La crise du Yémen a dévoilé davantage l’alliance secrète qui
s’est nouée depuis longtemps entre l’Arabie saoudite et le régime
sioniste.
Le Qatar et le régime sioniste ont es relations politiques et
économiques étroites, et les autorités israéliennes voyagent
régulièrement à Doha, capitale qatarie. Mais il y a aussi des pays comme
l’Arabie saoudite qui ne reconnaissent pas officiellement le régime
sioniste, mais qui développent en secret leurs alliances avec Tel-Aviv,
pour se servir de ces relations secrètes afin de réaliser leurs
objectifs politiques dans la région, tout en rendant service aux
intérêts du régime sioniste.
La famille royale saoudienne est le principal vassal des États-Unis dans la région du Moyen-Orient.
Riyad se sert aussi de son alliance secrète avec le régime sioniste pour
obtenir des avantages de la part des puissances occidentales qui sont
les garants de la sécurité et de la survie du régime saoudien. En même
temps, les dirigeants wahhabites de l’Arabie saoudite ont une vision
sectaire des équations politiques et du rapport des forces dans la
région. et chaque fois qu’ils se sentent en état de faiblesse envers les
puissances qu’ils considèrent comme leurs rivales, ils renforcent
davantage leurs relations secrètes avec le régime sioniste. Ces
dernières années, le comportement des Saoudiens et des Israéliens a
prouvé qu’ils ont eu une communion d’intérêt à propos de la plupart des
événements du Moyen-Orient, les soulèvements populaires dans les pays
arabes, la guerre contre Gaza, le programme nucléaire civil de l’Iran et
la crise en Syrie, en Irak et maintenant au Yémen en sont des exemples.
A l’époque de la guerre de l’été 2014 contre la bande de Gaza, des généraux de l’armée du régime sioniste avaient même fait état d’une aide saoudienne à Tel-Aviv, sous forme de plusieurs milliards de dollars. En ce qui concerne le programme nucléaire civil de la république islamique d’Iran, l’Arabie saoudite et le régime sioniste ont une position similaire. En effet, Riyad et Tel-Aviv ont tout fait pour empêcher la conclusion d’un accord nucléaire entre Téhéran et les six grandes puissances. La coopération anti-iranienne entre Riyad et Tel-Aviv est si forte qu’en février 2015, certaines sources avaient même fait état de l’autorisation accordée par les responsables saoudiens au régime sioniste de se servir de l’espace aérien de l’Arabie saoudite pour mener des attaques aériennes contre les installations nucléaires de l’Iran.
Et maintenant, la crise du Yémen est devenue un nouveau théâtre du développement de la coopération secrète entre l’Arabie saoudite et le régime sioniste. C’est dans ce cadre que les sources d’informations révèlent la participation des pilotes israéliens, à bord des avions saoudiens, aux attaques aériennes contre le Yémen. Pire encore, des avions israéliens (F-16 modifiés, dont seule l'armée israélienne dispose) ont été abattus au Yémen : ils étaient grossièrement repeints aux couleurs saoudiennes et marocaine. Ce sont ces avions qui ont été capables de larguer des bombes atomiques tactiques sur les populations yéménites. Les mêmes sources ont même révélé l’atterrissage de l’avion privé du prince héritier saoudien à l’aéroport de Tel-Aviv, ce qui indique les rencontres à très haut niveau entre les responsables du régime sioniste et de l’Arabie saoudite.
A l’époque de la guerre de l’été 2014 contre la bande de Gaza, des généraux de l’armée du régime sioniste avaient même fait état d’une aide saoudienne à Tel-Aviv, sous forme de plusieurs milliards de dollars. En ce qui concerne le programme nucléaire civil de la république islamique d’Iran, l’Arabie saoudite et le régime sioniste ont une position similaire. En effet, Riyad et Tel-Aviv ont tout fait pour empêcher la conclusion d’un accord nucléaire entre Téhéran et les six grandes puissances. La coopération anti-iranienne entre Riyad et Tel-Aviv est si forte qu’en février 2015, certaines sources avaient même fait état de l’autorisation accordée par les responsables saoudiens au régime sioniste de se servir de l’espace aérien de l’Arabie saoudite pour mener des attaques aériennes contre les installations nucléaires de l’Iran.
Et maintenant, la crise du Yémen est devenue un nouveau théâtre du développement de la coopération secrète entre l’Arabie saoudite et le régime sioniste. C’est dans ce cadre que les sources d’informations révèlent la participation des pilotes israéliens, à bord des avions saoudiens, aux attaques aériennes contre le Yémen. Pire encore, des avions israéliens (F-16 modifiés, dont seule l'armée israélienne dispose) ont été abattus au Yémen : ils étaient grossièrement repeints aux couleurs saoudiennes et marocaine. Ce sont ces avions qui ont été capables de larguer des bombes atomiques tactiques sur les populations yéménites. Les mêmes sources ont même révélé l’atterrissage de l’avion privé du prince héritier saoudien à l’aéroport de Tel-Aviv, ce qui indique les rencontres à très haut niveau entre les responsables du régime sioniste et de l’Arabie saoudite.
FRANCE : Alain Escada dénonce l'Arabie saoudite
M.
Alain Escada, président de l’association catholique Civitas, explique
dans cet entretien les raisons qui le poussent à appeler à une grande
manifestation nationale le 20 juin prochain à Paris pour dénoncer l’Arabie saoudite et ses agissements.
AE : Devant le drame qui se joue, les mots ne
suffisent pas. On ne peut s’apitoyer sur les sort des chrétiens d’Orient
et d’Afrique persécutés par ceux qui se réclament d’un califat
islamique sans chercher à agir pour mettre fin à cette abomination.
Il y a plusieurs façon d’agir. Nous pouvons, nous
devons devrais-je même dire, parce que c’est un devoir pour tout
chrétien d’Occident solidaire de ses frères d’Orient et d’Afrique, prier
pour eux. Nous pouvons aussi contribuer à une aide médicale et
humanitaire en soutenant des associations qui œuvrent là-bas.
Mais il faut aussi poser des actes politiques et
rompre avec l’hypocrisie ambiante qui consiste à faire semblant de
croire que l’Etat Islamique est né spontanément et qu’une coalition
internationale tente véritablement de détruire militairement cet Etat
Islamique.
L’Etat Islamique a été voulu par un axe
Arabie Saoudite – Qatar – Koweït – Turquie – Etats-Unis – Israël dont
l’ambition était de renverser Bachar el-Assad en Syrie.
Mais la
Syrie a mieux résisté que ce qui était prévu par ces
apprentis-sorciers. Et les chrétiens d’Orient – et d’Afrique puisque
l’influence du califat s’étend jusqu’au Nigéria – sont les victimes
collatérales de cette géopolitique insensée qui persiste à imposer un
nouvel ordre mondial qui profite toujours aux mêmes. Les
chrétiens ne sont d’ailleurs plus les seules à souffrir de cette folie
meurtrière puisque des yézidis, des musulmans chiites, alaouites et
sunnites figurent également parmi les victimes des sbires de cet Etat
Islamique.
MPI : Vous réclamez donc des sanctions contre l’Arabie Saoudite. Contre ce pays uniquement ?
AE : Il faut un commencement. Je viens de vous dire
qu’il s’agit d’un axe Arabie
Saoudite – Qatar – Koweït – Turquie – Etats-Unis – Israël. Commençons
par désigner l’Arabie Saoudite que même le journal Le Monde qualifiait de « promotrice acharnée de l’extrémisme islamique »
(1). Ses frappes contre le Yémen facilitent l’extension d’Al-Qaïda sur
place. Un ancien expert de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique
a même accrédité la thèse qu’un F-16 – probablement prêté par Israël à
l’Arabie Saoudite – aurait largué une bombe à neutron sur le Yémen. Mais
François Hollande, comme Sarkozy précédemment, se prosterne devant les
monarchies du Golfe et leurs pétro-dollars. La diplomatie française
négocie en ce moment une vingtaine de méga-contrats avec l’Arabie
Saoudite (armement, énergie, aéronautique, transport, santé,…) pour un
montant total de plusieurs dizaines de milliards d’euros. De
quoi atténuer tous les scrupules de la classe politique UMPS. L’Arabie
Saoudite va financer l’achat d’avions Rafale par l’Egypte. Le Qatar a
également commandé vingt-quatre avions Rafale.
Nous appelons à sanctionner l’Arabie Saoudite mais il faut aussi sanctionner le Qatar et le Koweït. C’est le Figaro qui écrivait (2) : « Dans
le minuscule émirat pétrolier du Koweït, les financiers du djihad sont
bien connus (…) Cet allié des Etats-Unis reste la plaque tournante du
financement international de la « guerre sainte » (…) de Daech, du Front
Al-Nosra« .
Il faut donc aussi dénoncer le rôle de nos gouvernants. Ils sont co-responsables et ce doit être dit !
(1) Le Monde, 16 mai 2015
(2) Le Figaro, 14 mai 2015
Source : Medias-Presse.Info
Hannibal GENSERIC