Selon African Manager, Les
autorités tunisiennes cherchent à mettre en place une plateforme
juridique appropriée pour les terroristes de retour des foyers de
tension en Syrie, en Libye et en Irak aux fins de leur réinsertion dans
la société tunisienne.
Le projet de
budget de l’Etat pour 2018 prévoit d’importantes allocations financières
initiales, selon la Commission de lutte contre le terrorisme et
l’extrémisme. En sont exclus les terroristes reconnus coupables
d’assassinats, de massacres et d’autres faits classés crimes contre
l’humanité. Des
experts tunisiens en sécurité ont souligné à Asharq Al-Awsat que les
chefs de Daech ne seront pas autorisés à revenir en Tunisie et que seuls
des cadres moyens et des combattants le seront.
On
serait ainsi à mille lieues de ce très vif débat qui avait enflammé
voici des mois l’échiquier politique en Tunisie où l’approche tolérante
du mouvement Ennahdha vis-à-vis des terroristes de retour des foyers de
tension lui avait valu les foudres du grand nombre y compris les
pouvoirs publics. La volte-face de la réhabilitation apparaît ainsi
comme le glas de tout ce qui avait été dit, soutenu et défendu bec et
ongles, des mois durant.
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Hannibal GENSERIC