Le laboratoire Richard Lugar est en train de devenir un sujet de
conversation sensible en Géorgie et dans la Fédération de Russie, car de plus
en plus de personnes s'inquiètent du fait qu'il ne s'agit pas d'un
établissement de santé publique, mais d'une menace pour la population et pour
l'humanité telles que nous les connaissons.
La région du Caucase est l’endroit idéal pour les États-Unis
d’externaliser leurs recherches sur la «zone grise» concernant la plupart des virus et des
bactéries les plus «attractifs» pour la fabrication d’armes et qui se trouvent
naturellement dans cette région et peuvent donc être étudiés dans leur habitat
naturel. La région est également connue pour son économie de marché noir
florissante et ses divers trafics, car le manque de démocratie et de société
civile facilite la dissimulation de certaines choses au reste du monde.
Mais ce qui préoccupe maintenant les responsables américains, c’est
l’attention portée par la Russie au sujet des armes biologiques et d’autres
programmes « médicaux » connexes. Ce qui a été découvert jusqu'ici
montre que la question n'est pas de savoir si les États-Unis violent le Traité
sur les armes biologiques de 1972 MAIS jusqu’à quel niveau ils le violent.
Les États-Unis essaient depuis longtemps de détourner l'attention
de ces programmes. Jeffrey Silverman, journaliste américain et chef de
bureau chez Veterans Today en Géorgie, résidant depuis longtemps dans le pays,
est de nouveau sur la brèche avec ses articles et séries d'interviews
télévisées récentes ont été couronnés de succès, après avoir enduré une
longue série de mépris et d'actes tout à fait illégaux, commis par les mains de son propre gouvernement et de
son ambassade.
Mais les nouvelles attaques contre Silverman coïncident avec les
révélations récentes des médias russes. Igor Giorgadze, ancien ministre géorgien
de la Sécurité nationale, a lancé une bombe à la mi-septembre lorsqu'il a
divulgué des documents contenant des informations sur «un laboratoire
situé près de Tbilissi, nommé d'après le sénateur américain Richard Lugar»,
et comment certaines expériences ont provoqué des morts.
Différents groupes de médias ont décrit de telles histoires comme
une désinformation récurrente, affirmant en outre qu'il n'y avait aucune preuve
factuelle que les États-Unis construisent des laboratoires de biologie dans la
région du Caucase afin de les utiliser comme sites de test. Ce sont les mêmes
groupes de médias qui avaient aussi nié que les États-Unis perdaient la guerre
du Vietnam ; et qui ont déclaré que les violations (bien documentées) des
droits de l'homme perpétrées par la CIA, dans différents endroits du Monde, comme
le Paraguay, ne se produisaient pas non plus.
Mais Giorgadze, ancien ministre de la Sécurité d’État géorgien, et
Silverman ont des avis différentes. Ils affirment que de tels laboratoires et
projets médicaux associés ont pu mener secrètement des expériences sur des
personnes, dont certaines ont eu des conséquences fatales.
La bonne ou la mauvaise personne à questionner?
Giorgadze a demandé à Donald Trump de lancer une enquête sur
les expériences menées par le laboratoire. Cela préoccupe beaucoup la Géorgie,
car Trump n’est pas un fan de Big Pharma. Il a récemment déclaré que le très
prisé vaccin contre la grippe était la
plus grande arnaque de l’histoire de la médecine, créé par Big Pharma dans le but de
faire de l’argent sur le dos des personnes vulnérables et de les rendre
malades.
Des organismes de surveillance des médias financés par le
gouvernement des États-Unis et des organismes puissants ont utilisé la Sécurité
intérieure pour harceler
Silverman lorsqu'il s'est rendu aux États-Unis plus tôt cette année, lorsqu'il
a finalement été autorisé
à effectuer son premier voyage à la maison en plus de 14 ans. Lors son
arrivée et à son départ, il a été soumis à des fouilles au corps répétées et de
ses bagages, y compris des saisies de son téléphone et de documents personnels,
en violation directe du 4e amendement à la Constitution des États-Unis.
De telles attaques frontales contre ce journaliste remontent à l'époque où
les premiers articles sur le laboratoire Lugar et les recherches néfastes qui s'y rapportent ont
éclaté en Géorgie en 2013. Comme il a depuis corroboré bon nombre de ses
allégations avec des documents, il y a eu des efforts concertés pour le
discréditer, non seulement en Géorgie, mais aussi dans les médias internationaux.
Silverman continue de publier dans les médias en géorgien et a décrit
comment on peut comparer les patients des camps de concentration du docteur
nazi Joseph Mengele, aux civils résidant à proximité du laboratoire
Lugar, dans la mesure où ils ne comprenaient pas non plus la menace qui pesait
sur eux, jusqu’au moment où ils ont été placés dans la section des expériences
médicales des camps de la mort, alors il était trop tard.
”Je préviens
ceux qui vivent près du laboratoire Lugar qu'ils courent un grand risque. Les
habitants qui s'y sont installés ont été
induits en erreur quand on leur a affirmé qu'il s'agissait d'un laboratoire
ordinaire et rien d'autre. ”
Georgy Iremidze, directeur de l’agence de presse Patriot basée en Géorgie, qualifiée de
pro russe par les mêmes détracteurs, ajoute au débat:
«Sur le papier, le laboratoire est géré par le gouvernement géorgien, ou
plutôt par le ministère de la Santé. Mais en réalité, il est exploité par
le gouvernement américain. L'idée est que, si quelque chose ne va pas, le
gouvernement géorgien en assumera la responsabilité afin que le gouvernement
américain reste sous le parapluie ».
Beaucoup pour rien
Les États-Unis ont fourni un total de 350 millions USD pour la construction
et l'équipement technique du laboratoire. En 2013, le laboratoire aurait été
subordonné au Centre national de contrôle des maladies et de la santé publique
(NCDC). À partir de 2018, on nous dit que le gouvernement géorgien assumera la
responsabilité du financement complet et du fonctionnement du réseau de centres
et de laboratoires de Lugar. .
Cependant, seuls les États-Unis ont un intérêt dans la construction de tels
laboratoires. D'autres pays pourraient être sanctionnés par des voisins plus
puissants, qui peuvent construire leurs propres infrastructures. Les États-Unis
veulent faire fi de la Convention sur les armes biologiques et prétendre ensuite que seuls les
pays douteux, moins développés et "ignorants" le font, comme
c'est généralement le cas lorsque des questions sont posées dans des pays comme la Syrie et l'Irak.
Le laboratoire Lugar est situé non loin de l'aéroport international de
Tbilissi. Cela signifie qu'il est plus rapide de charger et d’expédier les
agents militarisés, des virus et des bactéries partout dans le monde. Il est
concevable que les États-Unis tentent de continuer leur bataille perdue en
Syrie en utilisant des armes biologiques et chimiques, car des avions
militaires basés sur les aérodromes de l'OTAN ont atterri à l'aéroport avec une
régularité croissante sans raison apparente.
Les mêmes agents pathogènes mortels et particulièrement dangereux
pourraient également être ciblés, en tant qu’outils d’agression, contre la
Turquie et la Fédération de Russie. Les États-Unis ont l'habitude de le faire, et nous pourrions
nous souvenir de l'épidémie
de grippe porcine en Russie il y a 12 ans.
Même des humains sans méfiance pourraient être transformés en armes et
participer à des combats civils, comme décrit dans Station 11, une fiction, et comment la grippe
géorgienne a tué plus de 95% de la population mondiale. Le quatrième
roman d’Emily St. John Mandel, “Station Eleven,” commence par une tragédie
spectaculaire à une échelle beaucoup plus vaste. Elle se présente sous la forme
d’une pandémie de grippe si meurtrière qu’en quelques semaines, la plus grande
partie de la population mondiale a été assassinée.
Selon la pratique médicale habituelle, rien qui soit injecté dans le corps
ne doit être utilisé après la date de péremption. Mais l'armée américaine et
d'autres organisations telles que MARFOREUR, USAMRIID, ClinicalRM, WRAIR et
DTRA, sont accusées de donner de nombreuses préparations de ce type aux pays
alliés en tant « qu’aide ». Elles ont été largement utilisées par la
population géorgienne, même sur des enfants, sans que les victimes en aient
pleinement connaissance et sans leur consentement éclairé.
Lorsque des questions sont posées, cette aide n'est pas acheminée
par l'intermédiaire d'organismes médicaux mais par TMC Global
Professional Services. Cette société possède des bureaux à l'étranger
dans neuf pays d'Europe orientale et d'Asie centrale, ainsi que deux bureaux
aux États-Unis, en Virginie et au Nouveau-Mexique. La plupart de ses travaux
consistent en un contrat du gouvernement des États-Unis pour les programmes de
la DTRA (Defence Threat Reduction Agency Agence de
réduction de la menace pour la défense), avec des laboratoires nationaux
et d'autres clients du DoD. Par exemple, il gère un projet international sur le
site de la centrale nucléaire de Tchernobyl (ChNPP).
Trop de routes mènent à Rome
Le Myth Detector affirme avoir dissipé à
plusieurs reprises la «désinformation» diffusée autour du programme
d'élimination de l'hépatite C - mais ne mentionne pas le lien entre ce
programme et TMC. Il ne donne pas non plus, ni n'investigue, les antécédents
techniques de ceux qui font la démystification, qui viennent de poster des
déclarations pré-écrites fournies par leurs contacts à l'ambassade ou le
personnel des relations publiques travaillant dans le laboratoire de Lugar.
Il n’est pas difficile d’exposer ceux
qui travaillent réellement dans ces projets militaires au
niveau de la direction. Silverman avait été engagé par International
Crisis Group, ICG et le gouvernement français pour examiner les liens
de ces chercheurs. Il découvre rapidement comment les projets Lugar et ses
partenaires sont reliés aux centres scientifiques américains, européens et
autres.
Tous les professionnels hautement qualifiés du bureau TMC en
Géorgie sont partis en 2010 pour former une nouvelle organisation, Sigma.
Le plus réputé était Richard Mah, qui avait travaillé à Los Alamos.
Vous ne laissez pas les « menottes en or et la pension en diamants »
d'un sous-traitant de la défense en USD pour créer une entreprise à partir de
rien, à moins que vous ne vous sentiez trop compromis pour rester avec ce
sous-traitant. Mais personne n'interroge actuellement Mah, ou le principal
responsable de TMC en Géorgie, Giorgi Begiashvili, avant de prétendre à
une "désinformation".
Jour de retard et fait bref
Les États-Unis peuvent s'en tirer avec des violations du droit et des
traités, car les nouveaux développements ont eu raison de leurs préoccupations
et ils ont changé de façon inouïe. Il a souvent été observé que lorsqu'un
certain stupéfiant est déclaré illégal, il en arrive un autre également mortel
qui contourne les lois. Les allégations selon lesquelles toute violation du
traité est accidentelle sont difficiles à réfuter, car elles sont si répandues
qu’elles sont inévitables.
La législation américaine sur les armes biologiques est codifiée à
la section 817 du Patriot Act. En réalité, il donne aux États-Unis
l’immunité contre toute violation de ses propres lois sur les armes
biologiques, bien qu’une telle loi nationale ne puisse outrepasser un
traité international auquel le pays est lié. Plus précisément, il est indiqué
que «les interdictions énoncées dans la présente section ne doivent PAS
s'appliquer à une activité gouvernementale dûment autorisée.»
Avant l’adoption du Patriot Act, la loi fédérale interdisait
l’utilisation d’agents biologiques ou de toxines comme armes, en 18
U.S.C. 175. Cela interdit la possession d'un type ou d'une quantité d'agents
biologiques ou de toxines qui ne peuvent être justifiés à des fins pacifiques.
En bref, ce qui est fait à des fins militaires offensives, est maintenant
justifié sous prétexte de servir des fins pacifiques.
Indépendamment du registre de la vérité et de l'innocence, un débat public
a été lancé, qui est transculturel et sans frontière. En conséquence, une
partie de ce qui se passe derrière des portes closes, sous le maudit
déguisement de protection de la santé publique et de non-prolifération des
armes biologiques et des agents pathogènes particulièrement dangereux, est
maintenant dévoilée.
Il suffit de regarder de plus
près ce qui a été fait en Géorgie dans différents
laboratoires et projets médicaux financés par le DOD (Ministère de la Défense).
Il y a une longue liste à explorer, y compris les décès dus aux
antibiotiques antituberculeux expérimentaux, une succession de programmes
loufoques dont les médecins refusent de parler, et divers traitements
expérimentaux sur une population souvent sans méfiance.
Si vous ne souhaitez pas croire Silverman ou les médias russes, vous pouvez
en extraire assez de matériaux académiques issus de sources ouvertes qui
montrent clairement que les procédures appropriées pour le consentement éclairé
ne sont pas mises en œuvre. Celles-ci mettent en lumière ce qui semble être des
«pots de vin» payés par et à diverses agences de financement, l'ONU, le
département d'État américain, Big Pharma et diverses organisations partenaires,
y compris le ministère de la Santé, diverses universités américaines et le
Center for Disease Control de Atlanta, Géorgie.
Des informations sont maintenant partagées avec le Bureau du budget de la
surveillance du Congrès, au sujet de la mise en évidence d'informations fausses
et trompeuses. Cependant, tout cela démontre que la supervision de la
désinformation financée par les États-Unis est en fait une désinformation
flagrante en soi, comme le savait quiconque a vécu dans un pays où les
États-Unis ont un «récit officiel», comme la Géorgie.
Certains de ces agents bactériens
de la nouvelle génération et d’agents pathogènes particulièrement dangereux ont
tellement évolué qu’il n’existe aucun antibiotique ni aucun autre traitement
permettant de sauver un patient. Souvent, le traitement n'est disponible que sous
forme de préparations à base de bactériophages, comme c'est également le cas en
Tbilissi (Géorgie), situé au premier étage du bâtiment B de l'Institut Eliava.
Ce n'est pas un hasard si le département de la Défense des
États-Unis et d'autres agences ont également investi de l'argent dans
l'amélioration des infrastructures des laboratoires situés aux deuxième et
troisième étages, où se trouve la zone de production prévue. Ces laboratoires
sont utilisés pour produire des bactériophages dans un bref délai et seront
utilisés pour la production de concentré de phage utilisé dans le produit phage
final.
Fondé en 1923, l'Institut
Eliava est une institution de renommée mondiale œuvrant dans le domaine de
la microbiologie appliquée, de la virologie et de l'immunologie infectieuse.
La recherche sur les bactériophages et son application en est la
principale direction.
Henry Kamens,
chroniqueur, spécialiste de l'Asie centrale et du Caucase, exclusivement pour
le magazine en ligne “New
Eastern Outlook”.
Source :
Addenda:
La Russie n'exclut pas les "mesures
militaires" contre la Géorgie à cause des nouvelles menaces sur le biolab
de Tbilissi
Le centre Lugar à Tbilissi. (NCDC.)
TBILISSI, DFWatch – La Russie a lancé de nouvelles menaces et
accusations contre la Géorgie jeudi contre un laboratoire à Tbilissi financé
par les États-Unis, avertissant que même les "mesures militaires" ne
sont pas à exclure.
Le mouvement a été apparemment déclenché par un ancien général du
KGB qui était chef de la sécurité de la Géorgie dans les années 1990 mais avait
fui le pays après avoir été accusé de tentative d'assassinat contre le
président Eduard Shevardnadze.
«Nous ne pouvons pas simplement fermer les yeux sur nous-mêmes,
car nous réalisons que certaines choses se passent là-bas et affectent
directement l'état de sécurité sur [nos] frontières méridionales. Nous aurons
recours à des mesures diplomatiques et militaires », a déclaré jeudi à TASS,
Vladimir Chamanov, président du comité de la défense de la Douma russe.
Chamanov était l'un des généraux clés lors des guerres tchétchènes dans les
années 1990 et a été vivement critiqué par des groupes de défense des droits de
l'homme pour crimes de guerre présumés contre des civils.
Le même jour, le général Igor Kirillov, chef des troupes
russes de protection nucléaire, biologique et chimique, a déclaré que le
ministère de la Défense attendait des réponses des États-Unis et de la Géorgie
sur les raisons pour lesquelles des agents toxiques et des armes biologiques
sont stockés au Centre de recherche sur la santé publique Richard Lugar.
Le 25 septembre, Vladimir Yermakov, directeur du département
de la non-prolifération et du contrôle des armements du ministère russe des
Affaires étrangères, avait déclaré aux journalistes que la Russie ne laisserait pas les Américains mener des
expériences biologiques près de ses frontières.
La Russie soupçonne l'armée américaine de travailler sur le sol
géorgien avec du matériel biologique et d'utiliser des "cobayes"
géorgiens, a-t-il déclaré.
Réel et prouvé: le plan américain de dépeuplement par la guerre biologique
Hannibal GENSERIC
Les décideurs russes (militaires) ne doivent pas tergiverser sur ce problème d'une extrème gravité, en bombardant (destruction) du dit laboratoire, ce que les ricains n'auraient pas hésité à faire si cela s'était produit(par les russes) au Mexique ou au Canada !!!
RépondreSupprimerToute a fait d'accord, se Lab est la pour être utilisé au moment oportun et soi disant par accident en creyant un merdier Biologique pour toute la Région et surtout la Russie sans mettre les Americains responsable de quoi que sa soit, légalement !
SupprimerQu'est ce qu'ils attendent pour Detruire cette Saloperie satanique en vitesse?
RépondreSupprimerSi les russes bombardent cette saloperie satanique, ils vont se faire accuser d'avoir détruit un laboratoire de santé, donc d'empêcher la création de nouveaux médicaments, de remèdes et tout le tralala. Les américains sont très malhonnêtes, et ils n'attendent que ça : que les russes répondent par une action militaire pour ensuite les accuser d'agresseurs et retourner le monde contre eux. Personne n'essaiera de chercher la vérité à ce moment. L'événement sera trop faire, et tout le monde agira rapidement sans tenter de savoir où est le vrai problème.
RépondreSupprimerEn fait rien de nouveau sous le soleil . :-/
RépondreSupprimerhttps://www.lexpress.fr/actualite/monde/les-etats-unis-s-excusent-d-avoir-inocule-la-syphilis-a-des-guatemalteques_924436.html
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