mercredi 21 octobre 2020

Tunistan. Rached Khiari, député islamiste, fait l’apologie du crime commis contre l'enseignant français Samuel Paty

En justifiant la décapitation d’un enseignant français à Conflans-Saint-Honorine (Yvelines), par un jeune extrémiste tchétchène, l’ancien député islamiste d’Al Karama, Rached Khiari,  a-t-il pris conscience du coup porté à l’image de la Tunisie dans le monde? Certainement pas, car c’est le dernier de ses soucis.

En effet, Rached Khiari, le sulfureux député islamiste a perdu une bonne occasion de la boucler. Car, en avouant publiquement le fond de sa pensée, il a dévoilé sa face hideuse de takfiriste.
Rached Khiari 

Or, c’est certainement le dernier de ses soucis. Puisque l’indignation est générale; même le bloc parlementaire du mouvement islamiste Ennahdha a dénoncé « fermement l’attentat terroriste ». Pourtant,  Khiari persiste et signe: « Il est possible que je renonce à mon immunité et au parlement. Mais je ne renoncerai pas à ma condamnation du crime d’insulter le Messager de Dieu, le prophète Mohamed, que Dieu le bénisse et lui accorde la paix. »
Puis, il poursuit: « Mohamed, le Messager de Dieu, est plus important et plus grand que la gloire, le parlement, la politique et le monde entier ». C’est ce que souligne en réponse le député indépendant sur sa page FB.
Car pour mesurer l’étendue du tort porté à son pays, il faut écouter la réaction de la députée européenne, Nathalie Loiseau. Ainsi, la présidente de la sous-commission Sécurité et Défense au sein du Parlement européen publiait une déclaration. « Voilà à quoi ressemble le complice d’un assassin. Ne rien laisser passer. Le député tunisien Rached Khiari justifie le meurtre de l’enseignant français par un takfiriste », écrit-elle sur son compte twitter.

Sauver les meubles

Et c’est pour éteindre le feu et sauver ce qui reste des meubles que, plus tôt dans la journée de samedi dernier, le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Othman Jerandi s’empressait d’adresser un message de compassion à son homologue français Jean-Yves Le Drian, suite à cette attaque.
De même, le chef du gouvernement, Hichem Mechichi exprimait au premier ministre français, Jean Castex, la solidarité de la Tunisie avec la France. En faisant part, au nom du peuple tunisien, de sa sympathie et ses sincères condoléances au peuple français ami. Car, « la Tunisie rejette toutes les formes de violence, d’intégrisme et de terrorisme. Et qui n’ont aucun lien avec l’islam et ses valeurs de tolérance. En insistant sur l’importance du respect de la liberté d’expression et de conscience ». C’est ce qui ressort de ses propos, lors de son entretien téléphonique avec son homologue français [1].


La justice s’en mêle

À Tunis, le parquet près le Pôle judiciaire de lutte antiterroriste se saisit d’une enquête, pour lequel le post de député, modérément modéré, « peut constituer une glorification et un éloge d’un crime terroriste ».
En ce sens, Mohsen Dali, le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis apportait des précisions. Il indiquait que ce post qui ferait l’apologie de ce crime « est assimilable à un acte terroriste. Et pourrait être classé juridiquement comme étant un crime terroriste, selon la loi anti terroriste tunisienne».
Au final, reste à savoir si Khiari pourrait être sanctionné pour des propos assimilables à un acte terroriste. Alors qu’il est protégé par son immunité parlementaire. That is the question.[2]. Source : l'économiste maghrébin 

Boualem Sansal : Après l’horreur de Conflans, “il est temps de dire qui est vraiment l’ennemi”

Après l’assassinat du professeur Samuel Paty par un islamiste radical, l’écrivain algérien Boualem Sansal estime qu’il faut que les démocraties occidentales prennent enfin conscience de la nature de la menace. Il appelle au sursaut. 
Avez-vous été étonné lorsque vous avez appris qu’un nouvel attentat avait eu lieu en France, en l’occurrence contre le professeur Samuel Paty
?
J’ai bien sûr été horrifié mais aussi fou de colère. Le problème, c’est que les démocraties occidentales ne comprennent pas à quel ennemi elles ont affaire. L’islamisme est conçu comme un courant religieux. Mais l’islamisme ce n’est pas que cela, c’est aussi une organisation politique. Son but est d’imposer ses idées et de prendre le pouvoir. Il faut repenser l’islam non seulement comme une religion mais aussi comme une civilisation. Et aujourd’hui la France se le refuse.
Selon vous, nous nous aveuglons
?
Oui, peut-être un peu par peur, parce que les pays occidentaux ne veulent pas se mettre à dos des pays puissants comme le Qatar et l’Arabie Saoudite. Mais aussi à cause du “politiquement correct”, les démocraties sont des sociétés policées. C’est une bonne chose, mais du coup, à table, on ne dit jamais “merde”. Il est temps de dire qui est vraiment l’ennemi.
C’est du baratin
! Il ne s’agit pas d’un couple qui se sépare, il n’y a ni union ni divorce. Les islamistes veulent prendre le pouvoir. Pour eux, il y a deux options : ou je vous impose mes idées et vous convertis, ou je vous liquide et prends votre place.
Que peuvent alors faire les démocraties occidentales
?
La France, seule, ne s’en sortira pas. Il faut penser la lutte contre l’islamisme au niveau transnational, c’est-à-dire européen. Il faudrait créer une structure composée de politologues, de philosophes, de sociologues, de savants, qui seraient chargés de répondre à cet islamisme. Et pour commencer, de le nommer clairement. Souvenez-vous, Camus disait que “mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde”.

Propos recueillis par Anna Sylvestre-Treiner

 
NOTES de H. Genséric

[1] dans le parlement croupion tunisien, le plus grand groupe est islamiste, et aucun gouvernement ne eut être constitué sans l’accord des islamo-terroristes. Mais, depuis toujours, nous avons été confrontés aux déclarations de ces derniers qui, selon l’adage tunisien, « allument le feu puis semblent se demander : mais d’où sort cette fumée ? ». Ce sont les mêmes qui recrutent des milliers de « djihadistes » pour les envoyer un peu partout : Syrie, Irak, Libye, Azerbaïdjan, etc. Leurs seuls patrons sont le Qatar (pour ses dollars) et la Turquie pour le combat. Mais qui dit Turquie, dit OTAN. Qui dit OTAN, dit aussi la France   Ce sont les mêmes terroristes qui, selon l’ex ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, « font du bon boulot » en Syrie.

[2] Comme la Justice et la Police tunisiennes sont aux mains des islamistes, il est plus que probable que les charges contre ce député seront non seulement "oubliées" dès que l'effet sera estompé en France, mais je gage qu’on lui proposera un poste  discret et grassement payé, par exemple de diplomate auprès du Qatar, ou de l’Arabie, ces parangons de la démocratie que l’Occident veut imposer aux Arabes.

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Hannibal GENSÉRIC

 

4 commentaires:

  1. Ce triste député est un client potentiel de la Cour pénale internationale. Dans ce cas il n'y a pas d'immunité parlementaire à opposer. Selon la loi internationale quiconque directement ou indirectement glorifie ou préconise publiquement des infractions terroristes est poursuivi pour complicité. La CPI est habilitée à s'emparer de cette affaire. Que la France fasse preuve de courage pour saisir cette justice.

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    1. oui c'est un acte condamnable, mais moins dangereux que ce que la France a commis comme crime contre l'humanité en Algérie, en Tunisie et au Maroc.
      La CPI devrait balayer devant la porte des pays européens voleurs et escots, qui spolient encore les pays d'Afrique.
      Alors de grâce, arrêtez de fumer la moquette, la justice française ne s'applique pas en Tunisie, qui n'est pas un DOM-TOM;

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    2. Monsieur Med Hichem Meddeb vous abusez trop de la Chicha. Respectez l'humanité ainsi que la justice internationale et que la Tunisie mette de l'ordre parmi son monde politique. Pour obtenir de l'argent de la France, la Tunisie n'est pas un Dom Tom.

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  2. Ce type d'exaltés mettent le ou les prophètes plus haut que Dieu
    et ...que Dieu leur pardonne.

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