samedi 10 avril 2021

La Kahéna, reine et résistante numide

Plus l’histoire d’une femme rebelle est ancienne, plus la légende se mêle aux faits. C’est aussi le cas pour la Kahena. Savoir qui elle était se révèle particulièrement difficile, car sa vie est racontée par des historiens musulmans du Moyen Age qui écrivaient plusieurs siècles après les faits. Rien que le nom de cette reine berbère ne fait pas l’unanimité : différentes sources lui attribuent le nom de Dyhia Tadmut (en tamazight : belle gazelle), Damya (en tamazight : devineresse) ou Dihya. L’historien Ibn Khaldoun l’appelle la Kahena (en arabe : prêtresse), un surnom qui lui reste dans la grande majorité des œuvres historiques, littéraires et folkloriques.

Portrait de la Kahena

Au septième siècle de notre ère, l’Afrique du Nord est habitée par des chrétien/ne/s qui adhèrent pour la plupart à l’Empire byzantin, par des juifs/ves et des tribus pratiquant l’animisme. Différentes ethnies investissent la région, dont un groupe important est formé par les Berbères qui habitent entre autres l’Ifriqia (à peu près la Tunisie actuelle). Après que le califat des Omeyades a conquis l’Egypte, il lance dans les années 640 des raids vers l’ouest pour étendre le territoire musulman. Les Berbères s’opposent d’abord à l’expansion arabe, puis des conflits internes divisent la résistance, certains s’alliant aux Arabes pour mieux résister à l’empire byzantin qui tente de préserver sa mainmise sur les régions côtières. Dans les années 680, les Berbères se rallient autour du leader Koceila pour repousser les Arabes. Après de premiers succès berbères, la chance tourne, et les Arabes avancent de nouveau, tuant Koceila à Kairouan.

La Numidie entre deux mondes | Jahiliyya : ignorance ou trésor ?

La Kahena fait partie d’une tribu berbère de la région montagneuse des Aurès, les Zénètes. Certaines sources disent qu’elle était juive, d’autres la croient chrétienne, d’autres encore animiste, et plusieurs lui attribuent des pouvoirs magiques de divination. En tout cas, elle est la fille unique du chef de sa tribu, et à la mort de son père, elle lui succède, ce qui est un fait exceptionnel pour la culture berbère. Après la mort de Koceila, elle est la seule des leaders berbères à encore s’opposer aux Arabes. Elle appelle les autres tribus à l’unité pour résister à l’avance omeyade, et son appel est entendu. Elle rassemble des troupes et unit des tribus, régnant pendant six ans sur l’Ifriqiya.

Elle mène avec succès les Berbères à la bataille contre les Arabes. Le gouverneur omeyade Hassan Ibn Numan lance une première attaque, probablement en 698. La Kahena croit que les Arabes veulent s’emparer de la forteresse de Baghaï et la fait démolir. Mais les troupes omeyades se dirigent directement contre elle, et dans une bataille acharnée, à Nini ou à Miskiana selon les sources, elle arrive à les mettre en déroute. Cette première bataille est gagnée grâce à ses stratagèmes. La bataille doit avoir lieu dans une vallée désertique. Pendant la nuit, la Kahena cache ses guerriers dans la montagne entourant la vallée et peut ainsi prendre en embuscade les troupes arabes qui sont obligées de reculer sous les flèches berbères.

Différentes sources la décrivent de manière pittoresque : elle aurait été d’une grande beauté, aux yeux bleus et cheveux roux. En bataille, elle serait montée sur un cheval noir, son armure recouverte d’un burnous rouge, luttant avec la hache et l’épée et haranguant ses troupes. On dit d’elle qu’elle était sans merci et qu’elle ne faisait pas de prisonniers. Mais ses ennemis ne permettaient pas de compromis possible, c’était la soumission ou la mort.

Après cette cuisante défaite, Hassan se retire pendant cinq ou six ans et se concentre sur Carthage, et ce n’est que quand des renforts arrivent du califat de Damas qu’une nouvelle attaque est lancée. Et c’est là que la Kahena commet une erreur stratégique – probablement en désespoir de cause, car pour un guerrier berbère arrivent cinq soldats arabes. Pour décourager les Arabes d’avancer, elle fait détruire les cultures, les arbres et les villages, elle fait détourner les eaux. Les populations d’origine byzantine ne goûtent pas cette politique de la terre brûlée et se rallient à Hassan. La Kahena ne peut désormais plus compter sur le soutien populaire, au contraire : des villages entiers se soumettent aux Omeyades pour se préserver d’elle. Devineresse ou non, on dit que la Kahena prévoit sa déroute et appelle ses deux fils pour leur dire qu’elle va mourir en bataille, mais qu’eux doivent se rendre pour sauver leur vie.

Statue de la Kahena

Dans un dernier grand affrontement militaire, Hassan emporte la victoire dans une bataille sanglante à Tabarqa. La Kahena se bat jusqu’au bout, est capturée, puis décapitée près d’El-Djem. Sa tête est renvoyée au calife Abd al-Malik en trophée, et les Omeyades demandent aux Zénètes comme condition de paix 12.000 guerriers pour les soutenir dans la conquête de l’Andalousie. Les fils de la Kahena commandent cette troupe et règnent sur le territoire d’Aurès.

Le personnage de la Kahena a été repris dans le folklore berbère et, comme c’est souvent le cas pour des figures mi-historiques, mi-mythiques, il a été utilisé à des fins politiques. Dans son cas, c’est d’abord la politique française coloniale qui s’empare de son mythe pour renforcer les rivalités entre berbères et arabes et fait porter des valeurs occidentales à la Kahena pour encourager l’assimilation berbère. Mais aussi la diaspora judéo-maghrébine et le mouvement féministe voient en elle un modèle qu’il faut propager, et le mouvement berbère l’élève au rang d’emblème. En 2003, une statue a été érigée à Baghaï.

Pour en savoir plus :

  • Baya Jurquet-Bouhoune : Femmes algériennes : de la Kahina au Code de la famille : guerres-traditions. Jacques Jurquet, 2007
  • Gisèle Halimi, La Kahina (roman), Plon, 2006
  • Noureddine Sabri : La Kahéna. Un mythe à l’image du Maghreb.
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Reine et résistante d’Ifrîqiyâ

Que ma parole coule comme un ruisseau d’eau claire, je vais raconter l’histoire d’une Reine au temps des hommes libres. Que celles qui m’écoutent en soient dignes. Elles aussi sont des princesses qui vont vivre et témoigner à leur tour. Écoutez et retenez !1

Le film Fadhma n’Soumer (2014) de Belkacem Hadjaj est souvent accompagné par cette illustration généralement considérée comme la représentation de la Kahéna. En réalité, cette image est du peintre français Émile Vernet-Le compte, et elle représente non pas la Kahéna mais une Femme berbère (1870)

Mille et un noms, et une femme

Dihya2 ⴷⵉⵀⵢⴰ (en berbère), également surnommée al-Kāhina ou Kahéna (qui signifie “devineresse”) en raison de ses dons sybillins. On raconte qu’elle prévoit l’avenir à travers ses rêves prémonitoires. On dit, par exemple, qu’elle voit venir la trahison de Yazīd3 (un otage que certains pensent son fils adoptif et que d’autres considèrent comme son amoureux caché). La légende dit que ce dernier−captif mais très bien traité, espionne la reine pour le compte du gouverneur Hassān Ibn N’umān. Yazīd écrit une lettre qu’il remet à un messager dans une galette de pain. Le messager à peine parti, la Kahéna, cheveux au vent, effarée, sort et prévient ses fils que leur perte se trouve dans ce que mangent les gens4). Voilà pour sa prévoyance qui suscite autant d’admiration que de crainte superstitieuse.

Fille de Thabet, chef guerrier de la tribu de Djéraoua, Dihya est une reine berbère qui aurait perdu sa mère et son frère dans un incendie. Reniée−raconte-t-on− par son père qui, à sa naissance, se sent battu et impuissant parce qu’il s’attendait à avoir un garçon et pensait qu’une fille ne peut accéder au trône. Et “PARCE QUE C’EST UNE FEMME”, elle apprend toute seule à manier l’épée. On n’en sait pas plus sur sa vie ou la manière dont elle règne. On raconte qu’elle aurait aimé Koçeila, qu’elle a deux fils (l’un de père berbère, l’autre de père grec), ou trois− si l’on croit à l’hypothèse de Yazīd comme fils adoptif.

De toute évidence, son surnom a pris le dessus car elle est presque toujours désignée par la « Kahéna », aussi bien dans les textes historiques que littéraires. On pense que « Dihya » vient de « Tacheldit »,  « belle » en chaoui. Les Berbères l’appellent aussi « Dihya Tadmut » ou « Dihya Tadmay », deux mots qui signifient « gazelle ». Elle serait ainsi, probablement, la « belle gazelle ». En arabe, « dāhiya » veut dire « habile, rusée » ; quant à son surnom « Kahéna », on raconte qu’il serait une dérivation de « kohn, kohen » qui signifie « prêtre » en hébreu et en arabe5.

La Kahéna compte à son actif une longue liste de sur-pré-noms. Une chose est sûre (enfin peut-être !), l’historien Ibn Khaldoun (1332-1406) avance l’hypothèse du surnom al-Kāhina comme conséquence de la capacité de la reine à prédire l’invisible. C’est à lui aussi que l’on doit l’indication sur son âge : elle aurait 127 ans au moment de sa mort. En revanche, on ignore toujours sa date de naissance. Alors Dihya, Damya, Kahina, 127 ans, païenne, adoratrice de Gurzil6, juive ou chrétienne ? Nous ne le saurons peut-être jamais. Il y a un point sur lequel historiens et commentateurs me semblent d’accord : le courage de la reine et son statut de cheffe politique qui a marqué d’une pierre blanche l’Histoire de l’Afrique du Nord.

127 ans, cheveux miel et (re)belle

C’est la tête haute et le pas décidé qu’elle se retrouva dans les ruelles de Kairouan. Les badauds la suivaient du regard, certains lui emboitaient le pas, séduits par les ondulations de ce corps élancé, l’élégance et la noblesse de sa silhouette, intrigués surtout par l’étonnante liberté qu’affichait toute sa personne, si insolite dans une ville dominée par le pouvoir des hommes. Consciente des regards de convoitise suscités par son passage, elle ne se laissait pas troubler7.

La Kahina © Dessin de Noureddine Zekara

 Si les témoignages abondent et divergent à propos de ses dons de prêtresse (d’autres diront magicienne ou sorcière) ou encore sa religion, les indications sur son physique se font très rares. On la dit aux yeux lavandes, aux cheveux couleur de miel. Les historiens la disent belle (beauté à comprendre parfois au sens péjoratif dans la mesure où pour certains, elle se sert de son charme pour « ensorceler » les gens). Et c’est presque tout. Je pense que c’est dans l’étendu champ de la littérature qu’elle se fait vraiment belle non seulement par les couleurs des mots mais aussi par les différents « personnages » qu’elle incarnera (enfantera, dirai-je).

Entre la fibule et l’épée: portrait de Dihya en Amazone

Nous sommes au VIIe siècle8−« et PARCE QUE C’EST UNE FEMME QUI SAIT MANIER L’ ÉPÉE », et une figure hors pair de la résistance intransigeante, Dihya tient tête aux Omeyyades lors de la conquête musulmane du Maghreb.

Kahéna succède à Koçeila, chef des Ourébas (tribus berbères de l’Aurès9occidental) mort en 688, lors de la bataille de Mammès contre les Omeyyades dirigés par Zohaïr Ibn Qaïs. Chevauchant à la tête de ses armées, elle réunit, sous son commandement, sédentaires (de l’Aurès occidental) et nomades (de l’Aurès oriental dont elle est originaire) et demande main forte à tous les Berbères. Elle mène une bataille d’un bras de fer, dans son fief, sur l’oued Nini appelé « Nahr al-balā’ » (Fleuve des supplices) contre Hassān Ibn Nu’mān. Celui-ci quitte l’Égypte, en 698, pour chasser les Byzantins et marcher sur Carthage. On raconte qu’à la question de Hassān sur l’ennemi le plus redoutable, on lui avait répondu :  Dihya “Kāhinat el-barbar” (La Kahéna des Berbères). On parle d’une pluie de flèches, de chevaux mais encore de guerriers cachés derrière les chameaux ; c’est ainsi que la reine, rassemblant son peuple sous sa bannière, inflige une défaite aux armées omeyyades et réussit à repousser Hassān Ibn N’umān et ses troupes vers Tripolitaine. C’était la célèbre « bataille des chameaux ». C’est dès lors, semblable à Massinissa ou Jugurtha, que Kahéna règne sur Ifrīqiyā. Mais cela ne dure pas longtemps.

Craignant les représailles et pensant que seule la richesse du butin accapare l’ennemi, elle applique−pour arrêter ou tout au moins retarder ses adversaires− la stratégie des « terres brûlées ». Une politique désapprouvée par son peuple et qualifiée par ceratins d’ « erreur fatale ». Car oui, les Berbères vivant essentiellement d’agriculture s’opposent pour la première fois à la reine. Affaiblie, Dihya voit sa fin frapper à la porte de ses songes. La légende dit que tout  ce qu’elle a pu faire c’est de conseiller ses fils de s’allier aux Arabes. Ce qui adviendra.

Ayant eu des renforts envoyés par le calife Abd al-Malik Ibn-Marwān, Hassān Ibn N’umān10 reprend la route et contre-attaque à Tabarqa (en Tunisie), d’autres diront à Tebessa (en Algérie). Et c’est ainsi que finit l’histoire.

Mémoire saccagée, mémoires tatouées

Ce n’est pas une légende. C’est une histoire. C’est l’histoire, répond Yma en détachant bien ses mots. Une histoire, ça permet de marcher la tête droite, de ne pas avoir le dos voûté. Dans la vie, si tu ne sais pas où tu vas…ça, on ne sait pas toujours où on va dans la vie, eh bien cette histoire te dit d’où tu viens et ça, ce n’est pas rien 11

La Kahina (gouache sur papier) ©Hamsi Boubeker

PARCE QUE C’EST UNE IMMORTELLE, Kahéna est morte plusieurs fois. Tout simplement. Non, je rectifie. Elle est toujours vivante aussi bien dans le corps des femmes tatouées (dans les pays du Maghreb) que dans les mémoires. Kahéna, n’a pas été oubliée des siens ; elle est aujourd’hui considérée comme le symbole de l’amazighité, figure représentative de l’Histoire comme de l’identité des Amazighs12  En Algérie, une statue a été construite au centre-ville de Beghai (à Kenchela) en 2002, par le sculpteur algérien Ali Bouteflika. Une statue qui a été vandalisée en 2016 mais très vite restaurée par des jeunes chaouis pour qui Dihya est plus qu’un simple amas d’acier corten. PARCE QU’ELLE EST PLUS QU’UNE FEMME, Dihya a aimé. Son peuple avant toute chose. Celui qu’elle a réussi à unifier (nomades et sédentaires). Celui qu’elle a défendu pendant trente-cinq longues années (vérité historique ou fiction ?) Elle a aimé. Ses deux fils : Ifran et Yazdia. Un otage : Yazīd. Aujourd’hui, en Afrique du Nord, on se proclame d’elle (l’exemple des féministes). Certains l’appellent Yemma Kahéna (mère en berbère). C’est dire la charge affective qu’elle condense et transmet à des générations qui y voient le symbole de la liberté et l’incarnation d’une femme au destin exceptionnel.

Statue de la Kahéna, à Kenchala © Ali Bouteflika



NOTES

  1. Derri Berkani, La Kahéna de la Courtille, L’Harmattan, Paris, 2002, pp.30-31. []
  2. Il importe de rappeler que les historiens ont du mal à la situer chronologiquement. Une chose est certaine : la Kahéna est une réalité historique. Elle a bel et bien existé. Mais les informations sur la date de sa naissance, son âge ou sa mort changent selon les versions. La synthèse de toutes les dates avancées peut nous permettre de la situer entre 585 et 712 ou encore entre 961 et 703. Le premier texte sur la Kahéna remonte à Wâqidî (822) mais ce texte est rapporté par Ibn al-Athīr (historien du XIIe siècle). Voici ce qu’en dit Ibn al-Athīr : « Wâqidî rapporte que la Kāhina se montra courroucée à cause de l’assassinat de Kusayla. Elle a gouverné Ifrîqiya et a infligé à ses habitants des actes horribles [les historiens arabes ont essayé de salir la mémoire de la Kahéna]. Elle les brutalement opprimés. Après la mort de Zuhayr Ibn Qays en 67 (héjire), les Musulmans de Qayrawân subirent de forts dommages.  Abd al-Malik désigna Hassān Ibn N’umân en Ifrîqiya. Celui-ci marcha avec une armée considérable contre la Kāhina. Ils combattirent, les Musulmans furent battus, et plusieurs entre eux furent tués. Vaincu, Hassān regagna les environs de Barqa et s’y installa en 74. Abd al-Malik lui envoya une armée énorme avec l’ordre d’attaquer la Kāhina. Hassān attaqua la Kāhina Il la battit et la tua ainsi que ses fils. Il retourna ensuite à Qayrawân », Ibn Al-Athīr, Al-Kâmil fî al-târîkh, Beyrouth, 1965, vol IV, p. 371. []
  3. Khalid Ibn el-Yazīd, certains pensent qu’il serait le neveu du général arabe Hassān Ibn N’umān, pour d’autres, il serait son petit-fils. []
  4. Ibn Abd al-Hakam, Futûh misr wa al-maghrib, Charles. C. TORREY (éd.), New Haven, Yale University Press, 1920 (traduction française d’Albert Gâteau, Conquête de Afrique du Nord et de Espagne avec le texte arabe annoté, Paris, Carbone,l 1947, p.79. []
  5. Nahla Zéraoui, Les différents statuts de la Kahéna dans la littérature française, thèse de doctorat (551 pages) soutenue en décembre 2017 à l’Université de Franche-Comté, pp. 10-12. []
  6. Dans la mythologie berbère, Gurzil ou Agurzil est le dieu du tonnerre, représenté par une tête de taureau. []
  7. Didier Nebot, La Kahéna, reine d’Ifrikia, éd., Anne Carrière , 1998, p. 108. []
  8. Les traces écrites de cet épisode datent du IXe siècle ; ce qui veut dire que « textuellement la légende n’a commencé qu’un siècle et demi plus tard » (p.667). Abdelmajid Hannoum, « Historiographie et légende au Maghreb : la Kâhina ou la production d’une mémoire », Annales. Histoire, Sciences Sociales. 54 année, N. 3, 1999. pp. 667-686. []
  9. Massif montagneux de l’Atlas saharien dans le Nord-Est de l’Algérie. []
  10. On dit qu’il a été informé, par Yazīd, de la situation préoccupante des Berbères plus que jamais divisés et de plus en plus éloignés de leur reine. []
  11. Derri Berkani, La Kahéna de la Courtille, p.40. []
  12. Traces de la Kahéna :
     

    Amphithéâtre d’El Jem, (situé dans l’actuelle ville tunisienne d’El jem), également appelé “Colisée de Thysdrus” ; on dit qu’il a servi de citadelle à la Kahéna. On pense qu’elle y a installé son commandement.

    Le rocher de la Kahéna (Aurès)

  13. Sophie Rabau, Carmen pour changer. Variations sur une nouvelle de Prosper Mérimée, Anacharsis, 2018. []
  14. Al-Bakrī, Kitâb al-mughrîb fî dhikr ifrîqiyya wa al-maghrib, traduit et édité par l’orientaliste William Mac –Guckin De Slane, sous le titre Description de l’Afrique septentrionale, 1857, nouvelle édition, Adrien-Maisonneuve, 1965, p. 121. []
  15. Mouldi Zouari, Tabarka, une princesse nommée corail, Éd. Centenaire de la Municipale de Tabarka (1892-1992), 1992, p.19. []
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