Nos
voisins de l’Est, à travers leurs malheureux choix politiques, se sont
condamnés, eux-mêmes, à de sombres années, dont ils risquent de ne pas
sortir indemnes.
La situation qui prévaut actuellement en Tunisie, et qui n’en finit
plus de se dégrader et d’aller de mal en pis, n’est d’ailleurs pas sans
rappeler ce qui prévalait en Algérie, durant les années 90, avant le
déclenchement du terrorisme.
À ceci près que la Tunisie ne dispose des moyens institutionnels,
humains et politiques, qui avaient permis à l’Algérie de s’en sortir. Il
s’agit d’une armée puissante et républicaine, comme en Algérie,
soutenue par le peuple, ainsi qu’un pouvoir politique conscient des
dangers et des enjeux en cours.
En effet, en Tunisie, le pouvoir suprême est déjà entre les mains
d’islamistes "modérés", mais qui n’hésitent pas à s’allier à des
salafistes, qui n’hésitent pas non plus à dénoncer la démocratie et à
recourir à la violence, en toute impunité. Bref, la situation n’en finit
plus de se dégrader et d’aller de mal en pis dans un pays qui, jadis,
était devenu la capitale incontestable du tourisme de masses, avant de
devenir aujourd’hui celle du terrorisme, tout court.
Ainsi donc, plusieurs régions de Tunisie ont été récemment le théâtre
d’affrontements entre les groupes armés et les forces de l’ordre, en
sus du démantèlement de groupes terroristes, « autant d’indices qui
dénotent de la présence » de cellules armées activant dans ce pays,
selon un analyste.
Dans des déclarations à la presse, le chercheur tunisien, spécialisé
dans les groupes « djihadistes et armés », Dr Alaya Alani, a souligné
que l’activité des éléments armés s’est intensifiée davantage après la
« révolution des jasmins », profitant, a-t-il dit, de la période de
perturbations qui avait marqué le pays. Il a ajouté que l’activité de
ces cellules « s’est également intensifiée » depuis la chute du régime
de Mâamar Kadhafi.
Il a, en outre, insisté sur la relation entre les membres des
cellules dormantes et les éléments du courant djihadiste « qui se
comptent par centaines » en Tunisie, d’autant que les dernières
activités armées « leur ont été attribuées ». D’autre part, le chercheur
a évoqué la relation entre le courant djihadiste en Tunisie et les
éléments d’Al-Qaïda.
Les terroristes, dont les activités sont concentrées essentiellement
dans les régions pauvres, « profiteront » de la crise économique pour
recruter de nouveaux éléments, a-t-il mis en garde, appelant les
gouvernement dans la région « à intensifier la coordination dans le
domaine sécuritaire » et à développer les régions frontalières et
isolées. Le plus grave c’est que le parti islamiste En-Nahda, au
pouvoir, et prétendument modéré, se montre extrêmement laxiste avec ces
extrémistes et salafistes.
Une vidéo a même filmé le leader charismatique de ce parti, Rachad
Ghannouchi, promettant à des salafistes, à qui il accordait audience,
que la charia finira par triompher, mais qu’il fallait pour cela agir
discrètement, avant de finir d’éliminer tous les démocrates et les
laïques qui occupent encore des postes de responsabilité, au sein des
différentes institutions de ce pays.
Vendredi dernier, le ministre tunisien de l’Intérieur, Ali Larayedh,
annonçait l’arrestation de 16 membres de deux groupes armés, opérant sur
Jendouba et Kasserine, alors que 18 autres font toujours l’objet de
recherches. Larayedh précisait que «les commandos armés de Fériana
voulaient créer une branche d’Al-Qaïda en Tunisie».
Lors de sa conférence de presse, où ce ne sont pas tous les
journalistes qui étaient les bienvenus, le ministre a précisé que «les
groupes armés, munis de cartes militaires et de tenues militaires,
visaient des édifices publics et sécuritaires et qu’ils s’apprêtaient à
gagner l’Algérie, alors que le groupe de Kasserine se préparait à
commettre des opérations en Tunisie, ajoutant que la préparation de ces
opérations avait commencé depuis des mois».
Il a, en outre, confirmé qu’il y a un lien entre les groupes de
Kasserine et de Jendouba et également avec les accrochages de Rouhia et
Bir-Ali-Ben- Khalifa. On se rappelle que la presse tunisienne s’était
fait, il y a quelques mois, l’écho de l’existence de bases terroristes
en Tunisie et de la prolifération des armes dans ce pays des mille et
une nuits touristiques.
Comme à son accoutumée et tout comme les ministères de l’Intérieur de
Ben Ali, celui d’Ali Larayedh dément de manière catégorique, jusqu’à ce
que tout le pays se réveille sur ces images qu’il croyait disparues
avec la Révolution et avec la venue au pouvoir de ceux qui croyaient en
Dieu, ceux qui se présentaient aux électeurs, en octobre 2011, au nom
des valeurs d’un islam tolérant et ceux qui disaient qu’ils craignaient
trop Le Seigneur pour faire du mal ou pour accepter qu’on fasse du mal à
quiconque. En votant, les Tunisiens ont certainement fait le mauvais
choix.
Plus aucune marche arrière n’est possible, ni permise. Ils boiront
leurs choix (à défaut de boire autre chose, sachant que les bars ferment
à qui mieux-mieux, en Tunisie) jusqu’à la lie !
Kamel Zaï
Le Courrier d'Algérie
Le Courrier d'Algérie
Commentaire
Le commerce (clandestin) d’armes de guerre est plus
que jamais florissant en Tunisie et tout un chacun peut s’en procurer sans
difficulté. Un pistolet de
calibre 9mm équipé d’un silencieux coûte 3000 Dinars (1500 Euros), un
fusil-mitrailleur Kalachnikov 2500 Dinars … On peut acheter n'importe quelle arme, même un lance-roquettes RPG provenant,
comme la plupart des autres armes en circulation, de ce qui reste de l’arsenal
du régime libyen déchu. Les armes transitent
par les postes frontaliers réguliers, à la faveur d’un déficit de contrôle évident,
ou à travers des pistes sahariennes
éloignées et connues de tous…. sauf de l’armée et de la police. Hannibal Genséric
Sami Bayoudh a publié dans TOUNES (OFFICIEL)
RépondreSupprimerSami Bayoudh
6 avril 15:47
VENTE DE LA RAFFINERIE DE SKHIRA .
VENTE DES GISEMENTS MINIERS .
VENTE DE L'USINE DE MÉTALLURGIE.
VENTE DES HÔTELS
Si l'on considère que le tourisme comme l'un des piliers de l'économie tunisienne , puisque 500 mille tunisiens travaillent dans ce secteur et 1500 tunisiens sont indirectement liés à ce secteur ,
donc , c'est un secteur vital qui touche 2 millions de tunisien, alors :
Pourquoi notre gouvernement ne fait rien pour relancer ce secteur ?
Au contraire , le fait de fermer les yeux sur les dépassements des salafistes et des LPR (l'anarchie , la terreur et la violence qu'ils ont semé dans le pays ) a abouti à faire fuir les touristes de telle sorte que plusieurs établissements hôteliers ont du " fermer boutique".
Tout ceci s'explique par le fait que notre gouvernement veut pousser les propriétaires à vendre leur hôtel .
Pourquoi??
Pour que les qataris , les turcs et les saoudiens viennent les acquérir .