vendredi 30 octobre 2015

DAECH prépare une Invasion de l’Asie Centrale

Un grand nombre de terroristes islamistes se sont rassemblés au nord de la frontière Afghane et se préparent à entrer dans les états voisins, ont révélé des agents des services de renseignement Russes.
L’agent secret russe, Alexander Bortnikov, a mis en garde les États d'Asie Centrale d'une possible invasion par les Talibans, dont beaucoup ont prêté allégeance à l’État Islamique, et qui sont lourdement armés et préparés à pénétrer les frontières poreuses.

S’adressant à un congrès des services spéciaux de la Communauté des Etats Indépendants, la CEI,  il a dit:
 « La communauté internationale fait désormais face à un nouveau challenge géopolitique, un groupe criminel international du nom de l’Etat Islamique. »
« Ce projet, qui est la progéniture même du ‘Printemps Arabe’, a obtenu son élan à cause du deux poids deux mesures de certains pouvoirs mondiaux et régionaux, en utilisant ‘un proxy terroriste ravageur’ pour qu’ils atteignent leurs objectifs stratégiques en Asie et en Afrique. »
« Selon nos propres estimations, les citoyens de plus de 100 pays différents se battent actuellement dans les différents rangs de ses structures terroristes variées et les jeunes recrues représentent 40% de leurs forces. »
« L’escalade des tensions en Afghanistan a provoqué de graves dangers. Il y a de nombreux groupes criminels au sein du mouvement taliban au nord de ce pays en ce moment-même. Certains d’entre eux ont également commencé à opérer sous les ordres de l’État islamique, ce qui amène à une montée critique du niveau de menace terroriste d’une potentielle invasion de l’Asie centrale. »
Le groupe de djihadistes haineux DAECH pourrait essayer de se frayer un chemin au nord de l’Afghanistan après avoir essuyé plusieurs raids aériens meurtriers en Syrie de la part de la Russie.
Ainsi cette invasion serait comme une riposte à l'action de Vladimir Poutine en Syrie, car elle emporterait avec elle plusieurs régions de l’ex-URSS à savoir le Turkménistan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan, qui sont toujours en bons termes avec Moscou.
Ils prendraient ainsi le contrôle des champs d’Opium en Afghanistan qui sont entretenus par les forces occidentales. Une manne qui renforcerait l’Etat Islamique, car le produit une fois transformé en héroïne, serait revendu dans les rues européennes et américaines.
L’Etat Islamique a toujours cherché à accroître sa présence en Asie et n’a cessé de recevoir du soutien de plusieurs cellules islamistes Indiennes, Pakistanaises et Malaisiennes.
Tôt ce mois-ci, Poutine a dénoncé la situation en Afghanistan comme étant « proche du seuil critique » et a appelé les nations de l’ex Union Soviétique à se préparer à agir à l’unisson pour contrer une potentielle attaque de l’Etat Islamique.
L'Etat Islamique a été usé par les bombardements aériens Russes, ce qui a amené plusieurs experts à reconnaître que son économie est en panne et que sa structure de commande est sur le point de disparaître.
Les djihadistes ont précédemment annoncé leur intention de conquérir le monde et de soumettre tous les êtres humains à une seule idéologie, la loi de la Charia.

Express.co.uk, 28 octobre 2015

Les USA, en bons patrons de Daech, préparent le terrain au Kirghizstan

John Kerry, qui a récemment entamé une tournée dans les pays d'Asie centrale, a proposé d’entamer une coopération militaire au Kirghizistan, pays faisant déjà d'un bloc politico-militaire mené par la Russie.

L'administration Obama se prononce pour la signature d'un accord de coopération militaire avec le Kirghizistan, a fait savoir le secrétaire d'Etat des Etats-Unis John Kerry durant une visite à Bichkek, la capitale.
"Nous devons achever la préparation d'un accord sur la coopération militaire. Et j'espère que cela sera possible", a annoncé le chef de la diplomatie américain sans pour autant préciser à quel stade se trouve le projet en question.
Cette base "n'était pas censée se transformer en site permanent", "nous comprenons que c'était un accord à court terme", a déclaré le secrétaire d'Etat américain. Selon lui, Washington ne regrette aucunement d'avoir quitté la base de Manas.
Washington est convaincu que les ex-républiques soviétiques ne devraient pas avoir à choisir entre la Chine, la Russie ou bien les États-Unis, a ajouté John Kerry.
"C'est une autre époque, et nous appelons les gens à reconsidérer la façon de développer ces relations", a fait remarquer le secrétaire d’État américain.
Il est à noter que le secrétaire d’État américain a déclaré que le Kirghizstan pouvait prendre part à la lutte contre l'EI en empêchant le recrutement de nouveaux djihadistes sur son territoire. Cela nous rappelle les bombardements américains et de la "coalition internationale" sur Daech en Syrie et en Irak : ces bombardements consistaient à leur larguer armes et munitions. Ce qui ne faisait que renforcer Daech au fur et à mesure qu'on le "bombarde".

Ex-république soviétique, le Kirghizistan participe activement à la réalisation du projet d'espace commun eurasiatique promu par la Russie.

Suite à la chute de l'URSS, le Kirghizistan, désormais État indépendant, a adhéré à la Communauté des États indépendants composée d'anciennes républiques soviétiques dans l'objectif de développer les relations entre les Etats.
 © Sputnik. Andrey Stenin Le Kirghizstan adhère à l'Union économique eurasiatiqueLe 8 août 2015, le Kirghizistan a rejoint l'Union économique eurasiatique fondée par la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan visant à créer une zone d'intégration économique sur l'exemple de l'UE.
Selon certains experts, inquiet de la coopération étroite entre les ex-républiques soviétiques, Washington cherche à augmenter son influence en Asie centrale. Pourtant, ses tentatives ne donnent pas les résultats escomptés pour l'instant. Washington espère donc miner l'Asie Centrale de l'intérieur, grâce à ses "aides militaires", ses bases (dirigées en réalité contre la Russie et la Chine) , et en préparant une invasion takfirie grâce à ses milices islamistes. Après le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord, l'Empire compte mettre la main sur les ressources des pays d'Asie Centrale. Il est peu probable que la Russie, l'Iran et la Chine les laissent faire sans broncher.

Hannibal GENSERIC