«Les chauvins et
les xénophobes occidentaux se battent maintenant pour le contrôle de la
planète, uniquement pour leur propre survie. Sauf à diviser la Russie, la
Chine et l'Amérique latine, ils sont finis. Ils le savent! À moins qu'il
n'arrivent à corrompre tout ce qui est pur et optimiste dans les nations
qui résistent à leur régime monstrueux, leurs jours sont comptés.»
La confiance entre l’Occident et la Russie est morte. Elle a duré un certain
temps, mais maintenant elle est cassée de manière irréversible. C’est
une bonne chose, car quel genre de confiance pourrait-elle exister
entre l’impérialisme fasciste et les forces qui luttent pour la liberté de
l’humanité?
Il est vraiment facile de tromper le peuple russe. Il
faut très peu pour gagner leur confiance ; parfois seulement un sourire
aimable, quelques mots d’amour, quelques engagements et
promesses sonnant sincèrement. Les Russes peuvent être facilement achetés avec
la gentillesse. Ce sont des personnes vulnérables, très confiantes.
Approchés avec tendresse et sympathie, ils
ouvrent bientôt leurs cœurs, ils partagent leur dernier morceau de pain avec
l’affamé, offrent leur chemise à ceux qui ont froid.
Venez à un Russe avec un gage d’amour éternel, la
dévotion de l’amitié, et vous avez toutes les chances de voir les portes
ouvertes, et les défenses disparaître.
Peut-être qu’il, ou elle, vous dira un jour: «S’il
vous plaît, ne me trahissez jamais, jamais.» Mais aucune garantie ne vous sera
demandée, pas d’accords écrits, pas de contrats signés.
En raison de cette confiance et de cette ouverture,
des millions, des dizaines de millions de Russes sont morts!
Les Russes ont tout donné au monde ; ils se sont
battus pour l’humanité. Ils ont ouvert leurs cœurs et leurs portes. Ils ont
nourri ceux qui étaient dans le besoin, souvent affamés.
À la fin, ils ont été trahis, encore et encore… Et
encore!
Dans un monde veule, basé sur l’individualisme, les
bénéfices et la servilité, il est facile, trop facile de trahir quelqu’un qui
est gentil, quelqu’un qui donne. Les vrais tyrans sont rarement trahis, car la
loyauté à leur égard est basée sur la peur, l’auto-préservation, ou
l’intérêt mercantile. Dans le monde, lâche et corrompu, construit par
l’Occident et par ses religions, la loyauté est assurée seulement par la
terreur.
Malgré les trahisons horribles et la sauvagerie
dirigées contre le peuple russe tout au long de son histoire,
ils n’ont jamais vraiment appris la leçon, jamais atteint le point auquel
est parvenu le cynisme occidental, et jamais maîtrisé l’art de sacrifier les
autres pour leurs propres intérêts.
Tous les accords avec la Russie ont été bafoués,
chaque fois que cela convenait aux envahisseurs. Les Scandinaves ont anéanti
d’innombrables vies russes, et après eux les Allemands, les Français, les
Polonais, les Britanniques, les Nord-Américains et les Tchèques, pour ne nommer
que quelques-uns. Les Russes n’ont jamais vraiment puni quelqu’un à la
manière protestante, anglo-saxonne. La punition est un concept
pervers typiquement puritain; la mentalité russe est trop don
quichotesque pour cela.
L’Occident a menti à Lénine, à Staline, à Khrouchtchev
et enfin à Gorbatchev.
L’Occident a menti à Poutine, et au sujet de Poutine.
Trahie, la Russie a supporté une agonie
inimaginable, par le feu et la dévastation, par le désespoir. Elle a
enterré des millions de ses fils et filles. Peut-être qu’aucune autre
nation sur terre n’a traversé une terreur d’une telle ampleur.
Puis, un jour, elle se mettrait soudain debout, lente
et effrayante, montrant toute sa force, sa taille, sa détermination et sa
force. Blessée et trompée, mais fière et extrêmement belle dans sa fureur
sacrée, elle lèverait sa lourde épée, redresserait son buste, sécherait
ses larmes, et marcherait directement vers l’ennemi.
La Russie se bat toujours à terrain découvert,
honnêtement. Des rivières de sang sont déversées, principalement le sang
du peuple russe.
Contrairement à l’Occident, la Russie n’utilise pas
des tapis de bombes, des drones ou des armes nucléaires pour tuer des millions
de civils, afin de s’assurer une victoire facile. Ce sont toujours des
hommes contre d’autres hommes. Ce sont des dizaines de milliers de chars
comme lors de la bataille de Koursk, ou des millions de soldats comme à
Stalingrad.
Personne ne pouvait ou ne peut vaincre la Russie,
parce que sa colère, comme son amour, sont grands et purs. La Russie n’a
jamais vraiment perdu. Son cœur blessé était plein d’amour et de poésie même
quand ses poings d’acier ont brisé les despotes, les usurpateurs et les
meurtriers de masse. C’est parce que presque toutes les guerres que la
Russie a du mener étaient des guerres justes – des guerres pour la survie
de son peuple, mais aussi pour la survie de l’humanité entière.
Soixante-dix années depuis la grande victoire! 70
années depuis que le peuple soviétique a sauvé le monde en brisant le nazisme.
70 années qu’ils ont, presque immédiatement, rejoint encore un autre
combat, contre l’impérialisme et le colonialisme occidental.
Vingt-trois ou peut-être 27 millions de personnes,
principalement des Russes soviétiques, ont perdu leur vie pour défendre notre
planète contre les hordes d’Hitler. Puis des centaines de millions d’autres ont
consacré leur vie à bâtir un monde meilleur, et égalitaire.
Sans l’Union soviétique, sans le peuple russe, il n’y
aurait pas de liberté, pas d’indépendance pour l’Asie, l’Afrique et les pays du
Moyen-Orient. Il n’y aurait pas de révolutions possibles en Amérique latine.
Voilà pourquoi l’Occident déteste l’Union soviétique,
et le peuple russe. Il a perdu ses colonies, il a perdu sa guerre de
propagande, et il a perdu son monopole de dire la vérité sur tout sous le
soleil.
Seuls des bigots pourraient répéter la plus toxique
des propagandes mensongères occidentales comparant l’Allemagne
nazie avec l’Union soviétique stalinienne. Mais je vais écrire beaucoup plus
sur ce sujet dans un proche avenir. Le nazisme ne peut qu’être comparé à
l’impérialisme européen et nord-américain, au colonialisme. Ils sont tous deux
faits de la même étoffe, et l’Union soviétique a brisé, défait, à la fois
les deux! La Russie brandit maintenant la vieille bannière soviétique.
Les chauvins et les xénophobes occidentaux se battent
maintenant pour le contrôle de la planète, uniquement pour leur propre
survie. Sauf à diviser la Russie, la Chine et l’Amérique latine, ils sont
finis. Ils le savent! À moins qu’il n’arrivent à corrompre tout ce qui est
pur et optimiste dans les nations qui résistent à leur régime monstrueux,
leurs jours sont comptés.
Le 9 mai 1945, le monde entier a changé. L’humanité a
commencé à aller de l’avant, à nouveau. Lentement, inégalement,
faisant souvent de terribles bévues, et des détours, mais en avant quand
même! Les chaînes coloniales ont commencé à se rompre. Les gens sur tous les
continents rêvaient encore à la liberté, à l’égalité et à la fraternité des
hommes. Ce beau drapeau rouge flottant sur le toit du Reichstag à Berlin a
rendu ces rêves possible.
Les Soviétiques ont prouvé que la dignité humaine et
la liberté valent tous les sacrifices. L’ode victorieuse a été écrite avec
leur sang, de la manière la plus généreuse, de sorte
qu’elle puisse inspirer et façonner les générations à venir !
Mais l’avidité et le nihilisme de l’Occident ont
refusé de mourir. Leur obsession à contrôler et piller le monde a
atteint un sommet inimaginable. Toutes les forces de l’Empire ont été
mobilisées. La lumière et l’espoir ont été confrontés à l’obscurité et
au cynisme. Les rêves ont été contrariés par la corruption. Dans une orgie
de coups fourrés et de tromperies, l’Union soviétique a été détruite.
En un seul moment historique, les opprimés du monde
ont perdu leur héraut le plus puissant.
Ce qui suivit fut une horreur complète. L’Empire
a commencé à déstabiliser un pays après l’autre : en Afrique, en Asie, au
Moyen-Orient et même dans l’ancien bloc de l’Est. Des millions de personnes
sont mortes, exposées, sans protection, totalement abandonnées.
Les hordes fascistes pensaient que cette fois
elles avaient gagné. A Moscou, Eltsine, alcoolique et laquais de
l’Occident, a commencé à tirer sur son propre peuple dans la rue, et
à bombarder son Parlement. Ce fut la démocratie immédiatement
célébrée dans les journaux à Paris, Londres et New York. Ce fut le
rêve accompli de l’Occident : une Russie faible, déstabilisée,
à genoux, à la merci de l’Empire.
Je suis allé à Moscou et en Sibérie. Je voyais
des scientifiques russes à Novossibirsk vendre leurs bibliothèques, par
un froid glacial, dans les stations de métro. Je vis d’anciens
vétérans de la guerre mendier en vendant leurs médailles. Je voyais les
travailleurs russes affamés, leurs salaires impayés depuis des mois.
Puis quelque chose est arrivé. La Russie a refusé de
rester à genoux. Elle détecte rapidement les mensonges venant de
l’étranger ; elle a flairé le piège. Le peuple russe
a compris : là où les invasions horribles ont échoué, les
tromperies et les sales jeux de l’Empire fasciste ont réussi à le
faire en quelques années terribles.
La Russie devait se relever ou mourir, comme
souvent dans son histoire. Elle s’est relevée. Indignée et déterminée! Et comme
toujours dans le passé, quand elle se leva pour affronter le mal, elle le
fit pour son propre peuple, mais aussi pour l’humanité tout entière!
La Russie a rassemblé, au cours de la dernière
décennie, sous le drapeau russe.
Ce n’est pas parfait ni socialiste comme beaucoup
d’entre nous aimeraient que ce soit, mais il y a une grande inertie soviétique
dans la politique étrangère de la Russie, car il y a une grande détermination
pour améliorer le monde, et protéger les faibles.
Soixante-dix années depuis la Grande Victoire! Cette
année, la Russie ne célèbre pas seulement un grand
anniversaire, elle se réjouit de sa renaissance.
Je suis russe. Je suis né en Russie, et ma mère est à
moitié russe et chinoise. Mais même ma part chinoise vient du Kazakhstan, à
partir d’une ancienne république soviétique. Mon grand-père, Hussein, était un haut-commissaire,
l’équivalent d’un ministre, un Chinois de souche, un linguiste, un homme qui
est mort deux décennies avant ma naissance.
J’ai grandi en Tchécoslovaquie. Mon père, un
scientifique, vient d’Europe. Depuis mon plus jeune âge j’ai vécu à
New York, puis j’ai pris la route, et n’ai jamais cessé jusqu’à présent.
Je suis un internationaliste. Mais au fond de moi, je suis russe.
Je ne sais pas si je suis admissible à être russe.
Enfant, j’avais un passeport soviétique. Mes moments les plus heureux dans la
vie étaient lorsque, enfant, ma mère m’accompagnait, chaque été, à l’aéroport
de Prague, où un avion m’amenait à Leningrad. Ma grand-mère attendait à
l’arrivée.
Ma grand-mère, Elena, n’était pas seulement une
babouchka ordinaire. Elle était une combattante, une femme qui a lutté contre
les nazis, qui a défendu sa ville bien-aimée, son Leningrad. Elle a creusé des
tranchées, confronté les chars allemands, et a été décorée deux fois. Pourtant,
elle était la femme la plus gentille que je connaisse dans ma vie. Elle m’a
appris à aimer la poésie et la littérature. Elle m’a raconté des
centaines d’histoires, certaines belles, d’autres effrayantes. Je la
remercie, je suis devenu un écrivain, un écrivain russe, bien que je vous
écrive mes fictions exclusivement en anglais et que la plupart de mes derniers
films aient été réalisés en espagnol.
Presque toute ma famille russe est morte à Leningrad,
pendant le siège, vingt ans avant ma naissance.
Chaque année, pendant les deux mois d’été, ma
grand-mère m’a ridiculement gâté. C’est ce que je pensais. Maintenant, je
comprends que, pour elle, c’était comme un combat culturel, une tentative
d’injecter en moi tout ce qui était grand en Russie.
Elle a économisé pendant dix mois, et puis quand
je suis venu lui rendre visite, elle m’a amené à l’opéra et au théâtre,
dans les musées et les parcs environnant Leningrad. Elle cuisinait des plats
délicieux pour moi. Elle m’a aussi emmené, au moins une fois par an,
au cimetière à Piskarevskoyé, où l’énorme statue de la Mère Patrie écarte
ses bras dans la douleur. «Personne n’est oublié et rien n’est oublié»,
les lettres d’or sont sculptées dans le granit. Un million et demi de morts
pendant le siège de Leningrad, et beaucoup sont enterrés là, dans
d’innombrables rangées de tombes de fosses communes.
J’ai grandi. Je suis devenu écrivain et cinéaste. J’ai
fait le tour du globe. Mais partout où je suis allé, ces simples mots me
suivaient, étaient gravés dans ma mémoire. Ma grand-mère était toujours avec
moi, ainsi que la ville, le sacrifice, et la victoire!
Je ne sais pas si ça fait de moi objectivement un
Russe. Mais je me sens et j’agis comme ça.
Être russe … A présent, russe est non seulement une
nationalité ; c’est aussi un verbe, impératif. Cela signifie : se
lever contre l’oppression, contre l’impérialisme occidental, pour construire des
ponts entre les pays qui résistent à la terreur impérialiste occidentale.
Et il y a beaucoup de nouveaux Russes maintenant.
Pas ceux de l’époque Eltsine, pas les caractères des bouffons capitalistes!
Non, les nouveaux Russes dont je parle sont patriotes et
internationalistes. Et certains d’entre eux n’ont souvent pas une seule goutte
de sang russe. Mais ils sont fiers de défendre le monde, et ils unissent leurs
forces avec la Russie, la Chine et l’Amérique latine dans leur lutte déterminée
pour un monde meilleur.
Je connais plusieurs grands nouveaux Russes.
Certains sont mes camarades, comme l’avocat canadien de renommée
internationale, poète, romancier et penseur, Christopher Black. Comme Pierre
Koenig, économiste suisse, qui a quitté la Banque mondiale
avec un dégoût total, puis s’est retourné et a ouvertement attaqué
l’établissement. Ou comme mon pote, Patrice Greanville, un New-Yorkais /
Chilien / Argentin rédacteur en chef du légendaire Le Greanville Post.
Ces personnes travaillent sans relâche, brisant les
mensonges que l’Empire répand partout dans le monde : les mensonges
sur la Russie, sur l’Union soviétique, sur la Seconde Guerre
mondiale, et sur l’impérialisme occidental.
Pendant des siècles, la Russie a été poignardée et trompée
par des étrangers. Elle a été dupée, manipulée, violée.
De nombreux pays que la Russie a libérés l’ont trahie
de la manière la plus vulgaire. Tchèques et Polonais ont profané les monuments
à ses soldats – à ces garçons qui ont sacrifié leur vie pour Prague et Varsovie
à la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’Europe de l’Est a ouvert ses portes à
l’Otan et à l’Union européenne. Par égoïsme pragmatique, les gens ont abandonné
leurs beaux idéaux, y compris l’internationalisme, et à la place ont rejoint les
oppresseurs de l’humanité – l’Empire.
Plus ces pays se prostituent, plus ils sont
belliqueux, prêts à brandir les slogans de la propagande occidentale,
directement insultants et provocateurs, d’abord de l’Union
soviétique, et maintenant de la Russie. Les laquais
pitoyables, avares et collaborateurs de l’impérialisme occidental ont
été, sans cesse et désespérément, à la recherche
d’une justification morale à leur trahison. Ils ont
défiguré l’histoire et les faits. Ils ont déclenché l’agression contre ceux
qui ont défendu les parties du monde usurpées et dépouillées.
Récemment, l’Occident a déclenché le conflit en
Ukraine, où il a aidé à renverser le gouvernement légitime de Kiev. Puis,
immédiatement, il a commencé à alimenter des sentiments anti-russes hystériques.
Mais plus la vérité sur la situation devenait évidente, plus on entendait en
Europe, occidentale et orientale, le hurlement des voix du pacte
anti-russe.
L’Ukraine, la Syrie et la Libye – tous ces conflits
prouvent qu’il n’y a plus aucune logique. L’Occident veut détruire les pays qui
se dressent sur son chemin vers le contrôle total mondial, et il va essayer
d’atteindre ses objectifs, par tous les moyens. L’appareil de propagande est
toujours prêt à justifier tout acte terroriste commis par l’Amérique du Nord ou
l’Europe. Aucun des mécanismes juridiques internationaux n’est disponible
pour protéger les victimes.
Seule une grande force peut empêcher la tragédie. La
Russie est cette force. La Chine en est une autre. Voilà pourquoi l’Empire est
terrifié par l’émergence de ces deux grandes nations.
Oui, cette fois, après tous ces siècles de douleur et
de souffrance, la Russie n’est pas seule. Elle est debout, grande,
et elle peut enfin compter sur ses amis. Certains des plus grands esprits
de la terre unissent leurs forces avec elle. Oubliez Europe de l’Est! Le pays
le plus puissant de notre planète – la Chine – se répète encore et
encore : «La Chine et la Russie sont les partenaires stratégiques les plus
importants l’un pour l’autre.» Il est clair qu’ils ne permettront pas la
destruction de cette alliance stratégique!
Toute l’Amérique latine est derrière la Russie,
ainsi que des dizaines d’autres nations indépendantes et fières dans le monde
entier.
Au Moyen-Orient et en Afrique, en Amérique du Sud et
dans de nombreuses parties de l’Asie, la Russie est de plus en plus perçue
comme une force morale considérable. La Russie est synonyme d’espoir. Pas pour
ceux qui vivent en Amérique du Nord et en Europe, mais pour ceux qui, depuis
des siècles, souffraient sous leur joug.
Chaque fois que je m’exprime publiquement, en
Érythrée ou en Afrique du Sud, en Inde, en Chine, et même au
Timor-Est, les gens veulent entendre parler de la Russie. Qu’est-ce que la
Russie va faire ensuite pour prévenir les attaques contre la Syrie ou l’Iran,
contre le Venezuela?
Je dis toujours: «La Russie est bel et bien vivante,
comme ses amis, de la Chine au Venezuela et à Cuba!»
Je ne perds jamais espoir. Je le répète : je
crois sincèrement que nous allons bientôt vaincre le colonialisme et le
fascisme, et construire une belle société sur cette planète meurtrie mais
merveilleuse. Et elle sera bâtie sur les idéaux que nous sommes en
train de commémorer et de célébrer.
Merci au 70e anniversaire de la grande victoire!
Merci de sauver le monde ! Félicitations au peuple Russe!
Et maintenant, je retrousse mes manches et
je travaille, jour et nuit – pour Leningrad, pour ma grand-mère, pour la
Russie et pour l’humanité.
André Vltchek – Le 8-10 mai 2015 – Source counterpunch
Titre original : être ou ne pas être Russe
Andre Vltchek est philosophe, romancier, cinéaste et journaliste d’investigation. Il a couvert les guerres et les conflits dans des dizaines de pays. Ses derniers livres sont: Exposer les mensonges de l’Empire et La lutte contre l’impérialisme occidental. Discussion avec Noam Chomsky : Le terrorisme occidental. Son roman, Le Point de non retour a été acclamé par la critique politique. Océania – un livre sur l’impérialisme occidental dans le Pacifique Sud. Son livre provocateur Indonésie – L’archipel de la peur. André fait des films pour teleSUR et Press TV. Après avoir vécu de nombreuses années en Amérique latine et en Océanie, Vltchek réside et travaille actuellement en Asie de l’Est et au Moyen-Orient. Il peut être joint sur son site Web ou son Twitter.