Dans de précédents articles ( Le "nikah djihadiste"
ou la prostitution halal, Viols
impunis en terre d'islam, Viols
esclavage et pédophilie en Arabie, Barbarie islamiste et viols collectifs, Syrie : viol et nettoyage ethnique, Le djihad sexuel – Jusqu'à
l'horreur ), nous avons vu quelques facettes de la perversion
sexuelle des islamistes en Tunisie, en Algérie, en Syrie, au Soudan et dans
tous les pays où cette engeance islamiste sévit ou a sévi. En ce moment, les hordes de l’Etat islamique (EI) qui
opèrent en Irak et en Syrie réduisent à l’esclavage sexuel des milliers de
femmes capturées comme « butin de guerre ».
On place les prisonnières dans une sorte de Bordels Militaires
de Campagne (que l’armée française connaissait sous le sigle BMC) et on les
fait « servir » aux terroristes islamistes. Des journalistes
britanniques ont appris que certains de ces bordels sont gérés par des femmes
musulmanes ayant des passeports européens.
|
Marché aux esclaves / Irak / 2014 |
La militante irakienne des droits de l’homme Hannah
Eduard raconte les détails de cette histoire à La Voix de la Russie.
- Les médias annoncent que les combattants de l’EI
assujettissent des femmes en Irak pour les vendre ensuite. Ces informations,
sont-elles vraies ou non?
- Pareilles nouvelles ont commencé à paraître
immédiatement après la prise de Mossoul . On enlève des jeunes filles et des
adolescentes, principalement des chrétiennes et des yézidis. Nous avons bientôt
appris que ces filles sont vendues comme esclaves. Nous avons tenté
d’enregistrer officiellement des cas de traite des esclaves mais ce processus
ne se déroule pas ouvertement en pleine rue. Le commerce s’effectue
essentiellement à l’intérieur de l’EI/Daesh dont les caïds vendent les femmes
capturées aux simples combattants. Mais les esclaves sont aussi parfois vendues
à des personnes étrangères qui sont prêtes à payer. On sait notamment que des
habitants de Mossoul ont réussi à libérer certaines filles en les rachetant
tout simplement aux islamistes.
Après cela, un autre problème surgit: comment
rééduquer les prisonnières libérées car la plupart d’entre elles ont subi des
violences sexuelles. Ainsi, une fille a raconté que tous les 18 jours on la «
mariait » à un nouveau combattant . De nombreuses filles ont été tuées à leur
retour à domicile par leurs propres parents : lorsqu’elles ont été violées, on
les considère comme étant l’opprobre de la famille. Nous oeuvrons pour détruire
ces clichés et prévenir pareils cas.
- Savez-vous quelque chose sur les enfants enlevés
dans les régions contrôlées par les islamistes?
- On recrute des garçons depuis 14 ans pour les
apprendre à combattre et cela ne fait que déformer leurs âmes. Car les cadavres
en décomposition, les corps mutilés et les blessés ne sont pas un bon spectacle
pour un psychisme fragile. Les enfants sont en général le plus touchés par les
évènements actuels. Il y a notamment des informations sur une petite fille
nommée Christina. Les islamistes l’ont enlevée il y a un certain temps et ils
la retiennent toujours en captivité. Son père et sa mère tâchent de la libérer
mais sans succès pour le moment.
|
Cerveau islamiste |
Les combattants prennent aussi des mesures éducatives
selon leur propre définition. Ils peuvent par exemple faire sortir du rang un
adolescent qui a été pris avec des cigarettes et commencer à lui casser les
doigts des mains sous les yeux de tous (il est interdit de fumer dans les
territoires envahis par l’EI, ndlr). Les enfants deviennent témoins d’un
traitement cruel infligé à d’autres enfants. La cruauté brise le psychisme ou
mutile l’enfant.
Esclave sexuelle de l'EI à 17 ans, elle raconte
Une jeune Yézidi de 17 ans, détenue par l'État islamique avec quarante
autres femmes et petites filles, témoigne des abus quotidiens dont elles
sont toutes l'objet depuis que les terroristes islamistes les utilisent
comme esclaves sexuelles.
Le 3 août dernier, Mayat (nom d'emprunt, ndlr) était enlevée par des
jihadistes de l'État islamique (alias DAESH) lors d'une offensive contre la ville de
Sinjar au nord de l'Irak. Aujourd'hui encore otage, elle subit les
assauts sexuels quotidiens de ses geôliers dans un village près de
Mossoul.
Des otages équipées de GSM
"Si j'ai
demandé que mon véritable nom ne soit pas publié, c'est parce que je
ressens trop de honte vis-à-vis de ce que l'on me fait faire ici. Une
partie de moi voudrait mourir mais l'autre partie caresse toujours
l'espoir d'être un jour sauvée et de pouvoir embrasser à nouveau mes
parents". Voilà les terribles propos de l'adolescente tels
qu'enregistrés par un journaliste de La Repubblica. Le quotidien italien
a en effet pu contacter la jeune fille par téléphone pour l'interviewer
grâce au numéro de GSM que ses parents (qui se trouvent actuellement
dans un camp de réfugiés kurdes) lui ont communiqué.
Faire régner la terreur en les forçant à raconter
Une
interview téléphonique d'une otage de l'EI dans la presse occidentale
peut surprendre. Mais Mayat explique que là aussi, il s'agit de la
volonté de ses ravisseurs. Dans un premier temps, tous les téléphones
portables des jeunes filles et femmes kidnappées ont été saisis. Mais
les jihadistes ont "changé de stratégie", explique-t-elle, en décidant
de rendre les GSM aux esclaves sexuelles afin qu'elles soient pour le
monde une vitrine de la terreur chère à l'État islamique. Les jeunes
femmes racontent en effet les viols, les coups, l'enfer vécu et
pérennisent de la sorte la peur de l'EI qui règne dans la région et dans
le monde.
Des "surhommes"
"Pour nous
détruire encore plus, ils nous forcent à raconter à nos parents les
détails sordides des atrocités qu'ils nous font subir. Ils se moquent de
nous et se sentent indestructibles. Ils se prennent pour des surhommes
mais ce ne sont que des individus sans coeur".
Les enfants abusées devant leurs mères
La
bestialité des islamistes n'a pas de limite. "Nos tortionnaires
n'épargnent personne. Ni les femmes avec des enfants en bas-âge pas plus
que les petites filles de moins de douze ans. Certaines fillettes sont
devenues muettes à force d'être abusées et ont été emmenées par les
jihadistes. Beaucoup de mères ont tenté de se suicider après ça".
Viols collectifs trois fois par jour
Mayat
explique aussi à La Repubblica les circonstances de ces odieux viols.
Les femmes sont emmenées au premier étage du bâtiment pour être violées.
Les membres de l'EI procèdent à des viols collectifs sur chaque femme,
différents groupes de jihadistes se succédant trois fois par jour. "Ils
nous traitent comme des esclaves. Ces hommes nous battent et nous
menacent de mort si nous osons résister. Parfois j'espère qu'ils me
frappent assez fort pour me tuer", relate Mayat.
Marquées à vie
Les
violeurs sont tantôt des combattants vieux et aguerris, tantôt de très
jeunes soldats qui viennent d'arriver de Syrie. "Si ces tortures
devaient prendre fin un jour, ma vie sera toujours marquée par les
horreurs qui ont eu lieu ici. Même si je devais survivre à tout cela, je
ne sais pas comment je pourrais rayer de ma mémoire les abominations
dont j'ai été l'objet", témoigne encore l'adolescente.
Supplier d'être abattues
"Nous
avons déjà demandé à de nombreuses reprises à nos geôliers de nous
exécuter. Mais ils refusent car apparemment nous avons trop de "valeur"
pour eux. Nous sommes leur butin de guerre, leurs choses. Mon seul
espoir est que les Peshmerga (combattants kurdes armés) viennent nous
délivrer. Je sais que les Américains bombardent. Je veux qu'ils se
dépêchent et éradiquent l'EI parce que je ne sais pas combien de temps
encore je vais pouvoir supporter tout ça. Ils ont déjà assassiné mon
corps. Maintenant ils vont tuer mon âme", conclut Mayat, 17 ans, pour
achever son déchirant témoignage.
Le leader de DAECH sodomise chaque nouvelle recrue pour l'initier aux "us et coutumes" de la secte
Une vidéo qui circule sur Internet montre ce qui semble être
un interrogatoire mené par un responsable irakien sur un terroriste de
l’EIIL qui a perpétré 7 décapitations. L’interrogateur pose des
questions au détenu concernant son recrutement forcé dans l’EIIL et les
actes barbares qui s’en sont suivi.
Le terroriste fait des révélations sur d’autres points d’ombre concernant l’État Islamique : les actes de sadisme et la sodomie.
Shoebat.com a traduit la vidéo dans laquelle la recrue explique qu’il a fait partie d’un groupe de 11 hommes qui ont été ravagés par le « prince » de l’EIIL.
Il décrit ce leader de l’EIIL comme portant une barbe teinte au
henné, et de corpulence mince, ce qui semble correspondre au commandant
terroriste Abu Ala’. Ce dernier a émis une fatwa lui permettant de marier et de sodomiser ses
recrues hommes (1), tout comme cela s’est produit pour les innombrables femmes et
filles kidnappées et violées par leurs ravisseurs islamistes. La seule
exception à cette fatwa est qu’aucun de ces hommes n’a le droit de le
sodomiser en retour.
Ce témoignage corrobore un documentaire diffusé par une chaîne de
télévision kurde en août, et qui affirmait que l’EIIL violait des hommes
lors de cérémonies décrites comme étant des « mariages »,
procédant par ailleurs à l’enregistrement vidéo de ces actes afin de les
obliger à rester fidèles à l’EIIL sous peine de diffusion de ces
images.
Le combattant de l’EIIL Abdul Kareem Ibrahim Bazo a expliqué avoir eu les yeux bandés avant d’être violé :
« Environ deux semaines plus tard, ils sont venus et ont dit que
je devais les suivre. J’ai dit que je ne voulais pas. Mais ils avaient
cette vidéo compromettante. Ils ont menacé de la montrer à ma famille. »
« Je me suis évanoui. Quand j’ai repris connaissance, ils m’ont dit : tu fais désormais partie de l’EIIL. »
« Ils m’ont “marié” à 15 reprises. Ensuite, ils ont lavé ma tête
et ont mis de l’eau de Cologne sur moi. Ils m’ont dit que personne ne
rejoignait l’EIIL sans être marié. »
En Libye aussi...
D’après des informations confirmées
en provenance de Libye, les milices islamistes ont recours au viol
systématique des femmes et des jeunes filles, forçant des centaines de
familles à fuir le pays. Ces miliciens armés profitent de l’anarchie totale régnant en Libye pour organiser de
véritables descentes punitives visant les maisons de gens s’étant
exprimés pour le retrait des armes en Libye et le retour de la paix
civile. Dans la majorité des cas signalés, les miliciens islamistes ont procédé au
viol des femmes et mêmes de petites filles devant les membres de leurs
familles.
Cette situation serait surtout le fait de
milices islamistes alliés de Misrata, une ville portuaire de facto émirat autonome, laquelle ville est devenue la plus
détestée de toute la Libye.
Des centaines de familles libyennes ont
fui leurs villes et pris le chemin de l’exode. La plupart sont parties
en Tunisie (2 millions de réfugiés) ou tentent de s’établir en Algérie; au Pakistan, en Malaisie et même en Indonésie. Toutes racontent ces méfaits des milices islamistes en Libye.
Et, naturellement, en Arabie Saoudite, gardienne des "lieux saints"
"
Le mois dernier, un groupe d'extrémistes islamistes radicaux basés au
Moyen-Orient a décapité au moins 23 personnes et appliqué une
interdiction contre le christianisme par l'arrestation d'un groupe de
personnes pour la pratique de leur foi dans une maison privée." Non, il ne s'agit pas d’ISIS, mais du royaume d'Arabie
saoudite.
Malgré tout cela Human Rights Watch note que... « L'Arabie saoudite est
un allié clé des Etats-Unis et les pays européens. Les États-Unis n'ont
pas critiqué publiquement les violations saoudiennes des droits de
l'homme, sauf dans les rapports annuels. Certains membres du Congrès
américain ont exprimé leur scepticisme sur les priorités de la politique
saoudienne. Les États-Unis ont conclu un contrat de $ 60 milliards de
vente d'armes à l'Arabie saoudite, leur plus grand contrat comme jamais à
ce jour »…"
Quand on vous dit toujours, chez les Occidentaux, qu'il y a deux poids deux mesures...
Notes
(1) En Tunisie, tout le monde se rappelle de cette vidéo qui a circulé sur Internet, montrant un "futur premier ministre" islamiste se faisant sodomiser par son "émir" alors qu'il était en prison. Bien sûr, les islamistes ont crié au montage, mais les faits sont têtus. Il semble bien se confirmer que la sodomie soit le moyen pour eux de "contrôler" leurs brebis. Ceci est pratiqué dans toutes les sectes et dans tous les pays : les informations nous en donnent des exemples tous les jours. Lorsque j'étais un gosse de cinq ans, et que j'allais à l'école coranique, le meddeb (c'est à dire le maître, le formateur qui nous enseignait le coran) était souvent un violeur pédophile. Lorsqu'ils étaient mis au courant, , les parents n'avaient qu'un seul choix : retirer leur gosse de l'école et étouffer l'affaire, pour éviter le scandale. C'est toujours le meddeb qui avait raison : les gosses "sont tous des menteurs".
(2) Une avocate torturée et exécutée par l’État islamique
L’exécution de l’avocate fait suite à plusieurs attaques contre
des femmes en vue dans les zones contrôlées par Daesh. Selon l’avocate
Hanaa Edwer, connue pour son engagement en faveur des droits de l’homme,
au moins cinq autres activistes ont été tuées ces dernières semaines à
Mossoul. Les Nations unies ont affirmé par ailleurs que deux candidates
en lice à des élections de juillet dans la province de Ninive avaient
également été assassinées. Une troisième a été enlevée, mais n’a donné
aucun signe de vie rapporte le New York Times. Les
observateurs des Nations unies en Irak auraient également reçu de
nombreux rapports d’exécutions de femmes par des hommes armés d’ISIS. «
Les femmes instruites et qui travaillent semblent être particulièrement
visées », ont-ils précisé.
« Ces meurtres, ainsi que les enlèvements et l’esclavage des femmes
et des enfants, illustrent la nature toxique du groupe extrémiste », a
déclaré Zeid Ra’ad al-Hussein, haut-commissaire des Nations unies aux
droits de l’homme. Il a également attiré l’attention sur le sort de
centaines de femmes et de filles de la minorité religieuse des Yézidis
et d’autres groupes ethniques, vendues en esclavage, violées ou forcées à
se marier depuis que le groupe s’est emparé de leur région en août. «
Ces derniers assassinats, ainsi que la poursuite des enlèvements et de
la mise en esclavage de femmes et de filles, démontrent les similitudes
entre le groupe EI et d’autres tels que Boko Haram au Nigéria qui traitent les femmes d’une manière abominable », a-t-il remarqué.
(AFP)
Hannibal GENSERIC
VOIR AUSSI