mardi 2 septembre 2014

CUBA Si ! YANKEE No !

Imaginez la vie dans la nation la plus alphabétisée du monde, une nation où les soins de santé sont gratuits, universels, et offrant la meilleure qualité de vie du monde. Imaginez que dans cette nation, l’éducation (également gratuite et universelle) est non seulement considérée comme un droit fondamental, mais il est aussi qualitativement supérieur à ce que les pays les plus riches et les plus industrialisés du monde n’ont jamais connu. 

Imaginez que cette nation cherche activement (de la base sociale jusqu’au niveau gouvernemental) à corriger et éradiquer le racisme et les tendances racistes de manière à assurer une plus juste et plus démocratique insertion pour tous.
Imaginez son attachement à l’égalité des sexes et au droit des femmes: plus de 40% de son parlement est féminin; plus de 60% de ses postes universitaires sont occupés par des femmes; et toutes ces femmes bénéficient de congés maternité de dix-huit mois avec plein salaire.
Imaginez que cette nation cultive tellement l’unité et la communauté que la plupart des gens désirent participer à l’administration locale parce qu’ils veulent véritablement garantir le bien-être et la solidité du tissu social, et parce qu’ils veulent maintenir un taux de chômage à un faible niveau.
Imaginez un million de personne célébrant la journée internationale du travail (le 1er Mai) chaque année en l’honneur de la classe ouvrière, en coordination avec le pouvoir politique.
Imaginez la vie dans une démocratie radicale où pratiquement tout le monde vote dans les élections politiques qui ne nécessitent ni d’allégeance de partis, ni d’argent pour faire élire des candidats pour le service public.
Imaginez-vous vivre dans le seul pays appliquant le développement durable. Les sans-abris et la pauvreté? Cette nation se distingue dans son engagement à ce qu’il n’y ait pas de sans-abris et aussi à mettre un terme, à la pauvreté par tous les moyens possibles. Cette nation forme également des dizaines de milliers de médecins (et de personnel médical) venant du monde entier, en leur donnant un enseignement reconnu par les équipes médicales les plus exigeantes des pays les plus développés du monde. En fait, imaginez juste que les médecins sont ce que cette nation exporte le plus. Ensuite, imaginez une culture du sport riche où ce n’est pas l’argent qui gouverne mais l’amour du jeu. Imaginez de vivre dans une nation où les poètes et les musiciens enchantent et bercent le monde.
Pouvez-vous l’imaginer? Certes, cela parait difficile. Une telle perfection pour un pays semble exagéré, au mieux. Pourtant, ce n’est pas une illusion utopique. C’est Cuba.
Une des habitudes les plus écœurantes de l’empire actuel est qu’il continue d’agiter sa carotte pourrie au nez de plus de trois cent millions d’américains, tout en jurant qu’il n’y a aucun système alternatif autre que le sien, même en rêve. Imaginez un peu ! L’Amérique est le pays le plus riche sur terre, et Cuba, un des plus pauvres, c’en est même dur à concevoir en dépit du fait que c’est la réalité ! C’est vrai que garder le contrôle interne de plusieurs centaines de millions d’américains pourrait s’avérer très difficile sans la mise en place de contraintes quotidiennes implacables sur un certain nombre de questions. Songez depuis combien de temps cette grotesque mascarade qui tourne autour de l’insécurité internationale et économique a-t-elle maintenu le pouvoir au cœur de la maison blanche, retranchée derrière ses remparts. Encore une fois, imaginez ce qui se passerait si trop de personnes – trop d’américains – commençaient réellement à s’impliquer dans le débat démocratique. Si cela parait déjà effrayant à imaginer, cette alternative, la démocratie réelle, alors imaginez à quel point le pouvoir en place serait terrorisé. Ils se feraient surement dessus.
Bien sûr, comparer les USA avec Cuba revient à comparer des pommes avec des oranges. Néanmoins, les Etats-Unis semblent totalement ternes quand on pèse les différences existantes entre eux et leur proche voisin caribéen. Alors que Cuba a entrepris de largement diffuser l’alphabétisation à certains des pays les plus reculés et les plus pauvres du monde, les Américains, eux, ne sont pas aussi instruits que les cubains. L’UNESCO classe Cuba au 16ème rang à son indice de développement d’éducation pour tous, le plus élevé de l’Amérique latine. Les Etats-Unis occupent la 25ème place. Et même la bonne volonté et la bienveillance de Cuba embarrassent les US: Cuba a mobilisé 1500 personnes travaillant dans le domaine médical pour aider Haïti après le désastre catastrophique du séisme de 2010. Les cubains ont rapporté avoir vacciné 400 000 personnes, et apporté des soins à plus de 225 000 personnes. Les US, quant à eux, en auraient soigné un peu plus de 800. En parlant de santé et de soin, le pourcentage le plus bas de cas de VIH des Amériques est à Cuba, et non aux Etats-Unis. Une autre statistique médicale montre que Cuba a un taux de mortalité infantile inférieur à celui des US. Et la liste est longue.
Pour les patriotes américains et les nantis qui pourraient encore prétendre aimer leur démocratie et la liberté, ce serait une bonne idée de se demander si oui ou non ils vivent vraiment dans la démocratie à laquelle ils font allusion, en faisant le prosélytisme de leur idéal aux générations futures. Non seulement on peut imaginer les immenses progrès politiques sans précédent que Cuba a instaurés avec son socialisme progressiste (sous un embargo agressif mené par les Etats-Unis), mais on peut aussi le constater à l’œil nu. Ce qui donne au système américain un air plutôt suspect.
Cependant, l’histoire ne se limite pas à des faits et des statistiques, restant telle quelle ou pire. Il y a très longtemps, Jean-Jacques Rousseau expliquait dans sa philosophie politique, qu’un peuple, régi à travers une volonté collective, était souverain à l’intérieur de l’Etat. Même dans un pays ayant un gouvernement constitutionnel comme les États-Unis, le peuple est le souverain qui décide à travers un code de lois. Non seulement la souveraineté mais aussi les conséquences de l’anarchie – il ne faut pas l’oublier – sont socialement générées à l’intérieur de l’Etat. Ainsi, l’Amérique a des lois et un peuple, mais peut-être pas le genre de libertés démocratiques qui perturbent ses garde-chiourmes au point de leur provoquer des terreurs nocturnes. Mais, pour la pensée américaine, œuvrer dans le sens d’une démocratie comme celle de Cuba doit l’emporter sur les conséquences qui accompagnent sa réelle mise en œuvre. Peut-être que tout ce dont la souveraineté américaine a besoin est d’accepter qu’il est temps pour un peu d’anarchie. Pas d’inquiétude; la souveraineté en définira les conséquences. L’Amérique n’a pas besoin de se mesurer avec Cuba dans le classement, mais pourrait travailler côte à côte avec Cuba pour promouvoir la démocratie dans le monde dans un sens qui ne suscite pas le terrorisme, mais l’insertion et la liberté.
Mateo Pimentel
vit à la frontière américano-mexicaine.
Vous pouvez le suivre sur Twitter @mateo_pimentel.
Traduit par Joe pour Réseau International
Source : http://www.counterpunch.org/2014/08/29/imagine-cuba/

VOIR AUSSI  : LIBYE : Témoignage d'un couple d'Américains ayant vécu l'invasion OTAN+AlQaïda

CASTRO : l'OTAN veut anéantir la Russie


"Hier j'ai écouté les déclarations du nouveau secrétaire général de l'OTAN, l'ex-premier ministre norvégien Jens Stoltenberg, qui est entré en fonction qu'il y a seulement six jours, le 1er octobre. Que de haine sur son visage! Quel désir incroyable de déclencher une guerre d'extermination contre la Fédération de Russie", constate Fidel Castro.
Dans le contexte de la crise en Ukraine, l'Alliance atlantique a considérablement intensifié son activité près des frontières russes et a même annoncé son intention de déployer une force de réaction rapide en Europe de l'Est.
Le nouveau secrétaire général Jens Stoltenberg estime que les projets prévoyant un élargissement de la présence militaire de l'OTAN en Europe de l'Est sont entièrement conformes aux engagements internationaux de l'Alliance et ne vont pas à l'encontre de l'Acte fondateur des relations OTAN-Russie signé en 1997 à Paris.
Selon M. Stoltenberg, l'OTAN doit "rester forte" et capable "d'assurer, avec nos partenaires, la stabilité des pays voisins". A cet effet, l'Alliance est libre de déployer ses troupes où bon lui semble, estime le secrétaire général.
http://french.ruvr.ru/news/2014_10_08/LOTAN-veut-aneantir-la-Russie-Fidel-Castro-7105/