Avec le soutien militaire et politique de
l’Arabie saoudite et d’Israël, le scénario du pire donnant la victoire d’Al-Qaïda
et/ou du groupe État islamique en Syrie pourrait devenir une réalité, alors que
l’armée du gouvernement syrien non confessionnel bat en retraite [1] et que le
président Obama semble indécis.
L’alliance israélo-saoudienne, liguée avec d’autres
pays sunnites réactionnaires, apporte une aide aux membres d’Al-Qaïda, leur
permettant d’obtenir soit la victoire, soit au moins des lieux sûrs de repos en
Syrie et au Yémen, ce qui ne manque pas de soulever les contradictions sans
solutions de la politique d’Obama au Moyen-Orient .
Alimenté par une montée en puissance du soutien de
l’Arabie saoudite, du Qatar et de la Turquie – avec Israël punissant les alliés
du gouvernement syrien – le front al-Nosra d’Al-Qaïda, et la filiale
hyper-brutale de cette dernière, le groupe qui se fait appeler État islamique,
réalisent de substantielles avancées en Syrie, ce qui amène certains analystes
à prédire le probable effondrement du gouvernement relativement laïc du
président Bachar al-Assad.
L’Arabie saoudite et Israël ont clairement signifié,
ces dernières années, qu’ils considéraient le renversement du gouvernement
Assad, soutenu par l’Iran, comme une priorité géopolitique, même si cela devait
entraîner la victoire d’Al-Qaïda ou de l’État islamique. Mais Obama, qui
s’est montré incapable ou peu désireux de modérer l’alliance
israélo-saoudienne, va donc être amené à décider de ce qu’il convient de faire
avec des terroristes islamistes dominant une nation majeure du Moyen-Orient.
Certains de ces sunnites radicaux ont démontré qu’ils
continueront leurs massacres des groupes minoritaires qu’ils considèrent comme
infidèles, incluant les chrétiens, les alaouites et les chiites. Les
terroristes pourraient très bien couvrir de sang les murs des principales
villes syriennes – et donner à Al-Qaïda une solide plateforme depuis laquelle
elle lancerait des attaques terroristes contre l’Ouest.
Comment Obama ou son successeur réagira reste
incertain ? il serait très difficile pour n’importe quel président
américain de se rasseoir et de ne rien faire. Et cependant, envoyer un
contingent militaire US vers la Syrie pour y déloger Al-Qaïda ou l’État
islamique de Damas – et de toute la Syrie – ressemblerait à une entreprise
folle, amenant de nombreux morts, coûtant des milliers de milliards sans
promesse de succès tangible.
Entre-temps, les médias de masse, dominés par la
doctrine néoconservatrice ont déjà lancé l’offensive de la narration selon
laquelle le véritable échec d’Obama a été de ne pas être intervenu plus tôt
pour renverser le régime d’Assad, et ainsi de permettre aux rebelles
modérés de le remplacer.
Mais l’existence d’une armée solide de rebelles
modérés a toujours été de l’ordre de la fiction. Comme Obama le confiait
lors d’un entretien poussé avec le rédacteur Thomas L. Friedman, pour le New
York Times en août 2014, l’idée selon laquelle armer les rebelles aurait fait
une différence a toujours été de l’ordre du fantasme.
Obama détaillait ainsi : «L’idée que nous
aurions pu fournir des armes légères ou même plus sophistiquées à une
opposition essentiellement composées d’anciens médecins, fermiers ou
pharmaciens (et autres), et qu’ils allaient pouvoir battre non seulement un
État bien armé mais surtout un État soutenu par la Russie, l’Iran, et une
organisation aussi aguerrie que le Hezbollah, n’a jamais été envisagée.»
De fait, la plus grande partie de l’armée syrienne
libre, soutenue par les USA, a abandonné carrément son avenir – et les armes
fournies par l’Oncle Sam – au front al-Nosra ou au groupe autoproclamé État
islamique en 2013. Après quoi, le seul choix réaliste pour Obama était de
conclure un accord pragmatique avec Assad, et de coopérer avec la Russie et
l’Iran afin de reconquérir le territoire perdu sur Al-Qaïda et l’état
islamique.
Se
débarrasser d’Assad
Mais cette option s’est avérée politiquement
impossible car le lobby israélien et les néoconservateurs américains continuent
à mettre la pression pour un renversement d’Assad. Ils ont été aidés en ce sens
par la réticence d’Obama à révéler des informations des services de
renseignement US qui battaient en brèche la plupart des arguments anti-Assad
dominant le discours des médias de masse. Par exemple, Obama aurait pu laisser
entendre les doutes de ces services quant à la responsabilité du régime d’Assad
dans l’attaque infâme au gaz sarin, près de Damas le 21 août 2013.
Accuser Assad de l’attaque au sarin, qui a fait
des centaines de morts, représentait la principale justification des
néoconservateurs rendant impossible une quelconque détente avec Assad.
Mais, alors que des preuves s’accumulaient démontrant que l’attaque était
vraisemblablement une provocation commise par les rebelles extrémistes, Obama
hésitait, neuf jours après l’événement, à réviser le jugement initial de
condamnation des forces d’Assad.
Il y a à peine un mois, l’administration d’Obama
continuait encore à diffuser ses accusations initiales sur la chaîne CBS (dans
l’émission 60 minutes) et sur d’autres supports de grands médias, ce qui
consistait en fait à répéter les informations périmées des services de
renseignements plutôt que d’examiner les nouvelles preuves qui pointent vers
une opération sous faux drapeau, visant à attirer les militaires US dans la
guerre civile syrienne, du côté des rebelles (voir le site internet
Consortiumnews.com, plus particulièrement l’article : A
Fact-Resistant ‘Group Think’ on Syria).
Même si Obama a fait marche arrière en 2013 et n’a pas
bombardé l’armée syrienne, ce qui aurait ouvert la voie à Al-Qaïda et/ou à État
islamique jusqu’à Damas, le président n’a néanmoins pas souhaité remiser les
désirs de changement de régime de son département d’État, lequel reste
sous l’influence des néoconservateurs et de leurs faire-valoir, les
interventionnistes libéraux.
Aujourd’hui, malgré le risqué accru d’une victoire d’Al-Qaïda
ou d’État islamique en Syrie, Obama semble indécis sur ce qu’il convient de
faire, cerné qu’il est par
le lobby israélien, les Saoudiens et leur pétrole, les politiciens
néoconservateurs et autres faiseurs d’opinions à Washington.
Mais le danger d’une victoire islamique de la terreur
s’accroît chaque jour. Dans un article
intitulé « La résurgence des rebelles met le régime syrien en danger »,
Liz Sly du Washington Post, rapportait: «Une extension des gains
territoriaux des rebelles en Syrie nuance les affirmations persistantes
concernant la durabilité du régime du président Bashar al-Assad, qui apparaît à
ce jour en plus grand péril qu’il ne l’a jamais été durant ces trois dernières
années.»
La prise, ce samedi, de la ville de Jisr al-Shughour
au nord de la province de Idlib, est juste la dernière d’une série de victoires
des forces rebelles, qui ont réalisé des avancées significatives au nord comme
au sud du pays…
Ces recompositions du champ de bataille arrivent alors
que l’administration d’Obama a mis entre parenthèse la crise en Syrie pour
pouvoir se focaliser sur ses priorités : défaire le groupe
État islamique en Irak, et conclure un accord sur le nucléaire avec l’Iran.
Cependant, la course des événements en Syrie pourrait très bien forcer les USA
à se focaliser à nouveau sur cette guerre ouverte, qui reste au cœur du
désordre entraînant tout le Moyen-Orient.
L’Iran soutient Assad, l’Arabie saoudite soutient les
rebelles, et un nouvel équilibre dans le rapport de force en Syrie pourrait
avoir de profondes répercussions sur les conflits en Irak et au Yémen. ‘Nous
assistons à l’arrivée d’un nouvel acteur, maintenant, en Syrie. Je pense
que nous allons voir la fin du régime d’Assad, et nous devons penser à ce qui
arrivera le jour d’après, parce que ce jour est proche…’ assure Jamal
Khashoggi, un journaliste saoudien important.
Le retour de la bonne fortune des rebelles est due
pour une large part au récent rapprochement entre une Arabie saoudite de
nouveau conquérante et ses anciens rivaux dans la course à l’influence sur
les rebelles – la Turquie et le Qatar.
Depuis qu’il a été intronisé en janvier, le roi
saoudien Salman s’est appliqué à s’opposer avec force à l’influence régionale
grandissante de l’Iran, le plus grand ennemi de l’Arabie saoudite, l’opération
la plus connue du grand public étant les frappes aériennes contre les rebelles
Houthis, soutenus par l’Iran, au Yémen. Il a aussi consolidé les rebelles
faiblissant et hautement divisés en Syrie, en coordination avec le Qatar et la
Turquie, a également rapporté Khashoggi.
Le résultat a été une coalition cohérente
inattendue, appelée l’Armée de la conquête, et composée des membres d’Al-Qaïda
(Jabhat al-Nusra), d’un assortiment de brigades essentiellement islamistes et
d’un petit nombre de bataillons plus modérés. La coalition, formée le mois
dernier, s’est montrée plus efficace que prévu…
Robert S. Ford, un ancien fonctionnaire US en Syrie,
dans un commentaire pour l’Institut du Moyen-Orient la semaine dernière,
précisait qu’un effondrement du régime ne devait pas être exclu. Les schismes
au sein du régime, ses déboires sur le champ de bataille et son manque
d’effectifs sont des signes de faiblesse, écrit-il. On peut y voir là
les signes avant-coureurs du début de la fin pour ce régime ».
Encore
plus de frappes aériennes israéliennes
Entre-temps, Israël aurait repris
ses frappes aériennes contre des bases militaires syriennes près du Liban,
visant potentiellement les forces du Hezbollah libanais qui coopèrent avec le
gouvernement d’Assad en luttant contre les rebelles sunnites, apprend-on. Tout
en refusant de commenter directement ces frappes aériennes constatées, les
officiels israéliens se sont engagés à empêcher la Syrie de transférer des
armes sophistiquées au Hezbollah.
Une attaque aérienne précédente a tué un certain
nombre de combattants du Hezbollah et un général iranien qui était en Syrie
pour conseiller les militaires d’Assad. Israël a aussi conclu ce qu’il est convenu d’appeler un
pacte de non-agression avec le front al-Nosra (affilié à Al-Qaïda), tout
au long des hauteurs du Golan occupé par Israël, et même d’offrir une assistance
médicale aux combattants d’al-Nosra pour qu’ils retournent sur le champ de
bataille.
Plus grave encore, Israël a activé son puissant lobby
israélien aux USA pour rallier les républicains et de nombreux démocrates afin
de gêner les efforts d’Obama pour conclure un accord avec l’Iran limitant
son programme nucléaire, et conduisant à l’instauration d’une relation plus
constructive avec ce pays chiite.
Les avancées d’Obama vis-à-vis de l’Iran ont alarmé
l’Arabie saoudite, qui se considère comme la faction sunnite dirigeante au
Moyen-Orient. Le dédain
saoudien pour l’Iran les a même amenés à s’allier avec Israël, dans
une sorte d’étrange relation de couple. Les deux pays considèrent aujourd’hui
l’Iran comme leur principal adversaire.
Alors que cette relation s’affirmait, Israël a
fait entendre que sa préférence allait à des militants d’Al-Qaïda plutôt qu’au
gouvernement relativement séculaire d’Assad, vu comme le protecteur des
alaouites, chiites, chrétiens et autres minorités syriennes terrifiées par les
sunnites extrémistes, soutenus par les Saoudiens.
En septembre 2013, lors d’une des plus explicites
déclarations du point de vue israélien, l’ambassadeur d’Israël aux
USA, Michael Oren, alors un proche conseiller du premier ministre Benjamin
Netanyahou, confiait au journal Jerusalem Post qu’Israël préférait les sunnites extrémistes
à Assad.
«Le plus grand danger pour Israël est représenté
par l’arc stratégique qui part de Téhéran pour s’étendre vers Damas jusque
Beyrouth. Et nous considérons le régime d’Assad comme la clé de voûte de
cet arc», confiait Oren au Jerusalem Post lors d’un entretien.
«Nous avons toujours voulu qu’Assad s’en aille, nous avons toujours préféré
les sales types qui n’étaient pas soutenus par l’Iran plutôt que les sales
types qui l’étaient.» Il a précisé que c’était encore le cas même si les
sales types en question sont des membres d’Al-Qaïda.
Oren s’est étendu sur sa vision géopolitique en juin
2014 lors d’une conférence donnée à l’institut Aspen, en qualité d’ancien
ambassadeur, et a poursuivi en avouant qu’Israël préférerait une victoire
d’État islamique, lequel massacrait les soldats irakiens capturés et décapitait
des Occidentaux, plutôt que le maintien en place d’Assad en Syrie, avec le
soutien de l’Iran.
«Depuis la perspective israélienne, si une
malfaisance doit prévaloir, que ce soit la malfaisance sunnite qui prévale!»,
a déclaré Oren.
Le premier octobre 2013, le premier ministre Netanyahou a fait allusion à la
nouvelle relation israélo-saoudite lors de son discours devant
l’assemblée des Nations Unies, œuvrant largement à condamner l’Iran pour son
programme nucléaire, et le menaçant d’une attaque militaire israélienne
unilatérale.
Parmi les déclarations bellicistes, Netanyahu a laissé
filtrer un indice largement passé inaperçu, suggérant cette toute nouvelle
relation émergente au Moyen-Orient, alors qu’il déclarait : «Les
dangers de l’Iran doté de l’arme nucléaire et l’émergence d’autres menaces dans
notre région ont amené beaucoup de nos voisins arabes à reconnaître,
finalement reconnaître, qu’Israël n’est pas leur ennemi. Et cela nous donne
l’opportunité de dépasser les animosités du passé et de construire de nouvelles
relations, de nouvelles amitiés, et de nouvelles espérances.»
Le jour suivant, le canal israélien d’information
télé 2 annonçait que
des officiels de la
sécurité israélienne avaient rencontré un homologue de haut rang d’un pays du
Golfe à Jérusalem, il pourrait s’agir du prince Bandar bin Sultan,
l’ancien ambassadeur saoudien aux USA, et à cet époque le chef des renseignements
saoudiens.
La réalité d’une telle alliance invraisemblable a
même pénétré les médias de masse US. Par exemple, le correspondant du magazine
Time, Joe Klein, décrivait
cette nouvelle bonne entente dans un article du 19 janvier 2015 :
«Le 26 mai 2014, une conférence publique sans
précédent s’est tenue à Bruxelles. Deux grands spécialistes de l’espionnage d’Israël et de l’Arabie
Saoudite, Amos Yadlin et le prince Turki al-Faisal – se sont entretenus plus
d’une heure sur les politiques régionales, l’échange étant modéré par
David Ignatius, journaliste du Washington Post. «Ils étaient en désaccord
sur certains sujets, notamment la nature exacte de l’accord de paix israélo-palestinien,
et se sont accordés sur d’autres, le besoin de soutenir le nouveau gouvernement
militaire en Egypte, l’exigence d’une action concertée internationale en Syrie.
L’aspect le plus frappant est du prince Turki. Il a affirmé que les Arabes avaient «franchi le
Rubicon» et «qu’ils ne veulent plus combattre Israël».
Circonvenir le congrès
Durant le discours de Netanyahou du 3 mars lors d’une
cession conjointe du Congrès, il a indiqué la préférence d’Israël pour les
djihadistes soutenus par les Saoudiens, plutôt que pour les membres du
gouvernement syrien alliés aux Iraniens. Il a insisté pour que le gouvernement
US change son point de vue, cesse de lutter contre Al-Qaïda et
État islamique, et attaque l’Iran.
Netanyahou a dépeint le danger de État islamique
comme relativement mineur – avec ses «couteaux de boucher, des armes récupérées
et sa propagande Youtube» – comparé à l’Iran, qu’il a accusé de gober les
nations du Moyen-Orient.
Sous les applaudissements du Congrès, il a
déclaré que «L’Iran domine à ce jour quatre capitales arabes, Bagdad, Damas,
Beyrouth et Sanaa. Et si l’agression de l’Iran est laissée sans conséquences,
d’autres certainement suivront.» Son choix de capitales était particulier,
nonobstant, puisque l’Iran n’a pris aucune de ces capitales par la force et, en
réalité, ne faisait que soutenir le gouvernement assiégé de Syrie, et était
allié aux éléments chiites du gouvernement libanais.
Quant à l’Irak, les alliés iraniens n’ont
pas été installés par l’Iran mais bien par le président George W. Bush,
via l’invasion US. Et au Yémen, un conflit sectaire qui couvait depuis
longtemps a amené à la prise de Sanaa par les rebelles Houthis qui sont des
chiites Zaydi, une ramification de l’Islam chiite qui est en réalité plus proche
des sectes sunnites. Les Houthis nient être des agents de l’Iran, et les
renseignements occidentaux estiment que le soutien iranien est surtout de
nature financière.
Cependant, dans le cadre de la campagne
israélo-saoudienne contre l’influence iranienne, l’Arabie saoudite a bombardé
les villes yéménites depuis les airs en utilisant des avions sophistiqués
fournis par les USA, tandis que la marine US applique un blocus maritime,
incluant ce week-end dernier le retour forcé de neuf vaisseaux iraniens apportant
de l’aide de première nécessité, sous le motif de soupçons non confirmés qu’il
pourrait s’agir tout aussi bien d’armes en transit.
Même si les dirigeants saoudiens ont accepté l’urgence
de pourparlers de paix du président Obama, la force aérienne saoudienne a
repris ses bombardements de la capitale yéménite de Sanaa et d’autres cibles,
ce dimanche. Malgré le soutien des renseignements US, les frappes saoudiennes
ont largement tué sans discrimination des centaines de civils, et démoli
d’anciennes cités yéménites.
Un autre effet des frappes saoudiennes a été de
renforcer la cause d’Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQAP), la branche que
le gouvernement US a identifiée comme étant la plus dangereuse, en ce qui
concerne le soutien aux attaques contre l’Ouest. Avec les rebelles Houthis
sous les bombardements saoudiens, l’AQAP a réussi à prendre le contrôle des
territoires de l’est, et à envahir une prison pour en libérer les
militants d’Al-Qaïda.
La crise la plus importante et la plus sévère,
cependant, se déroule en Syrie où le front al-Nosra d’Al-Qaïda et
État islamique assoiffé de sang semblent prendre l’avantage, avec le
soutien militaire de l’Arabie saoudite et la caution politique d’Israël.
Par Robert Parry – Le 27 avril 2015 –
journaliste
d’investigation.
Source consortiumnews
[1] Note d'Hannibal GENSERIC
Contrairement à ce que prétend l'auteur américain l'armée arabe syrienne ne bat pas en retraite.
L’armée arabe syrienne a pris tôt
ce matin (07/05/2015) le contrôle de la ville stratégique d’al-Qalamoun dans le sud
du pays près de la capitale, Damas, et vers la frontière libanaise.
Cette victoire arrive au moment où le Hezbollah s’engageait à attaquer le Front al-Nosra, qui était maître des lieux.
C’est par la ville de Assal al-Ward, près
de la zone frontalière libanaise, région montagneuse, que l’arme arabe
syrienne a attaqué, mettant en déroute les terroristes. Elle a ainsi
éliminé des dizaines de terroristes, pour la plupart, des membres du
Front al-Nosra.
Les forces syriennes ont découvert sur le
terrain que, la plupart des combattants de l’apocalypse étaient en fait
des étrangers. Cette région stratégique sécurise Damas et, la base
arrière libanaise des terroristes est désormais coupée.