Ukraine. 15 Leopards, 20 Bradleys détruits en une journée, confirme Poutine

L'armée russe a détruit une quantité record de blindages fournis par l'Occident au cours des dernières 24 heures tout en repoussant la contre-offensive tant médiatisée de Kiev, a déclaré dimanche le président Vladimir Poutine.

Le dirigeant russe a prononcé ces propos lors d'un entretien avec le président biélorusse Alexandre Loukachenko à Saint-Pétersbourg. Loukachenko, citant ses propres données, a déclaré que les forces de Moscou avaient abattu au moins 15 chars Leopard de fabrication allemande et plus de 20 véhicules de combat d'infanterie Bradley de fabrication américaine en un seul affrontement.

Avant-propos

Tous les jours, et à longueur de journée, la chaîne LCI matraque sa propagande anti-russe. Assistée d'un quarteron en retraite, qui se relaient à tour de rôle pour débiter leurs âneries : Poutine est l'agonie, la Russie est en quasi guerre civile, l'homme qui joue du piano avec sa queue est un héros de la démocratie occidentale, l'offensive ukrainienne est un succès retentissant, etc. 

" Ce pouvoir a une apparence : un quarteron de généraux en retraite. Il a une réalité : un groupe d'officiers, partisans, ambitieux et fanatiques. Ce groupe et ce quarteron possèdent un savoir-faire expéditif et limité. Mais ils ne voient et ne comprennent la nation et le monde que déformés à travers leur frénésie" Charles de Gaulle.

H. Genséric

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Poutine a semblé être d'accord avec cette évaluation, affirmant qu  '"apparemment, [nous] n'avons jamais détruit autant en une journée"  et expliquant que ce chiffre découlait du fait que les troupes russes faisaient face à des unités ukrainiennes qui étaient  "entièrement équipées de matériel étranger". 

Il a ajouté que depuis le début de la contre-offensive ukrainienne au début de juin, Kiev avait perdu plus de 26 000 militaires, décrivant la poussée tant attendue comme "  un échec".  Poutine a également noté que  les «mercenaires étrangers»  combattant pour Kiev avaient également subi de lourdes pertes, en raison de leur  «bêtise»,  promettant de faire connaître cette réalité au public dans les pays qui avaient envoyé ces personnes au front.

 Des soldats russes montrent le "cimetière" des Bradley américains (VIDEO)

Les remarques de Poutine interviennent après que plusieurs chaînes Telegram ont publié samedi une vidéo non vérifiée montrant un groupe serré de quatre Bradley qui ont apparemment été détruits par les forces russes dans la région de Zaporozhye.

La semaine dernière, le New York Times a rapporté que l'armée ukrainienne avait perdu 20% de son équipement de champ de bataille, y compris de nombreux véhicules fournis par l'Occident, au cours des deux premières semaines de l'offensive, qui, selon Moscou, n'a pas réussi à gagner du terrain. Le 11 juillet, le ministre russe de la Défense, Sergey Shoigu, a estimé les pertes ukrainiennes à 3.000 unités de matériel militaire.

Pendant ce temps, plusieurs autres médias ont suggéré que les partisans occidentaux de Kiev sont alarmés par la lenteur des progrès de l'Ukraine sur le champ de bataille, avec un article récent du Wall Street Journal affirmant qu'ils ont également été « secoués »  par  la  « perte rapide »  des armures. 

De son côté, le Financial Times rapporte que les partisans occidentaux de l'Ukraine sont de plus en plus  « alarmés »  par la lenteur des progrès de sa contre-offensive très médiatisée contre les forces russes. Cependant, le président ukrainien Vladimir Zelensky a cherché à apaiser ces inquiétudes, insistant sur le fait que la fortune de son pays sur le champ de bataille est sur le point de changer.

S'exprimant vendredi au Forum sur la sécurité d'Aspen, Zelensky a tenté d'expliquer les problèmes de la contre-offensive - qui, selon Moscou, n'a pas réussi à gagner du terrain - en soulignant que l'Ukraine voulait initialement lancer sa poussée au printemps, mais a finalement décidé de ne pas le faire en raison d'un manque de munitions et de troupes entraînées. Le retard a permis à la Russie de construire de formidables défenses et de poser des champs de mines, ce qui a ralenti les progrès, a-t-il déclaré.

Il a ajouté que l'Ukraine  "approchait d'un moment où les actions pertinentes peuvent s'accélérer car nous traversons déjà certains sites miniers et nous déminons ces zones".

S'exprimant lors de la même conférence, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, a décrit les opérations offensives de Kiev comme  "difficiles",  ajoutant qu'elle avait perdu un  nombre "significatif"  de troupes. Cependant, il a noté qu'il était encore trop tôt pour évaluer les résultats de la contre-offensive, étant donné que l'Ukraine n'avait pas encore engagé une  « quantité substantielle de puissance de combat »  dans le combat.

Selon le Financial Times, alors que les responsables occidentaux ont publiquement tenté de donner une tournure positive aux efforts militaires de l'Ukraine, beaucoup étaient moins optimistes dans les conversations privées.

Le journal cite Philip Zelikow, professeur d'histoire à l'Université de Virginie et ancien diplomate, qui a averti que l'Ukraine  "se dirigeait vers ce qui pourrait être un hiver de mécontentement".  Il a exprimé l'avis que Kiev subirait des conséquences économiques dévastatrices du conflit, alors que ses alliés occidentaux supportent déjà des coûts importants pour maintenir à flot le gouvernement ukrainien à court d'argent.

Vendredi également, le président Vladimir Poutine a déclaré au Conseil de sécurité russe que les nations occidentales devaient être déçues des résultats de la contre-offensive et que "  les quantités colossales de ressources qui ont été injectées dans le régime de Kiev"  n'avaient pas aidé à percer les défenses russes. Il a également déclaré que l'Ukraine avait perdu  "des dizaines de milliers de soldats"  à la suite de ses  "attentats suicides".

https://www.rt.com/news/580141-west-alarmed-ukraine-counteroffensive/