mercredi 29 mars 2023

Capitalisme : de la capture des interactions humaines à la confiscation du libre arbitre

L’économiste Yann Moulier-Boutang a raison : si le capitalisme archaïque s’intéressait à nos muscles, le « capitalisme cognitif » s’intéresse à nos cerveaux.
Pourquoi ?
D’une part parce que ce néo-capitalisme a délocalisé l’économie industrielle, ses usines, son industrie lourde et moins lourde, tout ce qui nécessite du muscle en fait, et qu’il ne lui reste que l’économie financiarisée et les services digitalisés : tout ce qui dépend de l’activité cérébrale.
D’autre part, parce que toute l’activité humaine, donc l’intégralité du PIB, est indissociable des interactions entre des individus. Qui veut contrôler l’activité doit contrôler les interactions.
Enfin, parce que le capitalisme a aujourd’hui les moyens de « capturer » (Moulier-Boutang) ces interactions via les GAFAM.

Capitalisme : de la capture des interactions humaines à la confiscation du libre arbitre

Les interactions humaines sont de plus en plus digitalisées. Leur capture par les GAFAM va donc bouleverser les rapports de force entre le peuple et l’oligarchie.  Auparavant, il fallait de laborieuses études d’opinion, des études de comportement, des sondages, des marchés test, et d’autres techniques (questionnaires individualisés, réunions, profiling…) pour connaître les besoins, les attentes et le fonctionnement réel des forces à l’œuvre dans le cadre d’un marché ou d’une configuration quelle qu’elle soit, y compris politique.

Avec l’Intelligence artificielle, les GAFAM accèdent à la capacité de traiter la masse des données produites par ces interactions. Ainsi, ils n’ont plus besoin de lourdes études marketing pour connaître avec une précision inégalée les besoins du marché, les services à proposer ou l’état d’esprit d’une population (évidemment, tous ces précieux renseignements s’achètent, se vendent et trouvent ainsi une utilité économique, voire politique). Autrement dit, l’oligarchie « voit » le peuple, mais le peuple ne peut la voire. « Voir sans être vu » : acte de naissance d’un capitalisme de surveillance qui fait entrer le peuple dans le système carcéral « panoptique » imaginé par Jérémy Bentham. Lisez Lucien Cerise.

Mais ce n’est pas tout : la masse de données disponibles et leur traitement par algorithme donnent à ce capitalisme une  faculté d’anticipation, ce qui accroit encore ses capacités de contrôle : on ne contrôle bien que ce que l’on peut prévoir ! Comment une population peut-elle échapper à un pouvoir qui connaît tout d’elle et tout des individus qui la composent ? Harari l’a dit sans ambages à Davos (2020) : « Lorsque vous avez suffisamment de données, vous n'avez pas besoin d'envoyer des soldats pour contrôler un pays » !

Néanmoins, même si la majorité des interactions humaines sont aujourd’hui digitalisées, y compris parfois les interactions amoureuses, toutes ne le sont pas. Autrement dit, le contrôle n’est pas total. D’autre part, si « gouverner c’est prévoir », il va de soi qu’on peut prévoir des interactions « négatives » sans pour autant être en mesure de les maîtriser. L’ingénierie sociale est sensée apporter une réponse à ce problème, mais elle demande de nombreux moyens et ses résultats sont aléatoires sur une partie de la population, on l’a vu avec le Covid. Adaptée au capitalisme du XXe siècle, celui de l’industrie lourde, de la consommation et du muscle, l’ingénierie sociale pourrait avoir moins de pertinence à l’époque du « capitalisme cognitif ».

De fait, de nouvelles avancées scientifiques opérationnalisées par les injections massives de populations, pourraient avoir donné à ce capitalisme l’occasion de prendre directement le contrôle de nos cerveaux, de nos sentiments, de nos humeurs et de nos états de conscience. Dans une telle configuration, le capitalisme ajouterait à sa capacité de prévoir les interactions humaines (après les avoir « capturées »), la capacité d’orienter notre libre arbitre (après s’en être emparé).

Depuis de nombreux mois des « complotistes » (et on sait qu’ils ont « presque toujours raison » !) attirent l’attention sur la présence de dérivés du graphène dans les injections à ARNm. La thèse exposée est la suivante :

  • Les « vaccins » à ARNm contiennent de l’oxyde de graphène ;
  • L’oxyde de graphène est sensible aux signaux électromagnétiques émis par la 5G ;
  • La 5G permettra la prise de contrôle de la conscience, des sentiments et des volontés des personnes injectées.

Le premier point ne nous semble plus contestable aujourd’hui. Le professeur Pablo Campra de l’université d’Almeria a été le premier à mettre en évidence la présence d’oxyde de graphène dans les vaccins ARNm (source). D’autres équipes de recherche (espagnoles, allemandes, italiennes, anglaises…) ont également confirmé la présence d’oxyde de graphène dans les « vaccins ». En France, la fondation Henri Lehn, crée en 2007 par le Ministère de la recherche, ne cache pas l’utilité du graphène dans la lutte contre le Covid (cf. Combattre la covid 19 et les futures pandémies avec le graphène). Cela est confirmé par le professeur Edouard Alphandery qui, dans un article sur les « Nanodimensions / adjuvants dans les vaccins Covid-19 », paru dans une revue scientifique (Journal of Materials chemistry), avoue que les vaccins proposés contre le Covid contiennent des adjuvants choisis parmi des « nanomatériaux composés par exemple d’oxyde de graphène, de nanotubes de carbones…».

Le second point ne semble pas davantage souffrir la contestation. Le professeur Campra a mis en évidence (source) l’existence de dispositifs nanotechnologiques auto-assemblés, constituant un possible « réseau de nanocapteurs sans fil » avec des nano-routeurs, nano-capteurs, nano-antennes… Jean-Marc Sabatier, directeur de recherche au CNRS, docteur en biologie cellulaire et microbiologie, affilié à l’institut de neurophysiopathologie à l’université d’Aix-Marseille, confirme que la présence de nanomatériaux en graphène est « mentionné par de nombreux auteurs et expérimentateurs », que le graphène a des propriétés physico-chimiques exceptionnelles telles que la conduction électrique, le magnétisme, la production et le stockage d’énergie… Il ajoute que les domaines d’application de ce matériau concernent les capteurs/biocapteurs ultra-sensibles, les biocatalyseurs, les micropuces et la nanomédecine (« principalement comme vecteur de thérapie génique et plate-forme de vaccins »  -source). On sait en outre, depuis plusieurs années, que les capteurs en graphène sont capables de détecter les fréquences hautes. En 2008, le graphène a été mesuré à une fréquence de 26GHz par IBM. 26 GHz : c’est précisément la fréquence prévue pour la 5G !

Tout ceci étant dit, la 5G pourra-t-elle servir à prendre le contrôle du libre arbitre des personnes injectées, via le graphène se trouvant dans leur corps ? Nous avons vu que la présence de graphène dans les « vaccins » Covid est probable et qu’il est possible que ces particules s’auto-assemblent pour constituer un réseau sans fil susceptible de recevoir et d’envoyer des données. On sait aussi que la gamme d’onde du graphène est la même que celle de la 5G (26 GHz). Peut-on valablement déduire de tout cela que les dispositifs nanotechnologiques injectés pourraient servir à modifier les états de conscience via des dispositifs 5 G ?

A ce stade, il ne me semble pas exister d’éléments scientifiques établissant de manière certaine la capacité technique de capturer notre libre arbitre… même si la volonté de le faire existe bel et bien au plus haut niveau. Ainsi, un rapport du Forum de Davos (notre article ici) se propose par exemple, à travers notamment des dispositifs « intégrés dans le corps », « d'externaliser » nos décisions individuelles, c’est-à-dire de confier nos capacités de choix  à un  « un agent de confiance (une I.A.) agissant pour le compte de l’individu ».

Yuval Noah Harari, une tête pensante de Davos (notre article ici) va dans le même sens et valide toutes les thèses « complotistes »:

« Les gens pourraient regarder en arrière dans 100 ans et identifier l’épidémie de coronavirus comme le moment où un nouveau régime de surveillance a pris le dessus, en particulier la surveillance sous la peau, qui, je pense, est peut-être le développement le plus important du 21 siècle. Cette capacité à pirater les êtres humains pour aller sous la peau, collecter des données biométriques, les analyser et comprendre les gens mieux qu’ils ne se comprennent eux-mêmes, je crois que c’est l’évènement le plus important du 21 siècle ».

Et ailleurs :

« Le covid est capital parce que c’est ce qui convainc les gens d’accepter, c’est ce qui légitime la surveillance biométrique totale. Si on veut stopper cette épidémie, nous ne devons pas juste surveiller les gens, nous devons surveiller ce qui se passe à l’intérieur d’eux, sous leur peau »

Quant aux modifications des états de conscience et la maîtrise des volontés humaines :

« Les humains sont maintenant des animaux piratables. Vous savez l’idée que les humains ont un libre arbitre, [que] quoi que je choisisse dans les élections ou les supermarchés c’est mon libre arbitre : c’est terminé ! Aujourd’hui nous avons la technologie pour pirater les êtres humains à grande échelle ».

Et d’avouer :

« La grande invention sera le capteur biométrique. Quand les gens vont commencer à porter des capteurs biométriques sur ou dans leur corps, tout le temps, cela va être vraiment le déclenchement de cette révolution ».

« Dans un avenir proche, des algorithmes (…) pourraient nous dire où travailler et qui épouser, et aussi décider ou non de nous engager pour un travail, de nous accorder un prêt et de demander à la banque centrale d'augmenter notre taux d'intérêt ».

Bien que l’effectivité du piratage des êtres humains ne soit pas encore prouvée, il nous faut cependant admettre que le Système est dans une logique de contrôle croissant qui lui fait enchaîner des dispositions qui aboutissent mécaniquement à la confiscation du libre arbitre :

  1. capture des interactions humaines dématérialisées via les GAFAM : fait ! ;
  2. capture de l’environnement physique grâce à « l’internet des objets » (objets connectés susceptibles de nous identifier, de nous géolocaliser, de nous surveiller….) : en train de se faire ! ;
  3. capture du libre arbitre via « l’internet des corps » : en cours ?  

Dans une courte vidéo, Hervé Juvin, essayiste et député européen, attire l’attention sur la présence d’oxyde de graphène dans la nourriture des insectes que la Commission européenne voudrait nous faire consommer [1] (il parle de brevets déposés en ce sens. En voici un exemple : « Application of graphene oxide in preparation of feed for lepidoptera and diptera insects – CN109497353B »). Hervé Juvin affirme que l’oxyde de graphène se trouve déjà dans les vaccins et que celui-ci est sensible aux ondes millimétriques provenant de la 5G. Selon lui, une volonté malveillante pourrait se servir de cette sensibilité afin de modifier les états de conscience de la population.

Est-il encore trop tôt pour dire qu’Hervé Juvin a raison ? Peut-être, mais, néanmoins, faire semblant d’ignorer que « certains » visent le contrôle total des esprits et que des avancées scientifiques pourraient leur donner aujourd’hui les moyens de le faire, nous paraît totalement absurde.

Si rien ne vient bouleverser « l’agenda » oligarchique, la capture de notre libre arbitre n’est qu’une question de temps !

Antonin Campana

http://www.autochtonisme.com/

[1] VOIR AUSSI :







 



Hannibal Genséric

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