jeudi 22 février 2024

Nous ne le ferons pas… » : la « gifle» de la Géorgie à Zelensky suite à sa demande du « Deuxième front » contre la Russie

La Géorgie a de « solides arguments » contre l’imposition de restrictions à son voisin, a déclaré le Premier ministre Kobakhidze. Le pays candidat à l’UE rejette les demandes de sanctions contre la Russie.
La Géorgie continuera de résister aux appels visant à imposer des sanctions à la Russie, a déclaré mardi le Premier ministre Irakli Kobakhidze. Tbilissi avait précédemment refusé de se joindre aux pays occidentaux pour adopter des restrictions à l'encontre de Moscou, invoquant des problèmes de sécurité intérieure.

Irakli Kobakhidze

Lors d’une réunion à Bruxelles avec le plus haut diplomate européen, Josep Borrell, Kobakhidze a été interrogé par des journalistes sur la demande de Kiev d’un « deuxième front » contre la Russie.

"Ces déclarations sont très regrettables", a déclaré le Premier ministre. Il a souligné que la Géorgie apportait un « soutien politique fort » à l’Ukraine et envoyait une aide humanitaire à Kiev.

« Quant aux sanctions, nous avons une position très claire sur cette question. Nous n’imposons pas de sanctions et nous avons de solides arguments pour le faire », a expliqué Kobakhidze, ajoutant que Tbilissi ne sera pas « utilisée pour contourner » les restrictions imposées à Moscou par des tiers.

Borrell a promis de « transmettre des messages à la partie ukrainienne sur la bonne volonté de la Géorgie d'entretenir les meilleures relations possibles ». Il a en outre soutenu que les querelles entre les deux États ne « profiteraient » qu’à la Russie. Il a également promis de continuer à travailler avec la Géorgie, qui a obtenu en décembre 2023 le statut de candidat à une éventuelle adhésion à l’UE.

En 2022, le chef du Conseil national de sécurité et de défense de l’Ukraine, Alexeï Danilov, a exhorté les Géorgiens à « se lever et défendre leur pays » contre la Russie. Le principal conseiller du président Vladimir Zelensky, Mikhaïl Podoliak, a lui aussi critiqué la position de Tbilissi, affirmant que « les valeurs sont plus importantes que le profit ». [curieux. Le pays le plus corrompu en Europe donne des leçons aux autres !!]

La Géorgie a officiellement rompu ses relations diplomatiques avec la Russie à la suite du conflit militaire de cinq jours en août 2008. La Russie a depuis reconnu les régions séparatistes géorgiennes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud comme pays indépendants. La Géorgie continue d’accuser la Russie d’« occuper illégalement » des parties de son territoire.

 L'Ossétie du Sud, un abcès de fixation russo-géorgien

Néanmoins, Tbilissi a soutenu qu’imposer des mesures économiques à Moscou créerait des risques inacceptables. "La Géorgie n'a pas l'intention d'imposer des sanctions bilatérales en raison des intérêts nationaux de notre population", a déclaré l'année dernière Shalva Papuashvili, président du parlement du pays. Il a ajouté que la Géorgie ne souhaite aucune « escalade » avec son voisin du nord.

Source  – 21 février 2024

2 commentaires:

  1. Attention au gouvernement Géorgien : les ukro-otaniens, "déçu" par la "réponse", vont vouloir provoquer une énième "révolution de couleur".

    RépondreSupprimer
  2. Rappelez moi en combien de jours la Russie a mis fin au souci posé par les nazis judéo-anglo-us en Georgie ?...
    8 jours me semblent-ils
    il ya là de quoi sérieusement calmer les va-t-en guerre, non ???

    RépondreSupprimer

Les commentaires hors sujet, ou comportant des attaques personnelles ou des insultes seront supprimés. Les auteurs des écrits publiés en sont les seuls responsables. Leur contenu n'engage pas la responsabilité de ce blog ou de Hannibal Genséric. Les commentaires par des Anonymes pourraient provenir de trolls, ils sont donc susceptibles d'être supprimés en cas de doute.