"L’Occident et les pays qui soutiennent l’extrémisme et
le terrorisme en Syrie et dans la région doivent (…) réaliser que cette
menace grandissante va atteindre tout le monde, notamment les pays qui
ont soutenu le terrorisme et lui ont permis de se développer" Président ASSAD.
Le cauchemar de l’expansion salafiste takfirie irrite les Européens (et les Américains) et le spectre des « djihadistes » et des kamikazes plane sur leurs rues. Bien que les populations européennes mènent une vie ordinaire, leurs services de renseignements veillent jour et nuit et guettent le danger venu d’Orient, avec chaque avancée de Daesh en Irak et en Syrie. Surtout que nombreux sont les miliciens européens qui partent faire le « jihad » sous la bannière des courants salafistes, armés par les Européens et financés par des émirs malfaisant.
Le journal libanais al-Akhbar a révélé dans un article la teneur
d’une réunion qui a regroupé des officiers européens experts dans la
lutte contre le terrorisme. Ceux-ci n’hésitent pas à affirmer que
« c’est une question de temps » pour qu’une explosion secoue telle ou
telle capitale européenne, ou qu’une cellule terroriste dormante se
réveille dans une telle autre capitale.
Pour eux, Abou Hourayra l’Américain, Abou Hamza le Belge, Abou Talha
et Abou Loqman les Allemands, ne sont qu’un spécimen parmi des centaines
de miliciens terroristes occidentaux qui ont rejoint le « jihad » en
Syrie et en Irak.
Ceux-ci constituent des bombes à retardement qui ne tarderont pas à
être chargés par leur groupe extrémiste de mener des attentats dans leur
pays d'origine, à l’instar des attentats de Londres et Madrid, il y a
dix ans.
Plus de 4.000 miliciens européens extrémistes
« Les Américains sont idiots. Avec leurs alliés britanniques, ils
répandent le chaos constructif qui frappe le Moyen Orient, et n’évaluent
pas les répercussions de cette incendie qui risque de brûler l’Europe entière ».
Ces officiers de renseignements, dont l’un est allemand, exposent en langue arabe impeccable les événements dans le monde.
L’Allemand dit : « Washington comploterait contre l’Europe, même
involontairement ». Partant du conflit en Ukraine, que Washington
ravive, ses répercussions économiques toucheront seulement l’Europe. Les
sanctions contre la Russie ont provoqué la hausse du prix du gaz russe,
et des sanctions contre des sociétés européennes et occidentales. De
plus, les Etats-Unis négligent la montée de l’expansion salafiste au
Moyen Orient sous le prétexte du renversement des régimes dictatoriaux.
La menace que représentent les terroristes en Europe est grande. Le
nombre de miliciens européens qui ont rejoint les combats sous la
bannière de l’ « Etat islamique » n’est pas encore définitif.
L’officier des renseignements allemands avance le chiffre de 2000
jeunes, alors qu’une autre source de renseignements européens assure que
le chiffre varie entre les 4000 et les 7000.
Loin des chiffres, la capacité de Daesh d’attirer plus de jeunes
occidentaux grâce à une importante expertise
médiatique en diffusant des discours en langues diverses (arabe,
anglais, français, russe et persan) signifie que le réservoir européen de djihadistes takfiristes est inépuisable, d'autant plus que la racisme, le sionisme agressif et l'islamophobie quasi institutionnelle poussent les jeunes issus de l'immigration à se révolter et à chercher à se venger des humiliations quotidiennes, les armes à la main.
Cette question occupe la une des renseignements européens qui
recherchent quels sont les responsables derrière l’envoi des jeunes en Syrie et en
Irak. Ils cherchent les bailleurs de fond, les enrôleurs et les
médiateurs.
Ils recherchent aussi tout jeune dont la famille informe les services compétents de son absence. Et cette famille est placée sous le contrôle renforcé.
Evoquant le combat du Hezbollah en Syrie, un officier européen
approuve la guerre préventive qu’il mène. « Si le Hezbollah n’était pas
entré en Syrie, il aurait été assiégé au Liban. Et si le Hezbollah
n’avait pas pris part à la bataille, il aurait été obligé de le faire
maintenant ! ».
Interrogé sur l’inscription du Hezbollah sur la liste européenne des
organisations terroristes, l’officier de renseignement répond : « Le
Hezbollah mène une guerre contre le terrorisme au nom du monde, pour
cette raison, il faut le soutenir, au moins dans cette
confrontation ! ».
Et d’ajouter : « Nous pouvons dire que les combattants du Hezbollah défendent aujourd’hui l’Europe ! ».
Ceci signifie-t-il qu’il existe une coopération entre ces services et
le Hezbollah ? L’officier répond, souriant : « Nous sommes prêts à
coopérer s’il est nécessaire » !
La détermination des
combattants djihadistes occidentaux, leur extrême radicalisation inquiète autant Américains que
Français, Allemands ou Britanniques : «Certains groupes ont mené de
formidables campagnes sur le Web, l'an dernier, pour recruter des
Occidentaux. Ils veulent contribuer à créer le
Califat. L'État islamique a à peine besoin de publicité: ses succès
suffisent à rallier des troupes.»
EIIL : un monstre "made in USA" il y a 25 ansLa Guerre du Golfe de 1991 a été suivie pendant plus d’une décennie de sanctions brutales et de frappes aériennes qui ont tué près d’un million d’Irakiens. Il y eut aussi le complot manigancé dans le dos de la population américaine d’utiliser carrément des mensonges comme prétexte à une guerre de conquête qui fut lancée en 2003. Il n’est pas possible de discuter de la situation actuelle sans citer de noms: Bush, Cheney, Wolfowitz, Rumsfeld, Rice, Powell – les comploteurs qui ont menti sciemment au peuple américain et au monde pour justifier une guerre pour le pétrole et la domination de l’impérialisme américain. Comme nous le savons tous, leurs affirmations concernant des armes de destruction massive de l’Irak étaient un tissu de mensonges. Des centaines de milliers d’Irakiens ont été massacrés, des millions sont devenus des réfugiés et un pays entier a été presque réduit en décombres. Des pressions sectaires entre les populations chiites, sunnites et kurdes ont été délibérément suscitées afin de diviser pour mieux régner. Obama, qui avait remporté les élections pour s’être présenté notamment en adversaire à la guerre en Irak, a, une fois au pouvoir, poursuivi la guerre en respectant le calendrier établi par Bush pour le retrait des troupes américaines. Il a fait en sorte qu’aucun des conspirateurs des années Bush n’ait eu de comptes à rendre pour ses crimes. Et ce n’est pas tout. Lui et ses complices, comme Hillary Clinton, ont entretenu des groupes liés à Al-Qaïda, tels ISIS, en les utilisant comme des forces intermédiaires dans leurs guerres pour un changement de régime en Libye et en Syrie. La conséquence en fut 50.000 morts en Libye, le meurtre du président déchu, Mouammar Kadhafi, et un pays en proie à l’anarchie, des luttes sanglantes entre des milices rivales et l’effondrement de son industrie pétrolière. Pour l’instant, la guerre civile, attisée par Washington et menée par ISIS en Syrie, a tué plus de 100.000 personnes et fait des millions de réfugiés. Actuellement, Washington bombarde en Irak les forces mêmes que les États-Unis ont créées en Syrie. Ceux-là mêmes qui ont embrasé l’ensemble du Moyen-Orient sont en train de planifier une catastrophe identique en Ukraine en élaborant des projets de guerre contre la Russie et la Chine, deux puissances nucléaires. L'Europe arme les terroristes de l’État islamique
Ce sont des pays européens ont livré des armes aux terroristes de l’État islamique
en Irak sous
la supervision de l’Otan, selon World Tribune qui publie cette information.
« Des convois d’armes ont été livrés aux extrémistes de l’EI sous
la surveillance de l’Otan. il s’agit des convois venus de la Bulgarie,
de la Croatie, de la Roumanie et de l’Ukraine et qui contiennent des
missiles anti-chars, des roquettes, des gilets pare-balle, des
équipements de télécommunication », écrit ce média.
Toujours selon ce journal, « les services de renseignement des pays membres de l’Otan ont rendu possible le trafic de ces armes depuis l’Europe vers la Syrie, et ce, sous prétexte humanitaire ». L’EI avait demandé, dès 2013, d’être armé et de recevoir des armements et des équipements de télécommunication. C’est la même organisation terroriste Daech qui, par la voix de son sanguinaire « émir », Abou Bakr Al Baghdadi (de son vrai nom Shimon Elliot) auto proclamé « calife », qui a annoncé, pendant l’agression criminelle israélienne contre les habitants de Ghaza, que cette nébuleuse refuse de « faire le djihad » contre Israël, suscitant moult interrogations sur les raisons réelles de la création de cette organisation. Un exemple : Nemmouche, djihadiste et agent secret
Dans l’affaire de la fusillade de
Bruxelles, sombre affaire qui ne sera jamais élucidée, comme toutes les
affaires similaires se produisant sur le sol européen, un des ex-otage
français en Syrie, le journaliste Nicolas Hénin, a révélé que Mehdi Nemmouche, le français tueur présumé du Musée juif de Bruxelles, avait été l’un de ses geôliers pendant sa détention.
Cette information a été gardée secrète
car Nemmouche dont on ne connait quasiment rien (son origine serait un
faux forgé par les médias)
est lui même un ex-agent de la DGSE dont la mission était d’infiltrer
les groupes combattants en Syrie contre le gouvernement de Bashar
Al-Assad, classé par le gouvernement français actuel comme l’ennemi à
abattre par tous les moyens possibles.
En fait, infiltration est un terme
inadéquat puisque Mehdi Nemmouche, à l’instar de dizaines de français,
était mobilisé par l’appareil d’Etat français pour organiser les
filières d’acheminement de combattants européens en Syrie et en
superviser le fonctionnement.
Donc Nemmouche a t-il été le geôlier de
Nicolas Hénin, Pierre Torrès, Didier François et Édouard Élias? Oui et
non. Ils étaient tous sur le même bateau et servaient le même bureau de
liaison. Leur objectif premier était d’aider les forces de la rébellion
contre les forces loyalistes à Damas.
Que s’est-il passé? Comme en Irak pour les « journalistes » US
décapités par leurs anciens hôtes, Nemmouche s’est retourné contre des
agents de la maison pour des raisons que l’on ignore. Probablement par jeu de pression de dynamique de groupe et de légitimité.
Les journalistes ont été libérés en avril, non sans avoir été classés par les autorités syriennes comme agents subversifs étrangers. Nemmouche, lui, est revenu en France presque en même temps qu’eux. De là à affirmer qu’il a bénéficié de « facilités » n’est pas une vue de l’esprit.
Comment alors cet ex-agent a t-il réussi
à revenir en France, voyager en Belgique avec une arme d’assaut et
cibler au centimètre près deux agents secrets du Mossad israélien au
musée juif de Bruxelles ?
En lieu et place d'un crime antisémite, les médias auraient dû nous parler de guerres entre barbouzes. Ils nous prennent vraiment pour des cloches.
Exemple : dix jihadistes de l’EI arrêtés à la frontière américaine
La psychose règne aux Etats-Unis.
Des jihadistes auraient été arrêtés au moment de franchir la frontière
mexicano-américaine au Texas. C’est ce qu’affirme un membre du Congrès,
Duncan Hunter.
Duncan Hunter considère que la frontière américano-mexicaine – longue de plus de
3.000 kilomètres – est une porte d’entrée facile d’accès pour les
terroristes. Le politicien dit détenir des preuves
émanant du service de douane et de la protection des frontières des
Etats-Unis. Une
patrouille lui aurait confirmé l’arrestation d’au moins dix combattants
de l’EI. "Si cinq ou dix combattants sont arrêtés, vous pouvez vous dire
que des dizaines sont passés entre les mailles du filet".
Hannibal GENSERIC
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« Tous les peuples de la Terre seront enchaînés au trône d'Israël, à la suite d'une guerre mondiale atroce où les trois quarts des populations seront décimées. Il faudra trois cents ânesses pour porter les clefs du Trésor. » Le Talmud