Le chaos règne et s’étend, tandis
que les dirigeants enragés des États-Unis, de l’Europe et de leurs
clients et alliés poursuivent des guerres génocidaires. Des guerres de mercenaires en Syrie,
les bombardements terroristes d’Israël à Gaza, des guerres par
procuration en Ukraine, au Pakistan, en Irak, en Afghanistan, en Libye
et en Somalie. Des dizaines de millions de réfugiés
fuient des scènes de totale destruction. Plus rien n’est sacré. Il n’y a
pas de sanctuaires. Maisons, écoles, hôpitaux et familles entières sont
ciblés pour la destruction.
Le chaos délibérément
Au centre du chaos, l’oeil sauvage, le
président Obama frappe aveuglément, inconscient des conséquences, prêt à
risquer une débâcle financière ou une guerre
nucléaire. Il applique des sanctions à l’encontre de l’Iran, il impose
des sanctions à l’encontre de la Russie, il déploie des bases de
lancement de missiles à cinq minutes de vol de Moscou, il envoie des
drones tueurs contre le Pakistan, le Yémen et l’Afghanistan, arme des
mercenaires en Syrie, entraîne et équipe les Kurdes en Irak et paye pour
la sauvagerie d’Israël contre Gaza.
Rien ne fonctionne
Le président du chaos est aveugle au
fait qu’affamer son adversaire n’assure pas sa soumission : cela
renforce son unité pour résister. Changer le régime, imposer des fondés
de pouvoir par force et subterfuge, cela peut détruire le tissu social
de sociétés complexes : des millions de paysans et de travailleurs
deviennent des réfugiés déracinés. Des mouvements sociaux populaires
sont remplacés par des bandes organisées criminelles et par des armées
de bandits.
L’Amérique centrale, produit de
décennies d’interventions militaires américaines, directes ou par
procuration, qui ont empêché les changements structurels les plus
élémentaires, est devenue un enfer chaotique invivable pour des millions
de personnes. Des dizaines de milliers d’enfants fuient leur pauvreté
de masse, induite par leur état de « marché libre », leur État
militarisé et la violence des gangsters. Des enfants réfugiés sont
arrêtés en grand nombre à la frontière étatsunienne, puis emprisonnés
dans des camps de détention de fortune, soumis à des abus
psychologiques, physiques et sexuels par les fonctionnaires et les
gardiens des camps. Voilà pour l’intérieur.
A l’extérieur, ces enfants
pitoyables sont exposés à la haine raciste d’un public étatsunien apeuré
et inconscient des dangers que ces enfants essaient de fuir, comme du
rôle joué par le gouvernement des États-Unis dans la création de ces
enfers.
Les autorités de l’aviation civile de
Kiev, aidées par les États-Unis, ont redirigé un avion de ligne
international pour qu’il vole au-dessus d’une zone de guerre, bourrée de
défenses antiaériennes, tandis que Kiev bombardait les villes et
villages rebelles. Un vol a été touché, puis quelque 300 civils ont
péri. Immédiatement, un flot d’accusations venant de Kiev a jailli pour
accuser le président Russe Poutine et a submergé les médias occidentaux,
sans faits réels expliquant la tragédie et le crime. Le Président fou
de guerre Obama et les premiers ministres esclaves de l’Union européenne
ont éjaculé des ultimatums, menaçant de tourner la Russie en un État de
parias. « Sanctions, des sanctions partout… mais avant tout… la France
devra achever sa vente d’une valeur d’un milliard et demi de dollars à
la marine Russe ». Et la City de Londres exempte les oligarches russes
des « sanctions », ancrés comme ils sont dans le système économique
parasite Feu, Assurances, Immobilier (FIRE) de blanchissement
d’argent de Londres. La guerre froide est de retour, mais elle a pris une
forme laide… avec des exceptions… pour le commerce.
La confrontation entre des puissances
nucléaires est imminente. Puis les maniaques, les pays Baltes et la
Pologne, mugissent le plus fort possible pour obtenir une guerre avec la
Russie, inconscients de leur position sur la frontière d’incinération…
Tous les jours, la machine de guerre Israélienne mâche plus de corps d’enfants de Gaza, tout en crachant plus de mensonges. Des juifs enthousiastes sont perchés sur leurs collines fortifiées pour célébrer chaque attaque par missile
sur les appartements et les écoles dans le quartier densément peuplé de
Shejaiya au sein de Gaza assiégée. Un groupe d’entrepreneurs orthodoxes
et séculiers de Brooklyn ont monté un circuit touristique consistant à
visiter les sites saints la journée et à contempler les effets du feu la
nuit… Moyennant un supplément, des lunettes de nuit sont disponibles
pour observer les mères fuir avec leurs enfants qui brûlent.
De nouveau le Sénat des États-Unis vote
de façon unanime son soutien à la dernière campagne d’Israël de meurtre
de masse : aucun crime n’est assez dépravé pour troubler les scrupules
des chefs américains. Ils suivent précisément un script écrit par les 52
présidents des principales organisations juives américaines. Ils
embrassent ensemble la bête de l’apocalypse, mordant la chair et les os
de la Palestine.
Mais Sacre Bleu [en français dans le
texte original, NdT] ! Les sionistes français ont pris le dessus sur le «
Président socialiste » Hollande. Paris interdit toutes les
démonstrations anti-Israël, malgré les rapports clairs d’un génocide en
cours. Les démonstrateurs qui soutiennent la résistance de Gaza sont
gazés et assaillis par des forces spéciales anti-émeutes . Le «
socialiste » Hollande satisfait les demandes de puissantes organisations
sionistes, tout en saccageant les traditions républicaines et ces
sacrés « droits de l’homme ».
Les jeunes protestataires parisiens ont
répondu à l’attaque avec des barricades et des pavés, dans la meilleure
tradition de la Commune de Paris, tout en brandissant le drapeau de la
Palestine. Pas un seul drapeau rouge n’a été signalé : la « gauche »
Française se trouvait sous son lit ou était en vacances.
Des signes sinistres se voient loin des
champs de la mort. La valeur boursière grimpe, tandis que la production
stagne. Des spéculateurs sauvages sont de retour dans toute leur
splendeur et élargissent le fossé entre l’économie réelle et l’économie
fictive, avant « le déluge », le chaos ou un autre crash inévitable.
Dans l’Amérique industrielle d’antan,
dans la ville de Détroit, l’eau potable est coupée pour des dizaines de
milliers de citoyens, qui sont dans l’incapacité de payer ces services
de base. En plein été, des familles urbaines entières doivent se
reloger dans des couloirs, des ruelles et des stationnements vides. Sans
eau, les toilettes se bouchent, les enfants ne sont pas lavés. Roscoe,
le maître plombier, dit que son job dépasse l’entendement.
Selon nos fameux économistes, l’économie
de Detroit est en voie de rétablissement, les gains augmentent, il n’y a
que le peuple qui souffre. La productivité à doublé, les spéculateurs
sont satisfaits : les pensions ont été coupées et les salaires baissent,
mais les Tigres de Detroit sont en première position !
Les hôpitaux publics ferment partout.
Dans le Bronx et Brooklyn, les services des urgences sont dépassés.
Chaos ! Les internes travaillent 36 heures d’affilée… et les malades et
défavorisés tentent leur chance avec un médecin en manque de sommeil. En
même temps, à Manhattan, les cliniques privées et les praticiens de « caractère » pour l’élite prolifèrent.
Les Scandinaves se sont mis de côté des
putschistes qui ont pris le pouvoir à Kiev. Le ministre des Affaires
étrangères suédois beugle pour une nouvelle guerre froide avec la
Russie. L’émissaire danois, puis chef de l’Otan, Rasmussen, salive de
façon obscène dans la perspective de bombarder et de détruire la Syrie
dans une sorte de match rejoué de la « victoire » sur la Libye.
Les chefs allemands appuient le génocide
en cours d’Israël contre Gaza, ils sont confortablement protégés d’une
conscience morale par leur drap nostalgique de « culpabilité » couvrant
les crimes nazis d’il y a 70 ans.
Les jihadistes en Irak, financés par
l’Arabie saoudite, ont montré leur « infinie pitié » en… simplement
chassant des milliers de chrétiens de l’ancien Mossoul.
Pratiquement 2000 années de présence
suffisent largement ! La plupart ont quand-même réussi à s’enfuir avec
leur tête encore attachée sur les épaules.
Du chaos partout
Près de cent mille agents de la sécurité
nationale (NSA) américaine sont payés pour espionner environ deux
millions de musulmans, citoyens et résidents des États-Unis. Mais malgré
ces dizaines de milliards de dollars dépensés et des millions de
conversations écoutées, les œuvres de charité musulmanes sont
poursuivies puis des individus se font piéger dans des opérations
montées de toute pièce.
Personne ne sait où les bombes tombent, mais le peuple s’enfuit. Des millions fuient le chaos.
Mais il n ‘y a nulle part où aller ! Les
Français envahissent une demi-douzaine de pays africains mais les
réfugiés sont interdits de refuge en France. Des milliers meurent dans
le désert ou se noient en essayant de passer la Méditerranée. Ceux qui
réussissent sont affichés comme des criminels ou conduits dans des camps
ou des ghettos.
Le chaos règne en Afrique,
au Moyen-Orient, en Amérique centrale et à Detroit. Toute la frontière
des États-Unis avec le Mexique est devenue un gigantesque camp de
détention militarisé, un camp de détention multinational. La frontière
est devenue méconnaissable pour quelqu’un de ma génération.
Le chaos règne sur les marchés. Le chaos
est une mascarade déguisée en sanctions de commerce : l’Iran hier, la
Russie aujourd’hui et la Chine demain. Washington : faites gaffe ! Vos
adversaires se trouvent des points communs, dans le commerce, en passant
des accords, en bâtissant des défenses : leurs liens se renforcent de
plus en plus.
Le chaos règne en Israël. Des Israéliens
obsédés par la guerre découvrent que même le « Peuple choisi par Dieu »
peut aussi saigner puis mourir, perdre des membres et des yeux dans les
allées de Gaza où des garçons et des hommes pauvrement armés tiennent bon.
Quand les acclamations se changeront en
hurlements, éliront-ils encore « Bibi », leur actuel boucher kasher ?
Les frères d’outre-mer, les collecteurs de fonds, les lobbyistes et les
assassins en fauteuils adopteront automatiquement un nouveau visage,
sans se poser des questions, sans éprouver de regrets ou (Dieu nous en
garde !) sans faire preuve d’autocritique (si c’est bon pour Israël et
les juifs, cela doit être bien !).
Le chaos règne à New York. Des jugements
de la justice favorisent les pirates et leurs fonds vautours, qui
demandent mille pour cent de retour sur leurs obligations argentines. Si
l’Argentine rejette ce chantage financier et fait défaut, les ondes de
choc auront des répercussions à travers les marchés financiers du monde
entier. Les créditeurs trembleront dans l’incertitude : la peur grandira
de peur d’un nouveau crash. Pourront-ils à nouveau renflouer les
banques (bail-out) à hauteur de trilliards de dollars ?
Mais ou est l’argent ? Les presses
travaillent nuit et jour. Il y a seulement quelques bouées de sauvetage…
juste assez pour les banquiers et Wall Street, le restant, les 99 %,
devront nager ou alors alimenter les requins.
La presse
financière corrompue conseille maintenant les chefs de guerre sur
les pays à bombarder et les politiciens sur les nouvelles sanctions
à imposer ; elle ne donne plus de conseils économiques fiables ou de
conseils aux investisseurs sur les marchés. Ses diatribes
éditorialistes vont inciter les investisseurs à fuir pour aller acheter
des matelas « king-size » pour adoucir leur chute le jour où les banques
feront faillite.
Le
Président des États-Unis est sur le point de faire une dépression
nerveuse : c’est un menteur de la même veine que Münchhausen [héros
militaire imaginaire, dont les exploits sont dignes de Tartarin de
Tarascon, NdT], avec un grave cas de paranoïa politique, d’hystérie de
guerre et de mégalomanie. Il perd le nord, hurlant : « Je dirige le
monde, soit les États-Unis dominent, soit c’est le chaos ! ». Mais de plus en plus, le monde perçoit un autre message : « Les États-Unis dominent et c’est le chaos ».
Wall Street l’abandonne. Les Russes
l’ont doublé. Les commerçants chinois font maintenant des affaires
partout où nous étions avant et où nous devrions être. Ils jouent avec
des dés pipés. Les Somaliens têtus refusent de se rendre à un président
noir, ils rejettent ce « ML King [Martin Luther King, NdT] avec des
drones »… Les Allemands sucent leurs doigts en complète stupeur, voyant
que les Américains supervisent et enregistrent chacune de leurs
conversations… pour leur propre sécurité ! « Nos entreprises sont
ingrates, malgré tout ce que nous avons fait pour elles ! », gémit le
premier Président noir. « Elles fuient nos impôts, tandis que nous
subventionnons leurs opérations ! »
Les solutions finales : la fin du chaos
La seule solution est d’avancer : le
chaos engendre le chaos. Le Président lutte pour pouvoir projeter son «
aptitude à diriger ». Il pose des questions très difficiles à ses
proches conseillers : « Pourquoi ne pouvons-nous pas bombarder la
Russie, exactement comme Israël bombarde Gaza ? Pourquoi
ne pas construire un dôme d’acier par dessus l’Europe et abattre les
missiles nucléaires russes ? Et en même temps, nous tirerions sur Moscou
depuis nos nouvelles bases en Ukraine ? Quels pays veulent notre « dôme
» de protection ?
Je suis sûr que les peuples de l’est de
l’Europe et les États baltes seront ravis de faire le sacrifice ultime.
Après tout, leurs chefs sont dans l’avant-garde pour faire mousser une
guerre avec la Russie. Leur récompense, un champ de ruine nucléaire,
sera un petit prix pour assurer notre succès ! »
Le lobby sioniste affirmera que notre
dôme d’acier couvre Israël. Mais les Saoudites pourraient essayer
d’acheter les Russes pour épargner leurs champs de pétrole, pendant que
Moscou ciblera les bases de missiles des États-Unis près de la Mecque.
Nos alliés radio-actifs dans le Moyen-Orient auront simplement à se
relocaliser dans un nouveau pays saint.
Est-ce que Obama et ses conseillers imaginent réduire la population
asiatique d’un ou deux millions d’habitants ? Est-ce qu’ils planifient
des centaines d’Hiroshimas parce que la direction chinoise aura dépassé
la ligne rouge du Président ? L’économie de la Chine grandit trop vite,
s’étend trop loin, est vraiment trop compétitive, trop compétente,
a trop de succès à gagner des parts de marché et a ignoré nos
avertissements et notre puissance militaire inégalée. Je suis
certain que la majorité de l’Asie va inhaler de la poussière nucléaire,
que des millions d’Indonésiens et d’Indiens périront comme des dégâts
collatéraux. Leur survivants feront la fête avec « du poisson irradié »
dans une mer rayonnante.
Au delà du chaos : La nouvelle voie américaine
Parce que notre dôme d’acier ne nous
aura pas protégé, nous allons devoir ré-apparaître de nos cendres
toxiques et grimper de nos bunkers, tout en rêvant d’une nouvelle
Amérique libre de guerres et de la pauvreté. Le régime du chaos aura
trouvé sa fin. La « paix et l’ordre « des cimetières régnera sans
partage.
Les empereurs seront oubliés
Et nous n’aurons jamais trouvé qui a
tiré un missile sur l’avion malaisien condamné avec ses 300 passagers et
l’équipage. Nous aurons perdu le compte des milliers de parents et
d’enfants palestiniens massacrés à Gaza par le Peuple choisi d’Israël.
Nous ne saurons pas comment les sanctions contre la Russie n’ont pu
aboutir.
Cela n’aura plus d’importance dans l’après-nucléaire, après le chaos…
Prof. James Petras,
Global Research, 29/07/2014
Traduit par Jefke pour vineyardsaker.fr
Global Research, 29/07/2014
Traduit par Jefke pour vineyardsaker.fr
James Petras est professeur émérite de sociologie à l'Université
d'État de Binghamton de New York. Il se définit lui-même
comme un militant et écrivain « révolutionnaire et anti-impérialiste »
Est-ce parce que nombre de chroniqueurs de questions internationales ont eu un passé communiste, resté comme une tache indélébile, que la critique doit être systématique ? Est-ce parce que la France connaît, avec dix ans de retard, la vogue du néo-conservatisme qui avait comme priorité stratégique première, avant les attentats du 11 Septembre, le roll back de l’ancienne URSS ?
En énonçant, en 1991, sa célèbre phrase «Nous allons vous rendre le pire des services, nous allons vous priver d’ennemi !», Gueorgui Arbatov, conseiller diplomatique de Gorbatchev, mettait la filière de production stratégique face à un risque de chômage technique, un peu comme les spécialistes de l’héraldique avec la Révolution française. «L’ennemi soviétique avait toutes les qualités d’un “bon” ennemi : solide, constant, cohérent», écrivait le général de la Maisonneuve. «Militairement, il nous était semblable, construit sur le plus pur modèle “clausewitzien”, inquiétant certes, mais connu et prévisible. Sa disparition entame notre cohésion et rend vaine notre puissance.» La Chine avait joué le rôle d’ennemi de substitution sous l’administration Bush, mais le président Obama a d'abord voulu normaliser avec Pékin… Avant de se retourner contre la Chine, en essayant de l'encercler comme il essaie d'encercler la Russie...
Commentaire
La schizophrénie a toujours fait partie de la géopolitique, qui reste un habillage «rationnel» des rapports de force internationaux. Dans le cas de la Russie, on atteint des excès.Est-ce parce que nombre de chroniqueurs de questions internationales ont eu un passé communiste, resté comme une tache indélébile, que la critique doit être systématique ? Est-ce parce que la France connaît, avec dix ans de retard, la vogue du néo-conservatisme qui avait comme priorité stratégique première, avant les attentats du 11 Septembre, le roll back de l’ancienne URSS ?
En énonçant, en 1991, sa célèbre phrase «Nous allons vous rendre le pire des services, nous allons vous priver d’ennemi !», Gueorgui Arbatov, conseiller diplomatique de Gorbatchev, mettait la filière de production stratégique face à un risque de chômage technique, un peu comme les spécialistes de l’héraldique avec la Révolution française. «L’ennemi soviétique avait toutes les qualités d’un “bon” ennemi : solide, constant, cohérent», écrivait le général de la Maisonneuve. «Militairement, il nous était semblable, construit sur le plus pur modèle “clausewitzien”, inquiétant certes, mais connu et prévisible. Sa disparition entame notre cohésion et rend vaine notre puissance.» La Chine avait joué le rôle d’ennemi de substitution sous l’administration Bush, mais le président Obama a d'abord voulu normaliser avec Pékin… Avant de se retourner contre la Chine, en essayant de l'encercler comme il essaie d'encercler la Russie...
Hannibal GENSERIC