La
destruction de l’Il-20 russe constitue un casus
belli manifeste si elle avait été causée par un autre qu’un
allié. Supposons que ce soit la France, Israël ou tout autre du trio
infernal (quatuor ?) embusqué derrière les deux premiers. La Russie
n’aurait pu faire autrement que de riposter, déclenchant ainsi ce que les
maîtres de l’OTAN attendaient depuis 2015.
La réalité actuelle est que, d’un
côté, ces maîtres de l’OTAN voient leur monde mourir à petit feu, et
leurs options se réduisent de plus en plus à la solution d’un chaos généralisé
duquel émergera, espèrent-ils, un nouveau monde qu’ils pourront maitriser. Ils
ont en face d’eux ce que l’on appelle maintenant le monde émergeant,
c’est-à-dire le reste de l’humanité, mené stratégiquement par la Russie et la
Chine. Ces deux pays semblent décidés à en finir avec le monde d’avant et
d’y parvenir en proscrivant définitivement toute possibilité de
conflagration majeure.
Cela veut
dire que la Russie et la Chine s’emploieront à désamorcer toutes les
provocations, qui sont de plus en plus nombreuses et sont devenues quasi
quotidiennes. C’est dans ce contexte qu’il faut replacer la destruction de
l’Il-20 russe lors de l’attaque israélo-française contre la Syrie.
L’explication officielle de la part de la Russie est peut-être la bonne, mais
elle n’est pas entièrement satisfaisante. Elle permet en tout cas à la Russie
de ne pas tomber dans le piège d’une provocation par une manœuvre de
désamorçage, et de préparer une réponse asymétrique qu’elle n’aurait pas pu
mettre en place jusque-là. Il subsiste néanmoins plusieurs points
d’interrogation.
En effet,
nous savons que l’avion Il-20 n’est pas n’importe quel avion. C’est un avion de
reconnaissance, qui « voit » donc clairement les F-16 israéliens dont
la version officielle nous dit qu’ils s’étaient abrités derrière lui pour
échapper à la détection de la défense antiaérienne syrienne. Toutes les données
concernant leurs positions, leur nombre et leur direction de vol ont donc dû
être collectées par l’IL-20 et transmis instantanément au centre de
commandement du contingent russe en Syrie. Bien avant que les F-16
n’enclenchent leurs tirs, les Russes savaient déjà qu’ils étaient là. D’une
manière ou d’une autre, les Russes ont dû avertir les opérateurs du système
antiaérien syrien de la présence de l’Il-20, ou peut-être ceux-ci
disposaient-ils déjà des données s’ils sont connectés au centre de commandement
russe. D’autre part, les cibles aériennes disposent d’une identification friend
or foe (IFF) (identification ami ou ennemi). Si les F-16 se cachaient derrière
l’Il-20, c’était pour bénéficier de la couverture de son identification d’ami. On ne voit pas très bien
pourquoi les Syriens auraient tiré sur un prétendu avion caché derrière un
avion ami, au risque de toucher ce dernier.
En annonçant
que l’Il-20 avait été abattu par erreur par la défense antiaérienne syrienne,
avec la complicité de Damas, la
Russie désamorce la provocation et réduit à néant les plans atlantistes,
comme elle l’avait fait en 2015 avec la Turquie, sachant que ni Israël, ni la France, ni les loups tapis
derrière, n’oseront avouer ouvertement en être les auteurs. Cependant, il est presque certain que la Russie sait exactement qui est
le coupable, et ce coupable sait que la Russie le sait. Les mesures
que prendra l’armée russe le seront en tenant compte de cela, et les membres de
l’OTAN n’y pourront rien : ils viennent de délier un peu plus les mains de
Poutine, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Encore une petite victoire du
Kremlin qui, avec toutes les autres petites victoires cumulées depuis le début
de la guerre en Syrie, laminent peu à peu le camp atlantiste. Soulignons que ces petites
victoires sont toutes du même type : elles ont toutes été obtenues en
retournant une action de l’adversaire contre lui-même. Comme au judo.
Quant
à la France, elle joue encore une fois son rôle habituel, un rôle de boutefeu
dans le grand jeu anglo-sioniste.Dans ces évènements, l’Histoire retiendra que la France (une fois de plus) et
Israël (c’est son rôle dans la région depuis toujours) ont été aux avant-postes
pour déclencher la provocation qui aurait permis de mettre le feu aux poudres.
Tout son génie technologique, toute sa grandeur historique et toute son immense
culture se réduisent ici à un simple petit bateau lançant quelques projectiles
sur un état exsangue malmené par tous les voyous que la terre pouvait avoir en son sein et que l’on a
glorifiés du nom de djihadistes.
La nature
même de l’attaque franco-israélienne démontre qu’il ne s’agissait que d’une
provocation pure et simple. Les quelques missiles français et israéliens
envoyés sur Lattaquié n’ont aucun sens, ni militaire ni géopolitique, et ne
rapportaient aucun avantage particulier à Israël, à la France ou à l’un des
autres mafieux postés en retrait, à l’affut. Si cette attaque n’était que pure
provocation, alors la possibilité que ce soit l’un des quatre assaillants qui
ait abattu l’Il-20 russe devient énorme. Quoi qu’il en soit, accident tragique
ou acte délibéré, les conséquences de ce nouvel épisode dans la guerre syrienne
ne vont pas tarder à apparaitre, surtout pour Israël, que Moscou tient pour
responsable de la destruction de son avion.
Source : Avic – Réseau International
Commentaire:
L'analyse ci-dessus me semble pertinente. La destruction de l'avion russe semble bien une tentative de provocation, car l'autre tentative d'attaque chimique préparée à Idlib par les terroristes déguisés en casques blancs a échoué. Cet échec est consécutif à l'accord Poutine / Erdogan concernant Idlib, et par lequel les Turcs ont empêché les terroristes (contrôlés par l'OTAN, dont la Turquie) d'accomplir leur sale besogne.
D'autre part, dans les minutes annonçant la destruction de l'IL-20 russe, les dépêches ont annoncé que cette destruction a été faite par un missile tiré par la frégate française.
Ensuite, les Russes ont "rectifié le tir" en annonçant le version officielle, afin de déjouer le complot franco-israélien. Hannibal GENSERIC
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Les
analystes russes affirment que le système S-300 peut détecter les avions F-22
Considérant
le déploiement des S-300 comme une « capacité symbolique » et suggérant que le
Pentagone pourrait employer ses F-22 et ses Vipers F-16CJ pour supprimer ou
détruire les défenses antiaériennes de la Syrie, comme ils étaient prêts à le
faire au début de la campagne américaine des frappes aériennes en Syrie et en
Irak en 2014, The Drive a fait valoir que les États-Unis
« pourraient devoir revenir à de telles tactiques » après la
livraison du système de défense aérienne russe.
S’exprimant
devant Sputnik, des observateurs de la défense ont indiqué qu’il ne faisait
aucun doute que l’US Air Force voudrait profiter de cette occasion pour en
apprendre davantage sur les S-300 sur le terrain en utilisant le F-22, un avion
spécialement conçu pour supprimer et détruire les défenses aériennes avancées.
Cependant, cela ne veut pas nécessairement dire qu’ils auront la liberté de le
faire, a déclaré Sergei Sudakov, professeur à l’Académie des sciences
militaires.
« La
stratégie américaine consistant à utiliser les F-22 Raptors contre des réseaux
de défense antiaérienne ressemble à ceci: un ou plusieurs F-22 entrent sans
être détectés dans la zone de couverture radar de l’ennemi, activent leurs
systèmes de suppression électronique et commencent à bloquer les systèmes de
détection et de guidage ennemis. En même temps , les avions effectuent des
frappes contre les radars, les lanceurs et les postes de commandement »,
a expliqué l’universitaire.
« Après
la percée, un deuxième échelon de chasseurs-bombardiers est activé pour
compléter la déroute des forces ennemies. Paralysées par les attaques furtives,
les défenses antiaériennes ennemies ne sont plus en mesure de résister. Mais
ces opérations ne se déroulent que sur papier » a noté Sudakov.
Selon
l’expert, même si les radars au sol ne voient pas les F-22, l’avion fera savoir
sa présence dès que son système antiparasite de suppression radio-électronique
embarqué se met en marche. Une fois que cela se produira, les systèmes de
contrôle au sol pourront localiser la source de rayonnement, pointer ensuite
vers l’emplacement de l’avion et lancer un missile anti-aérien pour le
poursuivre.
Dans ce
scénario, la seule chose que peut faire un pilote de Raptor en toute sécurité
est de déterminer la zone de fonctionnement approximative des défenses
anti-aériennes ennemies. Cependant, dans le cas des S-300, ce sont des systèmes
mobiles qui peuvent rapidement être déplacés et déployés dans un nouvel
emplacement. En ce sens, il n’existe pas d’avion totalement invisible.
« La
faible visibilité radar du F-22 est un fait », a déclaré le
journaliste militaire Mikhail Khodaryonok, un vétéran de la défense
anti-aérienne soviétique âgé de 29 ans.
« Mais
suggérer que cet avion est invisible pour les systèmes radar du S-300 est une
exagération énorme. Sur la fréquence de la bande S, il est à peine visible, ce
qui n’exclut pas pour autant la possibilité de tirer sur lui. Par exemple, dans
la bande de fréquences VHF, le Raptor est très bien vu », a souligné
le colonel à la retraite.
Selon
Khodaryonok, le discours des médias américains sur la suppression des S-300
n’est qu’une « discussion vide » à ce stade.
« En
ce moment, une guerre de mots est en cours. Je suis absolument convaincu que ni
les Israéliens ni les Américains n’attaqueront les S-300 tant que des
spécialistes russes seront en poste », s’est engagé à entraîner
les forces syriennes. « Cependant, ils pourraient très bien essayer
de les détruire dès qu’ils seront remis à l’armée syrienne », a
admis l’officier à la retraite.
Selon
Khodaryonok, le niveau d’entraînement au combat des forces syriennes reste
insuffisant pour leur permettre de mettre en place le même type de système de
défense antiaérienne en profondeur efficace dans tout le pays, à l’instar de
celui qui existe à la base aérienne de Hmeimim. Cela, a-t-il dit, signifie que
la Russie assume ses propres risques de réputation en tant qu’exportateur
d’armes si les puissances occidentales ou Israël attaquent et mettent en échec
les nouvelles capacités de la Syrie.
Pour
empêcher cela, en plus des S-300, le ministère russe de la Défense a fourni à
Damas le système unique d’identification de la Russie entre amis et ennemis, et
promis une assistance pour la suppression radio-électronique de la
navigation par satellite, des radars aéroportuaires et des systèmes de
communication de combat de tout aéronef tentant d’attaquer des cibles dans
le pays.
Selon Sergei
Sudakov, la situation en Syrie est depuis longtemps devenue « une
guerre de mots, des menaces et de terribles intimidations », qui visent
tous à masquer « le désir de Washington de déclarer sa supériorité sur la
Russie à la veille des élections de mi-mandat ».
« Aux
États-Unis, notre pays a été transformé en fantasmagorie il y a longtemps. Il
est évident que les autorités actuelles veulent se vanter devant leur
électorat. Mais cela ne va pas au-delà des mots. Et s’ils le font, même un seul
Raptor égaré ébranlerait sérieusement les partisans d’une « courte guerre
victorieuse » et influerait sur l’issue de l’élection ».
En fin de
compte, comme l’a observé l’observateur militaire de Sputnik, Andrei Kotz,
le Pentagone devra réfléchir non pas deux fois, mais dix fois « avant
de lancer ses meilleurs avions contre des systèmes de défense antiaériens comme
le S-300. Maintenir la réputation d’une arme dans une vraie guerre est une épée
à double tranchant. Il suffit que l’US Air Force perde un F-22 pour que le
complexe militaro-industriel américain subisse un préjudice considérable en
termes de réputation. »
Source sputniknews.com
LA RUSSIE ET LA CHINE NE DECLENCHERONT JAMAIS EN PREMIER LA TROISIEME GUERRE MONDIALE. LES ILLUMINATI LE SAVENT TRES BIEN. L'UNIQUE LEUR CHANCE (COMME DANS LA PREMIERE ET DEUXIEME GUERRE MONDIALE) EST D'ABORD LES DEMONIZER PENDANT UN CERTAIN TEMPS, EN SUITE, QUAND L'EAU COMMENCE A ETRE BIEN CHAUDE, UN ENIEME FALSE FLAG QUI CETTE FOIS-CI SERA NECESSAIREMENT GIGANTESQUE, PRESQUE INIMAGINABLE, DONT FACE AUX FOULES COMPLETEMENT DECONNECTEES ET AVEUGLES DES ETATS-UNIS, DE L'EUROPE ET DU MONDE ENTIER, SERONT ACCUSEES, BIEN SUR, LA RUSSIE, LA CHINE, L'IRAN ET BLA' BLA' BLA'.
RépondreSupprimerhttp://prophecyinthemaking.blogspot.com
Le mieux est de continuer à faire confiance en l intelligence de V.POUTINE et surtout à l"Univers!!!
RépondreSupprimerDe plus, la Russie n’a engagé que des S300 et non pas des S 400 et les USA savent que Moscou est défendu par des S 500,
RépondreSupprimerSi les USA perdent UN seul F35, les ventes du complexe militaire industriel américain vont sérieusement diminuer.
Donc la Russie a encore 2 cartes a jouer alors que pour les Usa, c’est quitte ou double
La grande victoire du camp de la résistance serait de faire changer de camp au gamin SBS, avec tout ce que cela comporte comme pertes en achats d'armes...
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