«Un champion supposé de l’État de
droit, les États-Unis ne respectent pas leurs propres sanctions contre la Syrie
par la contrebande brut des champs pétrolifères de Damas qu’ils ont occupé par
la force des armes » a déclaré la porte-parole du ministère russe des
Affaires étrangères Maria Zakharova.
Chaque mois, les États-Unis volent du brut et le vendent en contrebande pour une valeur de 30 Millions $, selon
Zakharova. Le carburant provient de champs dans la partie nord-est du pays, où
les États-Unis maintiennent une présence militaire après avoir ramené ses
troupes de la frontière syro-turque.

« Une nation
qui se répète ad nauseam qu'elle colle aux valeurs démocratiques et à la
primauté du droit dans les relations internationales, vole du pétrole ... sous
le prétexte de combattre l’EI » a ajouté la fonctionnaire.
Mais
voilà : la coalition internationale a déclaré en Mars 2019 que l’EI avait
été complètement détruit.
Le
récit des Américains ne tient pas.
Trump qui s’élève
tout le temps contre les « Fake News » s’avère lui aussi, un super
menteur.
Les champs
pétroliers dans le gouvernorat ez-Zor Deir, à l'est de l'Euphrate, qui ont été
capturés par les milices kurdes soutenues par les USA . Washington ne fait
aucun secret du fait qu'il maintient une présence militaire illégale dans la
région de Damas afin de refuser l'accès aux ressources naturelles que le
gouvernement syrien a le droit de posséder en vertu du droit international.

Les revenus générés par la vente du pétrole volé finissent dans la poche des amis de Trump
Source : Strategika51
Washington a des raisons bien précises de garder la
main ou de maintenir des Bradley et des forces militaires dans les zones
pétrolières syriennes. Ces raisons n’ont absolument rien à voir avec une
quelconque résurgence de Daech et son éventuel contrôle sur les sites de
production de CONOCO mais sont plus en relation avec des intérêts privés.
Les revenus générés par
la vente de pétrole syrien au marché noir par les éléments de Daech ou des
chefs de guerre kurdes, ont atterri sur des comptes bancaires privés dont certains
sont enregistrés aux États-Unis et d’autres au Royaume-Uni, aux Îles Caïman et
au Luxembourg. La liste de ses comptes privés incluent des
« philanthropes » autoproclamés de l’humanité, d’anciens responsables
de la CIA (qui se plaignent constamment de la faiblesse de leurs revenus), des
banquiers et des personnes ayant de multiples nationalités dont le rôle, la
fonction ou les intérêts dans les guerres de l’Empire restent à déterminer.
Certains analystes savaient depuis un certain temps
que des individus et des particuliers occupant un certain niveau de
responsabilité au sein de l’appareil bureaucratique du Gouvernement fédéral
américain ainsi que des hommes d’affaires « transnationaux »
figuraient parmi les bénéficiaires directs de la vente au marché noir du
pétrole syrien par les rebelles ou Daech à la Turquie, Israël, aux Pays-Bas et
à d’autres parties.
L’exploitation illégale des gisements syrien rapporte
30 millions de dollars US mensuellement à ces indus bénéficiaires en violation
des sanctions américaines.
Cependant, ce n’est point le pétrole qui intéresse au
plus haut niveau les belligérants de la guerre au Levant mais le gaz dont des
gisements prometteurs ont été découverts entre 2014 et 2017. Ces gisements
s’étendent du désert de la province syrienne de Deir Ezzor jusqu’en Irak et la
présence militaire étrangère focalisée sur cet axe répondait à l’impératif
d’empêcher les syriens et les russes de mettre la main sur des ressources
énergétiques dont l’exploitation est susceptible de couvrir les frais de
reconstruction de la Syrie et les dépenses militaires russes au Moyen-Orient.
Hannibal GENSÉRIC
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