunal de district de Jérusalem où il devait témoigner sur une longue période.
Dans sa lettre, le chef du Shin Bet a appelé le tribunal à revenir sur sa décision de le limoger, affirmant être victime d'une décision politique qui menacerait l'indépendance des futurs responsables de l'agence.
“Faire avancer hâtivement une procédure de licenciement durant une période sensible, alors que des enquêtes criminelles sont menées sur les collaborateurs du Premier ministre, sans procédure régulière et sans allégations détaillées à mon encontre et sans me donner l'occasion de répondre aux allégations, enverrait un message clair à toute la chaîne de commandement du Shin Bet, y compris aux prochains chefs de l'agence, à savoir que si l'on tombe en disgrâce auprès des responsables politiques, on sera immédiatement démis de ses fonctions”, écrit Bar.
Le cabinet de Netanyahou a voté à l'unanimité le 21 mars en faveur du limogeage de Bar, ce qui a déclenché une réaction de l'opposition et de la Cour suprême d'Israël.
La Cour suprême a depuis ordonné la suspension de l'ordre de limogeage de Bar afin qu'une audience puisse avoir lieu au plus tard le 8 avril. Pendant la suspension, la Cour suprême a autorisé le premier ministre à continuer les entretiens avec les candidats. Bar n'a pas encore été relevé de ses fonctions.
Cette décision fait suite à une profonde crise de confiance entre le Premier ministre et M. Bar sur plusieurs questions, notamment le 7 octobre, la guerre à Gaza et les négociations sur l'échange de prisonniers.
Parmi ces enjeux figure le scandale du “Qatargate”. Netanyahou est accusé par l'opposition, la Cour suprême israélienne et le Shin Bet d'entretenir des liens “inappropriés” avec l'État du Golfe [1].
Deux des proches collaborateurs de Netanyahou, Yonatan Urich et Eli Feldstein, ont été arrêtés lundi matin pour avoir collaboré avec un agent étranger, accepté des pots-de-vin, commis des fraudes, des abus de confiance et du blanchiment d'argent, et coordonné des transferts d'argent qataris au Hamas.
Le Qatar est un soutien politique clé du Hamas et un médiateur majeur dans les négociations de cessez-le-feu pour Gaza.
Netanyahou a qualifié l'enquête de “chasse aux sorcières”. L'opposition israélienne a déclaré que le premier ministre cherche à bloquer une enquête du Shin Bet sur le scandale.
Source : The Cradle, le 4 avril 2025
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NOTES de H. Genséric
L’ami de mon ami est mon ami : Le Hamas et Netanyahou ont le même ami corrupteur
Dans notre Blog, nous avons continuellement dénoncé l’alliance,
mortelle pour les peuples musulmans, entre les Frères musulmans et les
sionistes génocidaires. Ce qui se passe à Gaza et en Syrie le démontre
clairement et sans contestation. Rappelons que les islamistes, ou frères
musulmans, sont d’obédience sunnite. Contrairement aux chiites d’Iran , d’Irak,
du Liban ou du Yémen, les islamistes sunnites sont des sicaires de l’Empire
anglo-sioniste. Il n'est pas étonnant que la quasi totalité des pays arabes sunnites assiste sans broncher à la liquidation physique du peuple palestinien.
Depuis le 7 octobre, les médias commencent à évoquer les sources de financement du Hamas, notamment les millions de dollars déversés par le Qatar depuis des années. Officiellement du cash pour payer les « fonctionnaires » (du Hamas), mais des miettes pour les Gazaouis. Dans cette enclave de Gaza, prison à ciel ouvert, deux-tiers des deux millions de Palestiniens qui s’y entassent vivent, avant le 7 octobre, sous le seuil de pauvreté. Si l’argent circule, il sait où aller.
Cette manne n’est pas tombée du ciel. L’État hébreu et son Premier ministre en tête ont validé cette entrée des dollars qataris dans la bande de Gaza. Nul n’a oublié ces images diffusées en Israël où l’on voit la berline noire de l’émissaire des princes de Doha, Mohammed Al-Emadi, franchir en 2018 le poste-frontière israélien d’Erez, des valises pleines de cash avec lui. Il y est revenu à de nombreuses reprises par la suite.
Il est indéniable que Netanyahou a favorisé ces opérations.
En fait, Netanyahou n’a pas simplement renforcé le Hamas afin de nuire à l’OLP, en laissant entrer à Gaza les milliards du Qatar. Il n’a pas oublié de se servir au passage : en octobre 2021 l’émir du Qatar avait ordonné de verser plusieurs dizaines de millions de dollars au Likoud, son parti, pour les campagnes électorales de 2009 et 2020.
Et en novembre 2012, ordre avait été donné à Youssef Hussein Kamal, ministre de l’Économie et des finances qatari, de verser « deux aides financières à la consolidation [du] Likoud-Beytenou dont un montant de 15 millions de dollars américains à Monsieur Benjamin Netanyahou, président du Likoud, et de 5 millions à Monsieur Avigdor Libermann, président du parti Israël Beytenou, pour leur soutien à la prochaine campagne électorale ».
Six ans plus tard, précisément en octobre 2018, nouvelle salve. Le guichet s’ouvre à nouveau : cette fois, l’émir du Qatar missionne le nouveau ministre des Finances de Doha pour assurer « une aide financière urgente à Monsieur Benjamin Netanyahou, Premier ministre de l’Etat d’Israël et Président du Likoud ». Une aide, précise la lettre de mission « d’un montant de 50 millions de dollars américains en soutien à la prochaine campagne électorale ». Cette libéralité et son montant, sans doute disproportionnés pour une campagne électorale, est passée par un mystérieux « Département de sûreté de l’Etat » qatari.
Hannibal Genséric
Merci Hannibal. Remettre les points sur les I, et le lieu de culte au milieu du village est salutaire pour les oublieux ou les intoxiqués par les BS habituels.
RépondreSupprimerIl s’agit de remettre l’Eglise au milieu du village.
SupprimerSi vous voulez que ce soit stable.
TOUS les ÉTATS arabo-pétroliers cotisent d'une manière ou d'une autre aux dépenses des Israéliens....: Des miettes vont au Hamas pour continuer son rôle de PYROMANE ......donnant le motif et l'occasion à Israël de massacrer du Palestiniens.
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