vendredi 21 juillet 2023

Beaucoup de bruit pour rien

Plusieurs titres de l’actualité sont effrayants :

Il y a ensuite le monde réel dans lequel le blé est produit et commercialisé à l’échelle internationale :

Le pic de l’été 2022 a été provoqué par la guerre en Ukraine et n’était pas naturel. Depuis lors, les prix ont évolué avec les hauts et les bas habituels vers un niveau plutôt normal. Lorsque l’accord sur les céréales de la mer Noire a pris fin, ils sont restés dans la normale.

Entre-temps, le principal silo à grains du port d’Odessa, qui était probablement utilisé dans le cadre de la tant vantée défense aérienne ukrainienne, a réussi à intercepter un missile Kalibr.

Davantage de blé arrive sur les marchés en provenance d’autres producteurs que l’Ukraine. Au cours de l’année prochaine, même en l’absence de céréales en provenance d’Ukraine, les prix du blé et du maïs pourraient en réalité baisser :

L’offre mondiale de blé est importante en raison des exportations exceptionnellement élevées venant d’Australie et de Russie et de la reprise des expéditions canadiennes après les sécheresses qui avaient perturbé la saison de l’année dernière. Après avoir chuté pendant des années, les stocks mondiaux pourraient enfin augmenter en 2023. En ce qui concerne le maïs, le déficit ukrainien pourrait bien être comblé par les ventes record attendues du Brésil estime Alexis Ellender, de Kpler, une société d’analyse.

Il s’agit donc de beaucoup de bruit pour rien. À l’échelle mondiale, l’Ukraine n’est tout simplement pas importante.


Par Moon of Alabama − Le 19 juillet 2023

Via le Saker Francophone.

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