vendredi 19 mai 2017

La guerre du « Deep State » contre le président Trump fait un détour par la Chine



La féroce guerre menée par l’« l'État profond » contre le président Donald Trump a pris une tournure bizarre et radicale après que  le Conseil d'État de la République populaire de Chine a rapidement réagi hier pour protéger Trump, parce que la Chine croit, comme la Russie, que Trump représente le meilleur espoir pour éviter aux États-Unis une prise de contrôle complète par un gouvernement néo-con ultra belliciste, ce qui signifierait automatiquement la Guerre Mondiale 3.
Le président Trump a appelé cette guerre menée contre lui par le  Deep State  «la plus grande chasse aux sorcières dans l'histoire américaine :

This is the single greatest witch hunt of a politician in American history!


Elle a atteint cette semaine un extraordinaire niveau de danger, avec tellement de mensonges et de fausses allégations portées contre Trump, que certains ont commencé à l'appeler les « Sept jours de mai ».
La puissance destructrice de cette guerre insensée est chaleureusement saluée, bien évidemment,  par des grands médias de propagande mensongère. Ainsi en est-il, par exemple de la journaliste de CNN, Dana Bash (très proche de la CIA), qui applaudissait joyeusement à l’attaque contre Trump des agents du Deep State, en disant, à propos de ces derniers, « ils savent comment revenir, même si vous êtes le Président ".
Par contre, le professeur émérite d'études russes à Princeton et à l’Université de New York, Steven Cohen, (voir ci-dessous) est l’un de ceux qui ont émis l'un des nombreux avertissements que cette guerre de l’État Profond  est devenue la plus grande menace pour la sécurité nationale de l'Amérique.
De même,  le premier vice-président du Comité de la Défense et de la Sécurité de la Chambre haute du Parlement russe, Frants Klintsevich , a averti que les ennemis de Trump tentent de le destituer de ses fonctions.  
De son côté, le Conseil d'État de la Chine a envoyé hier une série de communiqués urgents(à propos de cette guerre)  à Robert Novick , co-gérant du cabinet d'avocats international WilmerHale, dont les bureaux couvrent le monde, et il  est   parmi les plus grands cabinets d'avocats opérant en Chine.
Or, en 2006, Robert Novick a été personnellement engagé par Rex Tillerson, alors PDG d'ExxonMobil (et maintenant Secrétaire d'État américain), pour gérer les intérêts juridiques de ce géant mondial de l'énergie. Après avoir communiqué avec le Conseil d'État de Chine, Robert Novick a chargé hier l’un de ses meilleurs avocats , Robert Mueller, de surveiller l’enquête du Département américain de la Justice sur les « soi-disant liens » de l’Administration Trump avec la Russie.
Les négociations pour désigner  Robert Mueller comme superviseur de cette enquête ont été menées par un autre avocat de WilmerHale, Jamie Gorelick, qui était bien placée pour cette tâche car elle est l'avocate personnelle d’Ivanka, la fille du président Trump, et de  son mari Jared Kushner [1], deux des conseillers les plus influents de Trump.
Les liens du cabinet d'avocats WilmerHale avec l’entourage de Trump vont aussi vers son ancien directeur de campagne, Paul Manafort, dont l’avocat personnel est un top partenaire de WilmerHale,  nommé Reginald Brown.
Deux autres avocats top de WilmerHale se sont joints à Robert Muller pour suivre cette affaire, nommés Aaron Zebley et James Quarles.
Avec le contrôle ferme de cette enquête sur les prétendus liens Trump-Russie, et ayant des liens personnels solides et de longue date avec la famille Trump, le cabinet d’avocats WilmerHale contrôle non seulement le sort du président Trump, mais aussi celui de la paix mondiale.
Pour avoir une idée de la stratégie de WilmerHale pour défendre le président Trump contre ses ennemis du « Deep State », il nous suffit d'examiner le passé de ces avocats.
3)                James Quarles, qui était membre de la Force Spéciale du Procureur du Watergate , qui était déjà une guerre du « Deep State » contre le président Richard Nixon. Cette guerre a été magistralement expliquée par Geoff Shepard, un ancien fonctionnaire de la Maison Blanche sous Nixon,  dans « Le complot secret pour placer Ted Kennedy comme président: à l'intérieur de la vraie conspiration du Watergate», et qui reflète étrangement ce qui se produit actuellement contre le président Trump:
«S'appuyant sur ses connaissances d'initiés et de documents inédits, Geoff Shepard montre qu'il n'a pas fallu longtemps pour sentir le sang sur les mains de Ted Kennedy et de ses alliés après le « casse » du Watergate. Ils se mirent à exagérer et à prolonger le scandale, non seulement pour détruire Richard Nixon, mais aussi pour saper l'ensemble du Parti républicain et d'ouvrir la voie à une autre présidence  Kennedy en 1976. Dans ce processus, travaillant en étroite collaboration avec les médias complices, ils ont été les pionniers de la politique de la destruction personnelle, qui a terni notre pays depuis lors.
Shepard révèle comment cette conspiration Kennedy comprenait des membres et du personnel du Sénat, de la Chambre, du Ministère de la Justice et du bureau du Procureur Spécial. Ils ont utilisé des tactiques dilatoires et d’obscurcissement afin de reporter les actes d'accusation et d'éviter le procès de la poignée des véritables criminels du Watergate. Parmi eux, il distingue des renégats républicains comme  John Dean et  Mark Felt dit « Gorge Profonde », un journaliste Bob Woodward, et une jeune avocate du Comité judiciaire de la Chambre qui se nomme Hillary Rodham. »
 
En plus de ces avocats de WilmerHale maintenant embarqués dans cette guerre, il faut rajouter l’avocate personnelle d’Ivanka et de Jared Kushner, Jamie Gorelick, qui, sous l’administration Bill Clinton, au cours des années 1990, a été l'avocate générale du Ministère de la Défense et Procureure Générale adjointe. Elle avait été blâmée pour avoir dénoncé les insuffisances des services de sécurité américains en écrivant : « l’unique et la plus grande cause structurelle du 11/9  a été « le Mur » qui a été érigé entre la CIA et le FBI et qui les a empêché de communiquer entre eux» .
En conclusion, c’est la connaissance, par cette équipe d’avocats chevronnés,  de la façon dont l’«État profond» américain est structuré et fonctionne, qui va, peut-être, permettre  maintenant au président Trump d’éviter la guerre mondiale 3, et que ne veulent ni la Chine ni la Russie.

[1] RAPPORT EXPLOSIF: la famille du Crime Kushner contrôle maintenant la Maison Blanche

VOIR AUSSI :

Médias aux abois. Le FBI prouve que les "hackers russes" sont des Américains


 Hannibal GENSERIC

Souvenirs de la Deuxième Guerre mondiale à Moscou, autre inquisition de la Guerre froide à Washington


Le 9 mai, alors que la Russie commémorait les 27 millions de citoyens soviétiques tombés en combattant l’Allemagne nazie, la classe politique et les médias étasuniens s’employaient à diaboliser le Kremlin et à dévoiler ses prétendues marionnettes américaines.

Le « V-E Day » (jour de la Victoire en Europe) n’est plus fêté en Amérique, alors que le 8 mai était un des principaux jours fériés, dont je me souviens  pendant ma jeunesse passée au Kentucky. Par contraste, le 9 mai, jour de la Victoire, reste la fête la plus sacrée au cœur des Russes, une « fête en larmes ». Cette année, comme les précédentes, a été marquée par des commémorations dans toute la Russie et pas seulement par une parade militaire sur la Place Rouge. S’il est vrai que ces manifestations annuelles sont organisées par les autorités, comme les médias états-uniens ne manquent pas de le relever, la « fête en larmes » est célébrée par une majorité écrasante du peuple russe, et cela pour des raisons historiques compréhensibles.

La plupart des Américains croient aujourd’hui « avoir vaincu l’Allemagne nazie », comme le Président Obama l’a écrit à l’occasion du 70e anniversaire de la fin de la guerre, selon l’idée fausse répandue par les films hollywoodiens qui présentent le débarquement en Normandie en juin 1944 comme le commencement de la fin de la guerre contre l’Allemagne de Hitler. Dans les faits, l’Amérique a bien gagné la bataille du Pacifique contre le Japon, mais c’est l’Union soviétique qui a détruit la machine de guerre de Hitler sur le « front de l’Est » et mené le front quasiment seule de 1941 à 1944, à Moscou, Koursk et Stalingrad et jusqu’à Berlin en 1945. Entre 75 à 80 pour cent de toutes les pertes humaines allemandes ont été enregistrées sur le Front de l’Est. Au moment où les forces américaines et britanniques ont débarqué en Normandie, Hitler ne disposait que d’un nombre relativement restreint de divisions pour résister à l’invasion, alors qu’un nombre bien plus grand de ses troupes était encore engagé contre l’Union soviétique.
Les pertes soviétiques étaient alors inouïes. Plus de 27 millions de citoyens soviétiques sont morts, dont 60 à 70 pour cent étaient des Russes de souche. Quelque 1.700 villes et agglomérations ont été quasiment détruites. La plupart des familles ont perdu un de leurs membres directs ou proches. Plus parlant encore, le fait que seulement trois garçons sur chaque promotion de cent élèves qui ont terminé leur école obligatoire en 1941 et 1942 sont revenus de la guerre. Cela signifie que des millions d’enfants soviétiques n’ont jamais connu leur père, et que des millions de femmes soviétiques n’ont jamais pu se marier. (Elles étaient connues sous le nom de « veuves d’Ivan » et la plupart d’entre elles étaient condamnées à une vie solitaire dans le contexte souvent très dur de l’URSS d’après-guerre.). C’est cela même qui reste au cœur de la « fête en larmes » de la Russie.
On comprend mieux pourquoi tant de Russes, et pas seulement le Kremlin, ont vu avec inquiétude l’OTAN progresser depuis l’Allemagne jusqu’à leurs frontières à partir de la fin des années 1990, pourquoi ils rejettent et craignent les visées politiques de Washington sur les ex-républiques soviétiques d’Ukraine et de Géorgie, et pourquoi ils considèrent qu’avec le renforcement en cours de l’OTAN dans les pays baltes et en Pologne « il n’y a jamais eu autant de forces militaires occidentales amassées à nos frontières depuis l’invasion nazie de juin 1941 ». Toute cette histoire et ces souvenirs vivants expliquent la réaction de la Russie face à la nouvelle Guerre froide.
Entre-temps à Washington, pendant ces deux journées du 8 et du 9 mai, la Russie actuelle continue d’être présentée – dans les nouvelles auditions du Sénat – comme une menace existentielle pour l’Amérique, comme l’auteur d’« un acte de guerre contre la démocratie américaine » en se rendant coupable du  « détournement » de l’élection présidentielle de 2016 en faveur du Président Trump, grâce à une manœuvre complice avec le Kremlin. En cette fin de journée du 9 mai (où nous rédigeons cet article ), l’éviction du directeur du FBI James Comey par Trump est présentée comme une tentative visant à camoufler cette prétendue collusion.

À ce stade, voici ce que l’on peut en dire.


Après environ une année, aucun fait avéré n’a encore été présenté à l’appui des accusations selon lesquelles le Kremlin se serait immiscé dans l’élection de 2016 ou aurait conspiré avec Trump ou ses associés. Il ne s’agit toujours que d’allégations et de vagues « évaluations » des services secrets. En revanche, on dispose de fortes preuves que depuis plus d’un an des éléments des services américains du renseignement – presque certainement le FBI et la CIA – se sont livrés à d’obscures opérations destinées à compromettre Trump avec le Kremlin de Poutine. C’est sur cet « Intelgate » qu’il faudrait avant tout enquêter. Grâce aux fuites et aux « rapports » des services de renseignement, qui auraient fait ressortir un lien « évident » avec la défaite de Clinton, l’affabulation du « Kremlingate » a pu s’imposer dès le départ et a été amplifiée par les médias bien-pensants, qui n’ont accordé en revanche aucun intérêt pour « l’Intelgate ».

La Russie a plus souffert du djihadisme que tout autre pays occidental.

Pour la majorité des Russes, cette menace prend un caractère existentiel semblable à celle du fascisme allemand pendant les années 1930. C’est pourquoi ils souhaitent une nouvelle alliance de guerre avec les États-Unis, comme Poutine l’a proposée à plusieurs reprises. En dépit du prix politique payé pour sa prétendue « collusion » avec le Kremlin, Trump semble toujours ouvert et a continué de poursuivre une coopération en Syrie avec Poutine, en privé comme en public, depuis qu’il a accédé à la présidence.
…………..
Les conséquences semblent de peu d’importance pour la direction du Parti démocrate ou pour la coalition bipartisane favorable à la Guerre froide. Ils préfèrent nettement poursuivre leurs affabulations ineptes contre Trump, plutôt que de contribuer à réduire les dangers réels d’une guerre avec la Russie. Les 8 et 9 mai, ils auraient dû se rendre à Moscou pour commémorer la victoire historique sur l’Allemagne nazie. Mais ils n’ont fait que répéter un précédent : le Président Obama avait déjà boycotté la commémoration du 70e anniversaire de la victoire en 2015 et fait ainsi un pas de plus en direction d’une nouvelle guerre froide, dont Washington aura été la principale instigatrice.

Lou Dobbs says Democrats are attempting coup against Trump administration