lundi 5 avril 2021

Israël propose à Poutine le partage de la Syrie

Selon Avia-Pro, Israël a proposé de démembrer le territoire syrien à l’instar du scénario yougoslave et d’en céder une partie à la Turquie, une partie à la Russie et une partie aux États-Unis, ce qui équivaut apparemment jusqu’à 50 % de la superficie actuelle de la Syrie.

« La solution doit reposer en la partition de la Syrie : un État alaouite dans l’ouest de la Syrie et un État sunnite à l’est, comme le Kosovo a été séparé de la Serbie dans des circonstances similaires », indique le Jerusalem Post.
Apparemment, « c’est ainsi que la partie israélienne a l’intention non seulement de prendre le contrôle des hauteurs du Golan, mais aussi de minimiser la menace d’une attaque iranienne », indique Avia-Pro.
  À noter que la Russie ne reconnaît pas le Golan occupé comme territoire israélien. 

Tout laisse croire que le régime israélien s’est affaibli sur tous les fronts. La stratégie de guerres imbriquées ayant échoué, Israël semble chercher, à travers cette soi-disant proposition, à éloigner les Russes du Golan. Ce faisant, le régime israélien, ayant peur plus que jamais pour sa survie, compte pouvoir pousser les États-Unis à passer directement à l’acte en réaction aux attaques de l’axe de la Résistance. Les États-Unis, quant à eux, seront-ils en mesure de protéger suffisamment Israël ? Même les cadres militaires israéliens ne sont pas très optimistes.

Le général de brigade Amir Avivi, ancien chef du bureau du commandant de l’état-major du régime israélien, a écrit, dans un article, que « dans cette époque, nous avons besoin des Churchill et non pas des Chamberlain ».

« L’Iran examine le comportement de la nouvelle administration américaine sur plusieurs fronts et tout ce dont les États-Unis ont fait preuve jusqu’ici étaient de la réticence, de la faiblesse et de la mollesse face à l’Iran », réaffirme Amir Avivi. 

Et de continuer : « En Irak, les miliciens soutenus par l’Iran ont lancé la troisième attaque à la roquette, en quelques semaines, contre des cibles américaines. Lors de la première attaque, 14 roquettes ont été tirées en direction d’une base des États-Unis à Erbil. Un entrepreneur américain a été tué et six personnes, dont un soldat américain, ont été blessés. Le 20 février, une base aérienne des États-Unis à Balad, au nord de Bagdad, a été frappée. Une personne a été blessée. Ce vendredi, trois roquettes ont été tirées vers l’ambassade des États-Unis à Bagdad. Face à toutes ces attaques, qu’est-ce qu’ils ont fait les Américains ? Rien ! Aucune réponse ! Pour les Iraniens, la nouvelle administration américaine est assez faible pour faire l’objet de pression et de menace ».  

Amir Avivi a ensuite ajouté qu’Israël craignait que les États-Unis ne reviennent au mauvais accord nucléaire qui avait été signé en 2015 avec l’Iran.

« Les Américains espèrent pouvoir signer un nouvel accord avec les Iraniens après annuler les sanctions, mais ce n’est qu’une fausse espérance, car ce sera l’Iran qui aura ensuite tout sous son contrôle ». 

L’analyste israélien a indiqué qu’Israël devrait rester campé sur sa position : « Les sanctions anti-iraniennes ne devraient être levées qu’à condition qu’un nouvel accord soit signé avec l’Iran ; un accord étant en mesure d’étouffer les capacités d’enrichissement d’uranium de l’Iran et de faire anéantir les stocks d’uranium enrichi ainsi que de neutraliser le programme balistique de l’Iran qui est déjà une menace pour des régions en Europe et qui sera bientôt une menace pour les territoires américains ». 

Amir Avivi a conclu que « bien qu’une attaque militaire israélienne ne soit pas une option de préférence, il est toutefois nécessaire d’être toujours prêt à le faire, car un Iran nucléaire, ce n’est pas quelque chose avec qui on peut facilement coexister ».
Source : Presstv

L'armée russe a testé une nouvelle technologie pour viser les drones d'attaque en Syrie

Le véhicule aérien sans pilote "Pacer", alias "Orion", est capable de frapper des cibles au sol à l'aide de missiles guidés et de bombes aériennes corrigées. Récemment, l'armée russe a testé une nouvelle technologie de guidage pour ces drones d'attaque en Syrie. 

  

Cette information a été rapportée à l'agence RIA Novosti une source liée au complexe militaro-industriel de la Fédération de Russie.

Dans le même temps, l'interlocuteur n'a pas dit exactement quand les tests ont eu lieu. Les drones Orion visaient des cibles terroristes à l'aide du complexe de commandement et de contrôle de reconnaissance portable Strelets-M (KRUS). Au cours des tests, il a été possible d'atteindre une vitesse et une précision élevées. Certains des objets détruits par le drone ont été détectés à l'aide du complexe. Leurs coordonnées ont été envoyées par les unités au sol aux opérateurs de l'Amokhodtsev et au siège via des canaux de communication spéciaux en temps réel.
La source a précisé que la reconnaissance au sol, à l'aide de Strelets-M, détecte l'objet et le marque sur la tablette, où il indique son emplacement exact et ses paramètres. Les informations reçues sont transmises au drone le plus proche, qui frappe.
UAV «pacer» peut transporter une charge de combat allant jusqu'à 250 kilogrammes et rester dans les airs jusqu'à 24 heures. Auparavant, le ministre russe de la Défense, Sergei Shoigu, avait déclaré que ce drone était capable de frapper des cibles en 8 à 12 minutes après leur détection.

Un nouveau "pacte de Varsovie" ?

Samedi 2 avril, la marine pakistanaise a accosté au port iranien Bandar Abbas pour un exercice conjoint de 4 jours. C'est une marine de mieux en mieux équipée par la Chine qui, vu ses projets d'investissement à Gwadar, livre régulièrement des équipements navals des plus performants aux Pakistanais. D'ailleurs la Chine a mis à l'eau en janvier  deux nouveaux navires de guerre, l’un pour sa propre marine et l’autre, pour le Pakistan,  le navire d'assaut amphibie type 075 et la frégate de classe 054A / P pour la marine pakistanaise. Le chef de la marine pakistanaise a reconnu que le 054A / P améliore considérablement la capacité de défense et de dissuasion maritimes du Pakistan. Or des exercices navals conjoints avec l'Iran prennent tout autre sens depuis l'annonce de la signature d'un pacte stratégique de 25 ans Chine-Iran. Iraniens et Pakistanais tiendront pour 4 jours des exercices hybrides des marines iranienne et pakistanaise sur l’île de Larak, sur les rives du golfe Persique et dans le but d'échanger expériences, savoir-faire et renseignement, et d'assurer la sécurité des lignes commerciales maritimes de la région. Les bâtiments présents seraient dotés de DCA de missiles subsurface entre autre. Le commandant de la première zone de la marine de l'armée iranienne, le contre-amiral Jaafar Tazakkor, est allé de son commentaire : «Téhéran et Islamabad poursuivent leur coopération navale pour soutenir la sécurité maritime. L’Iran et le Pakistan entretiennent depuis longtemps une coopération maritime mais la contextualisation est une nécessité », a déclaré Tazakkor. D'autres navires rejoindront cette coalition qui a l'air de s'agrandir.

La revue National Interest, basée à Washington, décrivant la capacité militaire de l'Iran, affirme dans un récent qu'il est de plus en plus difficile pour la flotte américaine dans la région de faire face à  l'Iran, d'où la décision du CentCom de déplacer l'arrière-base de ses forces non plus dans le golfe Persique mais sur la côte ouest saoudienne. Maintenant si ces capacités navales se combinent à celles de la Russie et de la Chine, il y aura un séisme géostratégique à affronter. Un pacte de Varsovie oriental propre à s'élargir au Pakistan, au Venezuela voire à la Corée du Nord, et auquel finira par se joindre la Turquie avec ou sans Erdogan. « Cette coalition navale est le pendant à l'OTAN, à cette différence près qu'elle compte dans ses rangs des puissances émergentes et que l'Iran, placé au coeur de toutes les voies maritimes et terrestre du monde, en est le noyau ».

 Source : Presstv

5 commentaires:

  1. Israël tente de pervertir la Russie avec ce démembrement de la Syrie. Mais la Russie a des vue politiques autrement plus élevées, et de plus réalistes. Israël continue son suicide en révélant aussi ouvertement son cynisme.

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  2. Partager la Syrie pour en donner une partie à la Russie et aux USA. Ca ne tourne pas rond dans le cerveau de certains juifs. Aucun de ces deux pays n'a de frontière avec la Syrie.

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  3. ...mais qu'en pense les Ar...abes : ils se lèchent déjà les babines
    oukiltou yaouma oukila ethaouro el assoued:
    traduction:je me suis fais dévoré le jour où a été dévoré le taureau noir... six-picot 2 ...1917/2021 ou 2025

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  4. A. Boran est-il aussi le maître du monde pour intimer aux autres l'ordre de se taire. Israël actuellement fait fasse à de gros problèmes sont Premier ministre devant la justice, l'Iran son ennemi et le peuple juif vacciné chez Pfizer un nouvel holocauste sous peu et cette fois Hitler n'y sera pour rien. Donc ça ne tourne pas rond dans le cerveau de certains juifs!

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  5. Israël propose à Poutine le partage de la Syrie?
    Autrement dit, ce que les Juifs appellent une "CHUTZPAH"!

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