On dépeint l’État islamique (EI) comme un ennemi des États-Unis et du monde occidental.
Avec le soutien de la Grande-Bretagne, l’indéfectible allié des États-Unis, le président Barack Obama a ordonné une série de
bombardements étasuniens sur l’Irak et la Syrie visant apparemment à vaincre l’armée rebelle de l’EI.
« Nous ne renoncerons pas à notre volonté de faire face à l’État islamique [...] Si les terroristes pensent que
nous allons faiblir face à leurs menaces, ils ne peuvent pas être davantage dans l’erreur. »
(Barack Obama et David Cameron, Strengthening the NATO alliance, lettre d’opinion publiée dans le Times
de Londres, 4 septembre 2014, c’est l’auteur qui souligne.)
Mais qui est derrière le projet de l’État islamique?
Par une
cruelle ironie du sort, les rebelles de l’État islamique, anciennement
connu sous le nom « État islamique en Irak et au
Levant » (EIIL) étaient jusqu’à tout récemment présentés comme « des
combattants de la liberté de l’opposition » en Syrie, dévoués au
« rétablissement de la démocratie »
et au renversement du gouvernement laïc de Bachar al-Assad.
Et qui était derrière l’insurrection djihadiste en Syrie?
Ceux qui ont ordonné les bombardements sont ceux qui sont derrière le projet de califat.
Les
milices de l’EI, qui sont actuellement la cible présumée d’une campagne
de bombardements des États-Unis et de l’OTAN en
vertu d’un mandat de « lutte au terrorisme », ont été et sont
toujours soutenues clandestinement par les États-Unis et leurs alliés.
Autrement
dit, l’État islamique a été créé par le renseignement étasunien , avec
le soutien du MI6 britannique, du Mossad
israélien, de l’Inter-Services Intelligence (ISI) pakistanais et
l’Al Mukhabarat Al A’amah de l’Arabie saoudite (رئاسة الاستخبارات العامة
ou General Intelligence Presidency (GIP) en
anglais). Par ailleurs, selon des sources du renseignement israélien
(Debka), l’OTAN, en liaison avec le haut commandement turc, était
impliqué dans le recrutement de mercenaires djihadistes
dès le début de la crise syrienne en mars 2011.
En ce qui concerne l’insurrection syrienne, les combattants de l’État islamique ainsi que le Front Al-Nosra, des forces
djihadistes affiliées à d’Al-Qaïda, sont les fantassins de l’alliance militaire occidentale. Ils
sont secrètement soutenus par les États-Unis, l’OTAN et Israël. Leur
mandat
consiste à mener une insurrection terroriste contre le gouvernement
de Bachar al-Assad. Les atrocités commises par les combattants de l’État
islamique en Irak sont similaires à celles
commises en Syrie.
En
raison de la désinformation médiatique, l’opinion publique occidentale
n’est pas au courant que dès le tout début, les terroristes
de l’EI ont été soutenus par les États-Unis et leurs alliés.
Les
meurtres de civils innocents par les terroristes de l’État islamique en
Irak sont utilisés afin de créer un prétexte et une
justification en faveur d’une intervention militaire étasunienne
pour des raisons humanitaires. Les bombardements ordonnés par Obama,
cependant, ne sont pas destinés à éliminer l’État
islamique, qui constitue un « atout du renseignement »
étasunien. Bien au contraire, les États-Unis visent la population civile
ainsi que le mouvement de résistance irakien.
Le rôle de l’Arabie saoudite et du Qatar
Fait
amplement documenté, le soutien des États-Unis et de l’OTAN à l’État
islamique est acheminé clandestinement par les plus fidèles
alliés des États-Unis, à savoir le Qatar et l’Arabie saoudite. Les
médias occidentaux ont reconnu que Riyad et Doha, agissant en liaison
avec Washington et en son nom, ont joué (et jouent
toujours) un rôle central dans le financement de l’État islamique,
ainsi que dans le recrutement, la formation et l’endoctrinement
religieux des forces mercenaires terroristes déployées en
Syrie.
Selon le Daily Express de Londres : « Ils [les terroristes de l'EI] avaient de l’argent et des armes fournies
par le Qatar et l’Arabie saoudite. »
« La plus importante source de financement de l’EI à ce jour provient des pays du Golfe, principalement de l’Arabie saoudite mais aussi du Qatar, du Koweït et des Émirats arabes unis »(Selon le Dr Günter Meyer, directeur du Centre de recherche sur le Monde arabe à l’Université de Mayence, en Allemagne, Deutsche Welle )
Ces fonds ont été acheminés aux terroristes de l’EI qui se battent contre les forces gouvernementales en Syrie:
Selon Robert Fisk, le projet de califat « a
été financé par l’Arabie saoudite » :
Voici la plus récente contribution monstrueuse de l’Arabie saoudite à l’histoire mondiale : le Califat islamiste sunnite en Irak et au Levant, conquérant de Mossoul et Tikrit – et de Racca en Syrie – et peut-être de Bagdad, « humiliateurs » ultimes de Bush et d’Obama.D’Alep, dans le nord de la Syrie, jusqu’aux environs la frontière irako-iranienne, les djihadistes de l’EIIL et autres groupuscules divers payés par les wahhabites saoudiens, et des oligarques koweïtiens, règnent maintenant sur des milliers de miles carrés. (Robert Fisk, The Independent, 12 juin 2014)
En 2013, dans le cadre de son recrutement de terroristes, l’Arabie saoudite a pris l’initiative de libérer des condamnés à mort
incarcérés dans les prisons saoudiennes (1). Une note confidentielle a révélé que les prisonniers étaient « recrutés” » pour rejoindre les milices djihadistes (y compris
Al-Nosra et l’EIIL) afin de lutter contre les forces gouvernementales en Syrie. On aurait offert une entente aux prisonniers –
rester et être exécuté ou lutter contre Assad en Syrie. Dans le
cadre de l’entente, on offrait aux prisonniers un « pardon et une
allocation mensuelle pour leurs familles, autorisées
à demeurer dans le royaume sunnite ». Les responsables saoudiens leur auraient
donné le choix : décapitation ou djihad?
En tout, des détenus de Tunisie, du Yémen, de la Palestine, de l’Arabie saoudite, du Soudan, de la Syrie, de la Jordanie, de la Somalie, de l’Afghanistan, de l’Égypte, du Pakistan, de l’Irak et du Koweït ont choisi d’aller combattre en Syrie. (Voir Global Research, 11 septembre 2013)
En tout, des détenus de Tunisie, du Yémen, de la Palestine, de l’Arabie saoudite, du Soudan, de la Syrie, de la Jordanie, de la Somalie, de l’Afghanistan, de l’Égypte, du Pakistan, de l’Irak et du Koweït ont choisi d’aller combattre en Syrie. (Voir Global Research, 11 septembre 2013)
Volte-face
Alors qu’ils ont (et qu'ils continuent) activement contribué au financement de l’État islamique, sans compter qu’ils ont recruté et formé des terroristes au nom de Washington, l’Arabie saoudite et les États du Golfe ont promis d’appuyer fermement la campagne militaire d’Obama, « d’avilir et finalement détruire » l’État islamique. L’Arabie saoudite a fini par comprendre que le groupe État islamique constitue aussi une menace sérieuse pour son pays, et qu’il ne s’agit pas d’un mouvement sunnite traditionnel.
Recrutement de « terroristes modérés »
Dans le
cadre de cet accord, la famille Al-Saoud sera « l’hôte d’un centre de
formation pour des milliers de combattants rebelles
syriens qui luttent à la fois contre l’État islamique et contre le régime
du président Bachar al-Assad ». Cette proposition est fausse et
absurde. Jusqu’au 9 septembre, l’Arabie saoudite a
« officiellement » soutenu l’État islamique contre le gouvernement
de Bachar Al-Assad, et on lui a maintenant confié le recrutement de
djihadistes pour combattre l’État islamique. Les
médias n’ont toutefois pas réussi à relier les points et à découvrir
le grand mensonge.
Il s’agit d’un projet diabolique : les artisans de l’État islamique ont informé le monde qu’ils « se lancent à la
poursuite » de leurs propres terroristes dans le cadre d’une opération de contreterrorisme.
Bien que
ces actions soient menées sous la bannière de la « guerre mondiale au
terrorisme », les États-Unis n’ont pas
l’intention de cibler leurs propres brigades terroristes de l’EI,
intégrées par des forces spéciales et les services de renseignement
occidentaux. En réalité, la seule campagne crédible et
efficace contre les terroristes islamiques de l’EI est menée par les
forces gouvernementales syriennes.
Inutile
de dire que le financement et l’appui des États-Unis, de l’OTAN, de
l’Arabie saoudite et du Qatar continueront. L’objectif
n’est pas de détruire l’État islamique, tel que l’a promis Obama. Il
s’agit plutôt d’un processus de déstabilisation et de destruction de
l’Irak et de la Syrie, chapeauté par les
États-Unis. La campagne contre l’État islamique est utilisée pour
justifier le bombardement des deux pays en ciblant principalement les
civils.
Le but ultime est de déstabiliser l’État-nation que constitue l’Irak et de déclencher sa partition en trois entités distinctes. [Le même objectif est planifié pour la Syrie, dont une partie, le Golan, sera intégre définitivement à Israël.]
L’objectif
stratégique général des États-Unis et de l’OTAN consiste à déstabiliser
toute la région du Moyen-Orient, de l’Afrique du
Nord, de l’Asie centrale et du Sud, incluant l’Iran, le Pakistan et
l’Inde.
Michel Chossudovsky
Article original : “Going After” the Islamic
State. Guess Who is Behind the Caliphate Project?
Michel Chossudovsky est un économiste canadien,
professeur à la faculté des sciences sociales de l'université d'Ottawa
professeur à la faculté des sciences sociales de l'université d'Ottawa
(1) Nous avons vu qu'en Tunisie, les islamistes au pouvoir ont la même pratique de chantage vis à vis des prisonniers de droit commun. Ils sont immédiatement libérés s'ils acceptent de partir "en stage de formation" en Libye, pour ensuite aller combattre en Syrie via la Turquie. Une compensation financière leur est généreusement octroyée, versée par le Qatar.
De Kiev à Damas, la même folie d'Obama
On sentait évidemment le coup venir depuis des semaines.
Destinées à émouvoir la ménagère de plus de 50 ans et le militant de
base de l’UMPS mondial, les fausses décapitations de citoyens US (1)
puaient en effet le casus belli à plein nez. Stopper la
barbarie de l’EI/Daech par des frappes forcément chirurgicales en Irak
et en Syrie ? Vaste plaisanterie quand nombre de pays de la coalition
montée à la hâte par Washington, pour se la jouer « communauté internationale »,
figurent parmi ses principaux bailleurs de fonds. Vaste fumisterie,
lorsque, sous prétexte de sauver des minorités dont on favorise le
martyre depuis des années, on cherche surtout à achever la trop
résistante légalité syrienne, pour affaiblir la Russie et permettre au
Bloc atlantiste de conserver son hégémonie mondiale.
Un instrument aussi
Daech ou EI, ou ISIS comme on veut, c’est d’abord le résultat de la
deuxième guerre d’Irak et de la dissolution de l’armée de Saddam par le
proconsul américain Bremer. Une opération accessoirement lancée elle
aussi sans l’aval de l’ONU, elle aussi avec une coalition de bouffons et
de petits pays clients, à qui on a tordu les bras.
Daech ou EI, ou ISIS comme on veut, c’est ensuite le financement et
l’armement durant trois ans de groupuscules terroristes en Syrie sous
couvert de pseudo révolution. Et cela sous les acclamations de
l’Occident américanisé et de sa machine de propagande bien huilée.
Daech ou EI, ou ISIS comme on veut, c’est enfin, idéologiquement parlant, le résultat de 100 ans de délire wahhabite saoudien. Cette Arabie saoudite si chère au cœur de notre Bloc atlantiste, dépendance à l’or noir oblige, et pourtant matrice idéologique de ce terrorisme sunnite contre lequel on prétend se défendre.
Daech ou EI, ou ISIS comme on veut, c’est enfin, idéologiquement parlant, le résultat de 100 ans de délire wahhabite saoudien. Cette Arabie saoudite si chère au cœur de notre Bloc atlantiste, dépendance à l’or noir oblige, et pourtant matrice idéologique de ce terrorisme sunnite contre lequel on prétend se défendre.
Mais Daech ou EI, ou ISIS comme on veut, et la franchise al-Qaïda
avant lui, c’est aussi un instrument pour le Système atlantiste.
Car dans la version ultime de la terreur pseudo-islamiste (2) qui nous est proposée aujourd’hui, l’horreur atteint un tel degré qu’elle permet désormais toutes les guerres, toutes les frappes, tous les assassinats et toutes les opérations de regime change rêvées par le Système atlantiste, et cela au mépris de la légalité internationale et de la souveraineté des nations.
Car dans la version ultime de la terreur pseudo-islamiste (2) qui nous est proposée aujourd’hui, l’horreur atteint un tel degré qu’elle permet désormais toutes les guerres, toutes les frappes, tous les assassinats et toutes les opérations de regime change rêvées par le Système atlantiste, et cela au mépris de la légalité internationale et de la souveraineté des nations.
Car avec ce cynisme affolant et cette inculpabilité qui sont aussi sa
marque de fabrique, ce Système, bien que totalement dépassé par
l’ampleur soudaine du monstre qu’il a contribué à créer, cherche tout de
même à tirer profit de la situation.
Un Grand Jeu contre le BRICS
Ce n’est donc pas un hasard si on a largement traîné les pieds en
attendant les premiers succès concrets de Daech sur le terrain.
Ce n’est donc pas un hasard si des frappes d’une ampleur sans précédent sont désormais menées en Syrie, un an presque jour pour jour après une première tentative avortée (3) de lancer une guerre dans ce pays.
Ce n’est donc pas un hasard si des frappes d’une ampleur sans précédent sont désormais menées en Syrie, un an presque jour pour jour après une première tentative avortée (3) de lancer une guerre dans ce pays.
Ce n’est donc pas un hasard si, au premier jour de ces frappes,
Israël, qui devrait pourtant craindre le pire de Daech, a jugé bon d’abattre un avion de chasse syrien qui opérait justement contre la nébuleuse terroriste.
L’idée folle, derrière cette vertueuse campagne atlantiste, est
probablement d’y voir l’opportunité d’accélérer l’effondrement du régime
de Damas, dans l’espoir d’une recomposition favorable au Système
atlantiste. Une recomposition qui permettrait de casser l’axe
Iran-Syrie (4) et d’infliger ainsi un sérieux revers à la Russie, qui pourrait perdre le contrôle de sa base maritime de Tartous (5).
Et c’est là que s’opère la jonction entre l’Ukraine et Daech, dans le
Grand Jeu du Système américaniste pour casser la Russie, et ce
faisant, pour contrer la montée en puissance des pays du BRICS (6).
« Guerre contre le terrorisme 2.0 »
Enfin, accessoirement, l’avènement de ce nouveau fléau, et la «guerre perpétuelle contre le terrorisme 2.0» qu’il impose, va nécessairement favoriser l’avènement du totalitarisme que nous redoutions en 2012 déjà, dans notre essai «De la bataille contre le Système» (7). Déjà, la censure d’internet est en marche (8),
ne reste plus qu’à attendre les inévitables attentats qui vont survenir
ici et là au cœur du Bloc, et sa riposte en matière de restriction des
libertés.
Dans sa folle entreprise pour «persévérer dans son être» et maintenir son hégémonie, le Système atlantiste a ainsi allumé partout des incendies qu’il ne contrôle plus.
Des incendies qui vont chaque jour le contraindre à se pervertir
lui-même un peu plus, jusqu’à renier et invertir toutes les valeurs
qu’il prétend défendre, et dont il se réclame.
Jusqu’à la tyrannie ou l’effondrement.
Pierre Vaudan
(1) Sur les fausses décapitations (même les grands merdias ont dû en parler)
(2) Hassan Nasrallah, sur la nature de Daech
(3) Première tentative avortée de guerre contre la Syrie
(4) Sur l’axe Iran-Syrie
(5) Pourquoi l’Amérique veut-elle toujours la chute de Bashar al Assad ?
(6) Enfumage ukrainien : contre propagande
(7) De la bataille contre le Système
(8) La censure d’internet votée en France
Commentaires d'Hannibal GENSERIC
1- Comme nous l’avons dit à maintes reprises, Al-Qaïda en Irak puis l’EIIL/Daesh/EI sont des créations à 100% des services de l’Occident et de l’OTAN. Financés par les royaumes médiévaux du Golfe, Arabie Saoudite en tête, armés et entraînés par la CIA, MI6, Mossad, DGSE et les forces spéciales de l’OTAN, hébergés dans des camps d’entraînement en Turquie (OTAN), Jordanie et Syrie, les terroristes islamistes sont les sicaires de l’OTAN.
Bombarder l’Irak et la Syrie ne sert absolument à rien. Par contre, éliminer l’EI est très simple: que l’Occident
arrête de le financer et de l’entraîner via les filières terroristes
qu’il a créées à cet effet.
Les bombardements ont principalement été effectués depuis le Golfe persique sur la ville de Raqqa. Or, l’Émirat islamique s’était retiré de Raqqa deux jours auparavant et avait avancé en prenant une vingtaine de villages kurdes syriens.
Il semble donc que le véritable objectif n’était pas l’Émirat islamique, mais une autre entité nommée par le Renseignement US le « Groupe Khorasan ». Khorasan est le nom médiéval de l’Afghanistan et d’une partie de l’Iran. Il y a cinq jours, le directeur national du Renseignement US, James Clapper, avait pour la première fois cité ce groupe, assurant qu’il était composé d’anciens d’Afghanistan et qu’il recrutait des jihadistes en Syrie pour combattre sur le sol occidental. L’existence de ce groupe n’est attestée par aucune autre source. S'agit-il d'une autre arnaque US ?
2- Le 23 septembre 2014, les États-Unis et des membres
du Conseil de coopération du Golfe (Arabie saoudite, Bahrein, Emirats
arabes unis, Jordanie et Qatar) ont bombardé "des objectifs terroristes"
en Syrie.
Officiellement, il s’agissait de détruire les centres de commandement de l’Émirat islamique.Les bombardements ont principalement été effectués depuis le Golfe persique sur la ville de Raqqa. Or, l’Émirat islamique s’était retiré de Raqqa deux jours auparavant et avait avancé en prenant une vingtaine de villages kurdes syriens.
Il semble donc que le véritable objectif n’était pas l’Émirat islamique, mais une autre entité nommée par le Renseignement US le « Groupe Khorasan ». Khorasan est le nom médiéval de l’Afghanistan et d’une partie de l’Iran. Il y a cinq jours, le directeur national du Renseignement US, James Clapper, avait pour la première fois cité ce groupe, assurant qu’il était composé d’anciens d’Afghanistan et qu’il recrutait des jihadistes en Syrie pour combattre sur le sol occidental. L’existence de ce groupe n’est attestée par aucune autre source. S'agit-il d'une autre arnaque US ?
3- L’armée de l’air syrienne a voulu bombarder les
positions d’al-Nosra dans les hauteurs du Golan où ce groupe est en train d’ouvrir un couloir de la Jordanie vers le Liban et de préparer des attaques sur Damas
à partir de la ligne de démarcation entre Israël et la Syrie. Israël,
dans un effort de soutien évident en faveur du plan d’al-Nosra, a abattu
l’avion syrien SU-24 en utilisant des missiles Patriot US. Bien que les
forces israéliennes aient allégué du viol de leur frontière, le site où l'avion est tombé était loin de la frontière israélienne, car il est près de Kanaker, en Syrie, à mi-chemin entre la ligne de démarcation et Damas.
4- Le Conseil de sécurité a adopté une résolution contraignante pour endiguer le flot des jihadistes étrangers en Syrie et Irak et contrer la menace qu'ils représentent pour leur pays d'origine. Aux termes de la résolution, les gouvernements seront tenus de "prévenir et empêcher le recrutement et les déplacements" d'individus qui tentent de se rendre à l'étranger "dans le but de planifier ou de participer à des actions terroristes" ou d'y recevoir un entraînement.
4- Le Conseil de sécurité a adopté une résolution contraignante pour endiguer le flot des jihadistes étrangers en Syrie et Irak et contrer la menace qu'ils représentent pour leur pays d'origine. Aux termes de la résolution, les gouvernements seront tenus de "prévenir et empêcher le recrutement et les déplacements" d'individus qui tentent de se rendre à l'étranger "dans le but de planifier ou de participer à des actions terroristes" ou d'y recevoir un entraînement.
Un bon point pour la Syrie et pour l'Irak.
5- Qui a formé ces rebelles islamistes de l’EIIL ? Rappels.
En Mars 2013, Der Spiegel rapporte que des instructeurs des forces des opérations spéciales américaines avaient été déployés, depuis Février 2012, à la base militaire de Safawi, dans le nord de la Jordanie. Comme par coïncidence, le déploiement militaire américain en Jordanie s’est produit juste après la rencontre entre Hillary Clinton et le roi Abdallah II de Jordanie qui a eu lieu le 18 Janvier 2012.
Les États-Unis ont formé en Jordanie, dans la période 2012-2013, plus de 200 rebelles, dont des membres de l’Etat islamique d’Irak et du Levant, en particulier dans l’utilisation des armes antichars et dans les combats de guérilla urbaine. Par la suite, le quotidien The Guardian a complété l’information de Der Spiegel, en affirmant que d’autres séries de rebelles islamistes avaient été préparées par des instructeurs des forces spéciales britanniques et françaises dans une autre base dans le sud de la Jordanie.
Pour compléter ces informations, la publication wnd.com a révélé l’existence d’un troisième camp de formation du groupe Etat islamique d’Irak et du Levant (EIIL), en plus des deux en Jordanie, encadré par des instructeurs des armées des États-Unis, de la Grande Bretagne et de la France.
Les combattants de l’EIIL ont surpris par leur équipement, aussi performant que celui de l’armée irakienne. Ils sont équipés d’uniformes de camouflage américains, avec des gilets pare-balles et sont dotés d’appareils américains de vision nocturne AN/PVS-7. Les armes individuelles sont composées de fusil d’assaut M-16 avec des lance-grenades M-203 cal. 40 mm déjà montés, et des mitrailleuses M60 E3. C’est l’équipement standard des fantassins américains. La défense AA est assurée par des missiles portables américains FIM-92C Stinger, et la mobilité des sous-unités de l’EIIL est facilitée par plusieurs moyens blindés tels les Humvee, les MRAP et les APC. De plus, l’EIIL a été équipé par les Américains de missiles antichars 9M133 Kornet à guidage laser, de lance-grenades portables RL90 M95 fabriqués en Croatie.
5- Qui a formé ces rebelles islamistes de l’EIIL ? Rappels.
En Mars 2013, Der Spiegel rapporte que des instructeurs des forces des opérations spéciales américaines avaient été déployés, depuis Février 2012, à la base militaire de Safawi, dans le nord de la Jordanie. Comme par coïncidence, le déploiement militaire américain en Jordanie s’est produit juste après la rencontre entre Hillary Clinton et le roi Abdallah II de Jordanie qui a eu lieu le 18 Janvier 2012.
Les États-Unis ont formé en Jordanie, dans la période 2012-2013, plus de 200 rebelles, dont des membres de l’Etat islamique d’Irak et du Levant, en particulier dans l’utilisation des armes antichars et dans les combats de guérilla urbaine. Par la suite, le quotidien The Guardian a complété l’information de Der Spiegel, en affirmant que d’autres séries de rebelles islamistes avaient été préparées par des instructeurs des forces spéciales britanniques et françaises dans une autre base dans le sud de la Jordanie.
Pour compléter ces informations, la publication wnd.com a révélé l’existence d’un troisième camp de formation du groupe Etat islamique d’Irak et du Levant (EIIL), en plus des deux en Jordanie, encadré par des instructeurs des armées des États-Unis, de la Grande Bretagne et de la France.
Les combattants de l’EIIL ont surpris par leur équipement, aussi performant que celui de l’armée irakienne. Ils sont équipés d’uniformes de camouflage américains, avec des gilets pare-balles et sont dotés d’appareils américains de vision nocturne AN/PVS-7. Les armes individuelles sont composées de fusil d’assaut M-16 avec des lance-grenades M-203 cal. 40 mm déjà montés, et des mitrailleuses M60 E3. C’est l’équipement standard des fantassins américains. La défense AA est assurée par des missiles portables américains FIM-92C Stinger, et la mobilité des sous-unités de l’EIIL est facilitée par plusieurs moyens blindés tels les Humvee, les MRAP et les APC. De plus, l’EIIL a été équipé par les Américains de missiles antichars 9M133 Kornet à guidage laser, de lance-grenades portables RL90 M95 fabriqués en Croatie.
6- Fidel Castro confirme : "Le Mossad a crée l'état islamique ISIS"
L'ancien
dirigeant cubain affirme que le sénateur américain John McCain a
collaboré avec le Mossad pour créer le groupe
terroriste Etat islamique. L’ancien dirigeant cubain Fidel Castro
s’est exprimé ce lundi en disant que l’agence de renseignement
israélienne Mossad était derrière l’État islamique (ISIS), un
groupe terroriste, selon l’AFP.
Les allégations de Castro ont été faites dans une colonne publiée dans les médias cubains dans laquelle il a fustigé les États-Unis et l’Europe, et les a accusés de bellicisme. Il a aussi comparé les représentants de l’alliance militaire de l’OTAN aux SS nazis.
Castro a également attaqué le sénateur américain John Mc Cain sur la politique des États-Unis au Moyen -Orient, l’appelant «l’allié le plus inconditionnel d’Israël».
Il a choisi Mc Cain, le candidat républicain à la présidentielle de 2008, disant qu’il avait soutenu l’agence de renseignement du Mossad et «participé avec ce service dans la création de l’Etat islamique, qui contrôle aujourd’hui une partie importante et vitale de l’Irak et aurait un tiers de la Syrie ».
Il a accusé l’Occident de « cynisme », et a déclaré qu’il était devenu «un symbole de la politique impérialiste», selon l’AFP. En ce qui concerne l’OTAN, Castro a déclaré que les représentants de l’alliance rappelaient l’Allemagne nazie :
Il a signé plus tard un manifeste international « soutenir la Palestine » demandant à Israël de respecter les résolutions des Nations Unies et de se retirer de «Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est. »
Les allégations de Castro ont été faites dans une colonne publiée dans les médias cubains dans laquelle il a fustigé les États-Unis et l’Europe, et les a accusés de bellicisme. Il a aussi comparé les représentants de l’alliance militaire de l’OTAN aux SS nazis.
Castro a également attaqué le sénateur américain John Mc Cain sur la politique des États-Unis au Moyen -Orient, l’appelant «l’allié le plus inconditionnel d’Israël».
Il a choisi Mc Cain, le candidat républicain à la présidentielle de 2008, disant qu’il avait soutenu l’agence de renseignement du Mossad et «participé avec ce service dans la création de l’Etat islamique, qui contrôle aujourd’hui une partie importante et vitale de l’Irak et aurait un tiers de la Syrie ».
Il a accusé l’Occident de « cynisme », et a déclaré qu’il était devenu «un symbole de la politique impérialiste», selon l’AFP. En ce qui concerne l’OTAN, Castro a déclaré que les représentants de l’alliance rappelaient l’Allemagne nazie :
« Beaucoup de gens sont surpris quand ils entendent les déclarations faites par certains porte-paroles d’Europe pour l’OTAN quand
ils parlent avec le style et le visage de la SS nazie»
« L’empire basé sur la cupidité d’Adolf Hitler est entré dans l’histoire avec pas plus de gloire que l’encouragement fourni aux
gouvernements agressifs et bourgeois de l’OTAN, ce qui les rend la risée de l’Europe et du monde», a ajouté Castro.
Le mois dernier, Castro a comparé l’opération militaire israélienne dans la bande de Gaza à une «forme dégoûtante de fascisme
».
Il a signé plus tard un manifeste international « soutenir la Palestine » demandant à Israël de respecter les résolutions des Nations Unies et de se retirer de «Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem-Est. »
Hannibal GENSERIC