Aujourd’hui, Ratko Mladić, Radovan Karadžić et Vojislav Šešelj sont incarcérés à la prison de la Haye. Le tribunal "le plus juste du monde" de La Haye, a accusé l’ancien dirigeant politique et les anciens chefs militaires de l’armée de Republika Srpska, de crimes contre l’humanité et les a appelés «les dictateurs les plus sanglants de la fin du vingtième siècle».
Cependant, Themis,
un institut européen, a des problèmes évidents de mémoire, de vue et
d’audition. Parce qu’enfin, comment peut-on expliquer que les
responsables de la mort de millions de gens ne soient pas assis aux côté
des criminels serbes ? À savoir, la direction de l’OTAN, qui a
déclaré, durant ces 20 dernières années, plusieurs conflits sanglants
qu’ils ont diplomatiquement appelés «des opérations de maintien de la paix».
Que ce recensement soit consacré non seulement aux crimes de l’Otan,
mais aussi à ceux des États-Unis d’Amérique n’est pas accidentel. Étant
un des membres fondateurs d’un bloc militaire et son élément moteur
principal, et ayant aussi leurs représentants qui sont devenus les
leaders de la majorité des comités au siège de l’Otan, les États-Unis
agissent souvent comme l’initiateur principal des opérations militaires.
Statistiques pour les opérations de maintien de la paix de l’Otan
En Yougoslavie
- Morts – 5 700 personnes, y compris 400 enfants
- Blessés – presque 7 000 civils, 30 % d’entre eux sont des enfants
- Disparus – 821 personnes
- Excès de mortalité dus à la détérioration des conditions d’existence: non évalué
En Afghanistan
- Morts – 35 000 personnes
- Réfugiés – 500 000 personnes
- Mais aussi : aggravation des conflits inter-ethniques, attaques terroristes, augmentation du trafic de drogue.
En Irak
- Pendant la guerre en Irak plus d’ 1 million d’Irakiens ont été tués – c’est l’une des plus grandes pertes dans l’histoire moderne. Un quart d’entre eux étaient des femmes et des enfants.
- Pendant les opérations, les forces de l’Otan ont utilisé des armes interdites, à savoir le phosphore blanc.
http://www.orb-international.com/Newsroom_details.aspx?NewsId=120
En Libye
- Plus de 20 000 personnes ont été tuées (militaires et civils)
- Réfugiés – plus de 350 000 personnes
En août 2011, le Secrétaire général de l’Otan, Anders Fogh Rasmussen,
a prétendu que les actions de l’aviation des forces de l’Otan en Libye
n’ont causé aucune perte humaine civile.
LISTE DES CRIMES DE L’OTAN
1. La duperie de la communauté mondiale
Quelqu’un de sage a dit un jour : «Quelqu’un qui a une fois
proclamé la violence comme étant sa méthode doit inexorablement choisir
le mensonge comme étant son principe». Les États-Unis seuls, ou via
l’utilisation de forces de L’Otan, ont commencé tous les conflits
militaires avec la duperie, déformant les vraies raisons des débuts
d’hostilités.
Vietnam
L’incident dans le Golfe du Tonkin en août 1964 peut servir de début à
la grande fraude américaine, qui a lancé la sanglante campagne du
Vietnam et a commencé en raison du fait que des vedettes rapides du
Nord-Vietnam ont prétendument attaqué la flotte des États-Unis. Quarante
ans après, le gouvernement américain a déclassé des documents
militaires d’archives dont il est ressorti clairement que la cause du
début de la campagne de Vietnam a été, sans honte, fabriquée (mywebs.su/blog/1310.html).
Après l’incident du Tonkin, le bombardement d’implantations au Vietnam a
abouti à des milliers de victimes parmi la population civile.
Les pays de l’ex- Yougoslavie
Après l’écroulement de l’Union soviétique et la dissolution du Pacte
de Varsovie, l’Alliance a commencé à chercher fébrilement une raison à
la poursuite de son existence. La principale fut la prétendue mission de maintien de la paix
quand l’Otan s’est impliquée dans la résolution de conflits ethniques,
poursuivant des buts purement personnels (particulièrement l’extension
de son influence). Comme, par exemple, dans les Balkans, quand ses
troupes ont envahi la région et directement participé à l’escalade de
guerres ethniques.
L’action militaire de l’Otan contre l’ancienne République de
Yougoslavie, marquant le début des opérations modernes, est un exemple
flagrant de violations de toutes les normes et législations, y compris
celles de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (beta-press.ru/article/34).
Tout d’abord, l’Otan a violé sa propre Charte, le Traité de Washington,
dont l’article 1 stipule que les membres de l’Alliance doivent «régler
tous les conflits internationaux dans à ne pas mettre en danger la
paix, la sécurité et la justice internationale et s’abstenir dans leurs
relations internationales de la menace ou de l’utilisation de la force
de n’importe quelle façon qui soit incompatible avec les buts des
Nations unies». L’article 6 du Traité a aussi été extrêmement
bafoué, qui déclare que la compétence de l’Otan est limitée au
territoire des pays membres de l’Alliance, alors que la Yougoslavie, la
Macédoine, l’Albanie et la Bosnie n’étaient pas des membres de l’Otan.
Et que pourrait-on dire de l’article 7 du Traité de Washington, qui
stipule clairement que l’Alliance reconnaît «la responsabilité du Conseil de sécurité pour le maintien de la paix et de la sécurité internationale»? (nato.int/cps/ru/natolive/official_texts_17120.htm).
L’agression de l’Otan contre l’ex- Yougoslavie a quasiment nié toutes
les missions de maintien de la paix de l’Alliance. La raison principale
à l’invasion du bloc des pays balkaniques tient à son refus ferme de
l’ultimatum de l’Otan de céder son territoire aux forces militaires de
l’Alliance. La condition de l’Alliance n’a signifié rien d’autre qu’une
intervention pure et simple dans les affaires intérieures d’un État
souverain et une menace à son intégrité territoriale.
Toutes ces actions ont violé le premier article de la Résolution de L’ONU de 1974 : «L’agression
est l’utilisation de forces armées par un État (un groupe d’États)
contre la souveraineté, l’intégrité territoriale ou l’indépendance
politique d’un autre État ou d’une quelconque autre façon incompatible
avec la Charte des Nations Unies, comme exposé dans cette définition». (politics.ru/articles/database/global/pravoviie_dokumentii/rezoliutsiia_generalnoij_assamblei_oon_%C2%ABopredelen.shtml).
La meilleure parole à propos des crimes des États-Unis et de l’Otan
en Yougoslavie a été prononcée par celui qui fut un jour le meilleur ami
de l’Ouest, le dissident et militant des droits humains Alexandre
Soljenitsyne, comparant les actions de l’Alliance avec des crimes nazis :
«La pire chose qui arrive aujourd’hui n’est pas même le
bombardement de la Serbie, même si c’est difficile de dire ça ; la chose
la plus épouvantable est que l’Otan nous a transférés dans une nouvelle
ère. Comme Hitler l’a fait lui aussi, jouant d’autres aventures,
retirant l’Allemagne de la Société des Nations […] les USA et l’Otan ont
retiré au
système de l’ONU la sécurité collective, la reconnaissance de la souveraineté des États. Ils ont commencé une nouvelle ère : qui sera le plus fort,
écrasera les autres. C’est effrayant…» (aif.ru/politics/article/comments/53043).
système de l’ONU la sécurité collective, la reconnaissance de la souveraineté des États. Ils ont commencé une nouvelle ère : qui sera le plus fort,
écrasera les autres. C’est effrayant…» (aif.ru/politics/article/comments/53043).
L’Irak
Les États-Unis ont envahi l’Irak sous le prétexte de la présence
d’armes de destruction massive, à savoir bactériologiques (l’anthrax) (newsru.com/world/05feb2003/powellun.html). Une raison supplémentaire était déjà familière par ce biais – le combat pour la démocratie. La démocratisation de l’Irak a coûté la vie d’un million de civils (excluant les pertes pour l’armée). Le dictateur
Hussein a été publiquement exécuté, mais les armes de destruction
massive, qui avaient prétendument menacé le monde, n’ont jamais été
trouvées. Plus tard, en 2004, le Secrétaire d’État américain Colin
Powell a admis que les données publiées, qui ont marqué le début d’une
guerre sanglante, étaient imprécises, pour ne pas dire plus, « ou simplement falsifiées. Powell a dit à la presse : «Quand
j’ai fait un rapport en février 2003, il était basé sur les meilleures
informations que la CIA pouvait fournir. Malheureusement, avec le temps,
il devint clair que les sources étaient imprécises et fausses et, dans
certains cas, délibérément fallacieuses. Je suis profondément déçu et je le regrette.» Il est désolé… (aif.ru/politics/article/comments/53043).
2. L’utilisation d’armes interdites
Vietnam
Ils ont utilisé des bombes au napalm – une arme incendiaire, un
mélange pour lance-flammes. En tant qu’essence gélifiée, le napalm a
littéralement brûlé vives les victimes. Plus tard, en 1980, l’ONU a adopté la Convention sur l’interdiction de certains types d’armes ; le 3e Protocole établira alors que l’utilisation d’armes incendiaires, y compris le napalm, contre des civils est un crime. Mais pendant la guerre du Vietnam, ces bombes avaient déjà tué et
affecté des centaines de milliers de Vietnamien. (un.org/ru/documents/decl_conv/conv_disarmament.shtml#1980)
littéralement brûlé vives les victimes. Plus tard, en 1980, l’ONU a adopté la Convention sur l’interdiction de certains types d’armes ; le 3e Protocole établira alors que l’utilisation d’armes incendiaires, y compris le napalm, contre des civils est un crime. Mais pendant la guerre du Vietnam, ces bombes avaient déjà tué et
affecté des centaines de milliers de Vietnamien. (un.org/ru/documents/decl_conv/conv_disarmament.shtml#1980)
Les pays de l’ex- Yougoslavie
Dans les opérations militaires contre ce pays, l’Otan a utilisé les
armes interdites par la Charte de Nuremberg et les Conventions de la
Haye et de
Genève. Premièrement, en Yougoslavie, des obus à uranium appauvri ont été utilisés. Cette sorte d’arme est non seulement extrêmement précise, mais radioactive et fortement toxique et aussi dangereuse pour les humains que pour l’environnement. Deuxièmement, l’Otan a utilisé des bombes dites à fragmentation – des armes de feu indirect, avec projectiles explosifs, interdites dans le dernier Protocole d’Ottawa sur les champs de mines (icbl.org/intro.php). La particularité de cette arme est que l’explosion ne survient que dans 50 % des cas. D’autres bombes peuvent se trouver pendant des années dans la terre, ne s’activant qu’en cas de contact accidentel.
Genève. Premièrement, en Yougoslavie, des obus à uranium appauvri ont été utilisés. Cette sorte d’arme est non seulement extrêmement précise, mais radioactive et fortement toxique et aussi dangereuse pour les humains que pour l’environnement. Deuxièmement, l’Otan a utilisé des bombes dites à fragmentation – des armes de feu indirect, avec projectiles explosifs, interdites dans le dernier Protocole d’Ottawa sur les champs de mines (icbl.org/intro.php). La particularité de cette arme est que l’explosion ne survient que dans 50 % des cas. D’autres bombes peuvent se trouver pendant des années dans la terre, ne s’activant qu’en cas de contact accidentel.
Irak
L’entreprise irakienne a été marquée par un certain nombre de crimes
très en vue de l’Alliance. La torture et l’abus de détenus irakiens à la
prison d’Abu Ghraib ont remué le monde entier…
Il y a eu la violence contre des civils (meurtre, viol, vol). Et,
bien sûr, l’utilisation d’un des types les plus redoutés d’armes
chimiques incendiaires, le phosphore
blanc (pendant la bataille pour Nasiriyah en avril 2003, et aussi durant les assauts sur Fallujah en avril et novembre 2004). Ce type d’arme, qui brûle le corps et dissout la chair jusqu’à l’os, a été interdit par la Convention de l’ONU sur certaines armes en 1980, mais les États-Unis ne l’ont jamais ratifiée. Nous ne publierons pas les photos de pertes humaines dues à l’utilisation du phosphore blanc qui sont en effet extrêmement choquantes.
blanc (pendant la bataille pour Nasiriyah en avril 2003, et aussi durant les assauts sur Fallujah en avril et novembre 2004). Ce type d’arme, qui brûle le corps et dissout la chair jusqu’à l’os, a été interdit par la Convention de l’ONU sur certaines armes en 1980, mais les États-Unis ne l’ont jamais ratifiée. Nous ne publierons pas les photos de pertes humaines dues à l’utilisation du phosphore blanc qui sont en effet extrêmement choquantes.
Libye
Il y a des informations, que la direction de l’OTAN refuse
obstinément de reconnaître, montrant que pendant le conflit en Libye,
les militaires ont
aussi utilisé des bombes à fragmentation et du phosphore blanc, comme c’était le cas pendant les opérations en Yougoslavie et en Irak (http://oko-planet.su/fail/failvideo/videoweapon/86827-nato-ispolzovalo-klasternye-bomby-v-livii-hotya-otricaet-eto-smotrite-sami.html). Il y a aussi une possibilité que l’Otan ait déversé de la poussière d’uranium – une substance radioactive, interdite selon la Convention de l’ONU – sur des installations irakiennes (voltairenet.org/Voennye-prestupleniya-NATO-uchenye). Finalement, beaucoup de sources affirment qu’en Libye, l’Otan a utilisé le gaz moutarde dans les combats, une substance toxique testée pendant les années des Guerres mondiales et interdite conformément aux conventions diverses, puisqu’elle est extrêmement dangereuse.
(newsland.ru/news/detail/id/778279)
aussi utilisé des bombes à fragmentation et du phosphore blanc, comme c’était le cas pendant les opérations en Yougoslavie et en Irak (http://oko-planet.su/fail/failvideo/videoweapon/86827-nato-ispolzovalo-klasternye-bomby-v-livii-hotya-otricaet-eto-smotrite-sami.html). Il y a aussi une possibilité que l’Otan ait déversé de la poussière d’uranium – une substance radioactive, interdite selon la Convention de l’ONU – sur des installations irakiennes (voltairenet.org/Voennye-prestupleniya-NATO-uchenye). Finalement, beaucoup de sources affirment qu’en Libye, l’Otan a utilisé le gaz moutarde dans les combats, une substance toxique testée pendant les années des Guerres mondiales et interdite conformément aux conventions diverses, puisqu’elle est extrêmement dangereuse.
(newsland.ru/news/detail/id/778279)
3. Le course aux armements
Un des crimes principaux de l’Otan est d’entrainer le monde vers une
nouvelle ère de course aux armements. L’Otan place non seulement des
systèmes de défense de missiles sur le continent européen, mais augmente
aussi lourdement ses capacités nucléaires. À propos, la doctrine
militaire officielle de l’Alliance reconnaît le droit d’utiliser des
armes nucléaires – une sorte d’armes interdites en 1996 par la Cour
internationale de justice (beta-press.ru/print.php ? Id=34),
parce qu’elles peuvent mener à la destruction de l’humanité.
Aujourd’hui, si nous additionnons le potentiel militaire complet des
pays membres du bloc, l’Otan possède 60 % de l’arsenal nucléaire du
monde.
Les pays de l’Alliance augmentent d’année en année leurs capacités militaires sous le prétexte de «forcer la protection, la mobilité et la haute efficacité» (beta-press.ru/print.php?id=34). Ils y dépensent énormément d’argent. Par exemple, le budget militaire de l’UE est d’environ 11 % [chiffre étrange s’il s’agit de l’Union européenne, NdT].
Les dépenses pour la défense aux USA et au Canada vont croissant. Dans
les conditions de crise économique actuelle, cet argent pourrait servir à
des buts humanitaires pacifiques qui sont prêchés à l’Ouest, pour des
services médicaux et pour l’éducation, pour le développement de
politiques sociales et la protection de l’environnement. Mais l’Otan a
besoin d’une armée forte pour établir entièrement et définitivement son
hégémonie sur le monde.
Pourquoi l’Otan commence-t-elle des conflits militaires?
Les Américains eux-mêmes aiment dire qu’ils sont des gens dotés de
sens pratique. Eux, comme n’importe qui d’autre, savent comment compter
l’argent. Et, comme dans toute l’histoire, l’humanité s’est battue pour
des ressources – que ce soit l’or, le bois de construction ou le pétrole
aujourd’hui, les Américains ont pour but d’établir leur influence dans
toutes les régions stratégiquement importantes de la planète. Les pays
producteurs de pétrole ont récemment découvert qu’ils avaient des
problèmes avec la démocratie et que leur dirigeant était obligatoirement
un dictateur. Ce sont ces pays que l’OTAN essaie de dominer, avec
l’aide de la communauté internationale, ou en ignorant simplement son avis. Comme ils disent, «la moralité dans les affaires est un concept de perdant». Comme l’étaient aussi l’Irak et la Libye. Et maintenant Damas.
L’expert conseil pour la politique étrangère de défense, Sergey
Karaganov, caractérise la politique actuelle des pays de L’Otan, qui ne
peut, a priori, être un garant de stabilité et de sécurité dans le monde
: «Par exemple, l’Europe a officiellement annoncé qu’un des
objectifs principaux de sa politique est l’accès des entreprises
européennes au marché et aux ressources africains.» À n’importe
quel coût! Par-dessus tout, cela affecte les intérêts de la Chine, qui,
incidemment, évalue la situation au Moyen-Orient, ayant de sérieux
leviers de pression sur l’Europe et n’a pas encore dit son dernier mot.
Cela concerne la Russie : en Guinée, les Européens essayent déjà
d’éjecter RUSAL, et LUKOIL de Côte d’Ivoire… Et dans la bataille pour
l’Afrique, les Européens vont transformer la mer Méditerranée en un Lac de l’Otan. Pour résoudre ce problème, la Syrie pourrait devenir une nouvelle Algérie. (newsland.ru/news/detail/id/984811/).
Ainsi l’Otan, dans ce projet d’affaires, est seulement un moyen pour atteindre le but.
Le 30 janvier 2016 – Source Fort Russ
Traduit du russe par Ollie Richardson
Traduit par Poolan Devi, vérifié par Wayan, relu par Diane pour le Saker Francophone
’article 6 du Traité a aussi été extrêmement bafoué, qui déclare que la compétence de l’Otan est limitée au territoire des pays membres de l’Alliance.
RépondreSupprimerJe ne vois pas où c'est écrit peux-tu m'éclairer ?