Un analyste géopolitique russe décrit des scénarios catastrophe pouvant faire disparaître les
États-Unis de la surface du globe, sans forcément déclencher une guerre nucléaire totale. Cette guerre asymétrique consisterait soit (1) de faire exploser des armes nucléaires pour déclencher
le supervolcan au Parc national de Yellowstone, soit (2) déclencher un méga tsunami en bombardant certains points faibles des failles océaniques qui longent les États-Unis.
Une nouvelle Guerre Froide a été lancée contre la Russie. Pour être
précis, cela ne s’est jamais arrêté. L’Occident tente de consolider ses
acquis des précédentes étapes du conflit et veut maintenant conclure.
Il faut donc absolument trouver une approche originale pour nous assurer une sécurité militaire, spécialement dans la zone d’encerclement stratégique. La tâche prioritaire est de maintenir le niveau des forces nucléaires. Il y a cependant des inconvénients à cela.
Une solution asymétrique
Comme au milieu du XXe siècle, l’Occident construit un rideau de fer et conduit une politique d’alliances militaires, augmentant la taille des forces de l’Otan et les rapprochant encore des frontières de la Russie.Il faut donc absolument trouver une approche originale pour nous assurer une sécurité militaire, spécialement dans la zone d’encerclement stratégique. La tâche prioritaire est de maintenir le niveau des forces nucléaires. Il y a cependant des inconvénients à cela.
Dans un futur proche, le système américain d’attaque
globale préemptive pourrait être capable de neutraliser tout ou partie
des forces nucléaires russes, en combinant des frappes de décapitation (visant les centres de commandement) et des frappes incapacitantes (visant
les vecteurs des armes nucléaires).
Il est essentiel pour notre pays de
trouver des moyens asymétriques pour contenir ces menaces. C’est ce
qu’a voulu dire le Président Poutine quand il a dit que nous ne nous engagerions
pas dans une course aux armements, mais que nous adopterions des mesures
asymétriques. Clairement, cela suppose de nouvelles armes, basées sur
des idées radicalement différentes de celles qui existent aujourd’hui.
Ce qui vient en premier à l’esprit sont les catastrophes géologiques. Dépassant plusieurs fois en puissance les ogives nucléaires les plus fortes, les catastrophes géologiques peuvent être délibérément déclenchées par des forces relativement faibles. C’est pourquoi nous basons notre arme de riposte asymétrique sur l’idée de provoquer les processus géologiques les plus destructeurs.
Une dernière condition est le caractère asymétrique de la menace. Un tel système devrait ravager la partie qui l’emploie incomparablement moins que l’ennemi. Et c’est possible, quand on regarde la géographie de la Russie et celle des États-Unis.
La situation des États-Unis est différente. Plus de 80% de la population vit près des océans, dans des zones faiblement élevées. Le gros de l’industrie est également installé dans ces régions. Même un tsunami relativement faible – une vague de plusieurs douzaines de mètres de haut – pourrait entraîner des conséquences catastrophiques pour les États-Unis. L’ouragan Katrina sur la Nouvelle-Orléans est là pour le rappeler.
Une autre caractéristique de la Russie est que la majeure partie de son territoire sibérien repose sur une couche épaisse (plusieurs kilomètres) de basalte. C’est pourquoi les frappes, même les plus puissantes, ne pourront pas entraîner de catastrophes géologiques majeures.
Qu’en est-il des États-Unis?
Les conditions techniques pour la méga-arme
Ces nouvelles armes doivent remplir certaines conditions. Tout d’abord, elles doivent garantir la défaite de l’ennemi. Le système doit pouvoir frapper l’adversaire avec une certitude de 100%, et la puissance de l’attaque doit être suffisante pour le mettre hors de combat.Ce qui vient en premier à l’esprit sont les catastrophes géologiques. Dépassant plusieurs fois en puissance les ogives nucléaires les plus fortes, les catastrophes géologiques peuvent être délibérément déclenchées par des forces relativement faibles. C’est pourquoi nous basons notre arme de riposte asymétrique sur l’idée de provoquer les processus géologiques les plus destructeurs.
Une dernière condition est le caractère asymétrique de la menace. Un tel système devrait ravager la partie qui l’emploie incomparablement moins que l’ennemi. Et c’est possible, quand on regarde la géographie de la Russie et celle des États-Unis.
Demain, un monde sans l’Amérique
Constat important, la Russie est située sur le continent eurasien, et la majorité de sa population est concentrée loin des côtes. En outre, le niveau moyen du territoire au-dessus de la mer met les Russes à l’abri des flots, même dans le d’une énorme catastrophe et d’un méga-tsunami.La situation des États-Unis est différente. Plus de 80% de la population vit près des océans, dans des zones faiblement élevées. Le gros de l’industrie est également installé dans ces régions. Même un tsunami relativement faible – une vague de plusieurs douzaines de mètres de haut – pourrait entraîner des conséquences catastrophiques pour les États-Unis. L’ouragan Katrina sur la Nouvelle-Orléans est là pour le rappeler.
La nouvelle-Orléans, inondée à la suite de l’ouragan Katrina |
Une autre caractéristique de la Russie est que la majeure partie de son territoire sibérien repose sur une couche épaisse (plusieurs kilomètres) de basalte. C’est pourquoi les frappes, même les plus puissantes, ne pourront pas entraîner de catastrophes géologiques majeures.
Qu’en est-il des États-Unis?
Ce qui d’emblée attire notre attention
est le Parc national du Yellowstone, situé dans la caldera d’un
super-volcan. Ce dernier, selon les géologues, approche de sa période
d’activation, qui arrive tous les 600 000 ans. Sa dernière éruption a eu
lieu à peu près à cette distance temporelle. Les géologues craignent que le volcan du
Yellowstone puisse entrer en éruption à tout moment; il y a d’ailleurs
des signes clairs d’une montée de son activité. Aussi, même une petite
impulsion, l’explosion d’une ogive mégatonique, pourrait être suffisante
pour démarrer l’éruption. Cela pourrait être cataclysmique pour les
États-Unis – ils pourraient carrément cesser d’exister. Leur territoire
pourrait être entièrement recouvert d’une épaisse couche de cendres
(plusieurs mètres et même des douzaines de mètres).
San-Andreas est une autre zone vulnérable des États-Unis. C’est une faille de 1 300 kilomètres de long, située entre les plaques pacifique et nord-américaine. Elle court le long de la côte californienne, tantôt dans les terres, tantôt sous l’eau. Les failles San-Gabriel et San-Jacinto, elles, lui sont parallèles. Cette région très instable connaît des séismes pouvant aller jusqu’à une magnitude de 8,5 sur l’échelle de Richter. Une très forte explosion nucléaire pourrait entraîner une catastrophe, provoquant de formidables tsunamis qui emporteraient l’infrastructure de toute la Côte Ouest.
Pour finir, n’oublions pas les failles transformantes de l’Atlantique et du Pacifique. Parallèles aux côtes Est et Ouest, elles pourraient être la source d’énormes tsunamis qui causeraient des ravages jusque loin à l’intérieur des terres.
Les accords actuels sur la parité des arsenaux nucléaires n’imposent aucune limite sur la puissance des ogives elles-mêmes. Ils en contrôlent seulement le nombre. Or, notre méga-arme n’en exigera pas trop.
Une version alternative de cette super-frappe serait d’amorcer des tsunamis géants, une idée qui nous vient d’Andréi Sakharov. Il s’agirait de faire exploser une série de charges nucléaires sur des points bien définis le long des failles transformantes atlantique et pacifique (environ 3 à 4 pour chacune) à une profondeur de 1,5 à 2 kilomètres. D’après les calculs de Sakharov et d’autres scientifiques, cela produirait une vague qui s’élèverait à 400-500 mètres, ou plus, près des côtes américaines. En s’écrasant sur le rivage, cette vague balaierait tout jusqu’à une distance de 500 kilomètres à l’intérieur des terres. Si les explosions avaient lieu plus profondément, là où l’écorce terrestre, à la jointure des plaques, est la plus mince, alors l’écorce elle-même pourrait fondre, et le magma arrivant au contact de l’eau amplifierait et multiplierait l’intensité de l’explosion. La hauteur du tsunami pourrait alors dépasser 1 500 mètres, et la zone totalement détruite pourrait atteindre plus de 1 500 kilomètres à partir du rivage.
Ce serait une arme très propre : pas d’hiver nucléaire, pas de gigantesque nuages de poussières, par contre la vapeur d’eau retomberait très vite sur la terre déjà ravagée, sous forme de terrifiantes douches radioactives. Une telle frappe déstabiliserait la tectonique de la région, provoquant vraisemblablement l’éruption du super-volcan du Yellowstone. La vague opposée, elle, balaierait l’Europe. En d’autres termes, ce seraient tous les pays de l’Otan qui disparaîtraient. Ce cataclysme serait d’une horreur sans nom. Mais il s’agit de la menace asymétrique du dernier ressort. Une partie de la Russie serait aussi détruite, mais il ne resterait rien de toute la civilisation occidentale. Même l’explosion d’une seule forte charge près des failles de San-Andreas, San-Gabriel, ou San-Jacinto, déclencherait des cataclysmes géologiques.
Amener ces charges à leur destination pourrait se faire de nombreuses manières. En premier lieu : plusieurs missiles balistiques monobloc qui, lancés en même temps que de nombreuses fusées-leurres, submergeraient toute défense anti-missile, même celles développées dans un futur lointain. Un petit nombre de systèmes de lancement spéciaux, protégés dans des puits, pourrait être dissimulé, aussi bien par des forces militaires que par un secret rigoureux. On pourrait développer un tel missile pour les sous-marins lanceurs d’engins de la classe Typhon (projet 941). Leurs tubes de lancement sont conçus pour le P39 de 96 tonnes, qui pourrait facilement accueillir les fusées intercontinentales avec la charge utile exigée. Un seul de ces sous-marins serait suffisant pour cette mission.
Les super-charges pourraient être intégrées dans les futurs missiles hypersoniques pour former l’équivalent terrestre des sous-marins lanceurs d’engins. Elles pourraient aussi être secrètement positionnées à l’avance, aux points fixés et à la profondeur requise, à partir de navires de la Flotte camouflés en navires civils. Au moment voulu, un système de transmission très complexe et très sûr pourrait activer ces charges. Si la tension internationale redescend, ces charges pourraient être récupérées par des navires spécialisés.
Il faut entre 5 ou 6 et 10 à 12 ans, selon les experts, pour concevoir et produire des charges de la taille requise. Il faut autant de temps pour développer et produire un nombre suffisant de moyens de transports. Cela veut dire que la Russie peut posséder cette arme asymétrique dans les dix prochaines années. L’arrivée d’une telle arme rendra caduque toute menace d’une guerre majeure contre notre pays, même si l’ennemi jouit d’une supériorité écrasante en termes d’armes conventionnelles.
Commentaire San-Andreas est une autre zone vulnérable des États-Unis. C’est une faille de 1 300 kilomètres de long, située entre les plaques pacifique et nord-américaine. Elle court le long de la côte californienne, tantôt dans les terres, tantôt sous l’eau. Les failles San-Gabriel et San-Jacinto, elles, lui sont parallèles. Cette région très instable connaît des séismes pouvant aller jusqu’à une magnitude de 8,5 sur l’échelle de Richter. Une très forte explosion nucléaire pourrait entraîner une catastrophe, provoquant de formidables tsunamis qui emporteraient l’infrastructure de toute la Côte Ouest.
Pour finir, n’oublions pas les failles transformantes de l’Atlantique et du Pacifique. Parallèles aux côtes Est et Ouest, elles pourraient être la source d’énormes tsunamis qui causeraient des ravages jusque loin à l’intérieur des terres.
Le détonateur d’une catastrophe
Les États-Unis sont donc un pays vulnérable, géologiquement parlant. Ce qui reste à faire est de déterminer comment provoquer de tels processus géologiques sur une telle échelle. Revenons dans le passé. En 1961, la plus grosse bombe thermonucléaire a été testée à 5 000 mètres au-dessus de l’extrémité nord de la Nouvelle-Zemble, dans l’Arctique. D’après les estimations connues, elle faisait 58 mégatonnes. Et pourtant, les experts occidentaux en sont venus à la conclusion que toute l’énergie n’avait pas été dépensée, parce que l’ogive ne semblait pas avoir d’enveloppe en uranium-238, enveloppe capable d’augmenter la puissance d’une explosion de 50% à 100%. C’est-à-dire que cette bombe aurait pu dépasser les 100 mégatonnes. Cette ogive tenait dans une bombe de 16 tonnes et avait été larguée d’un bombardier Tu-95 Ours. Selon les scientifiques du Centre de Sarov et l’expert russe le plus connu dans le domaine, le professeur Igor Ostretsov, une ogive actuelle de même puissance peut tenir dans une bombe de 5 à 7 tonnes. Autrement dit, elle peut être facilement embarquée, en termes de taille et de poids, sur un missile intercontinental (le Satan peut emporter 8 tonnes environ). Des satellites peuvent également l’emporter.Les accords actuels sur la parité des arsenaux nucléaires n’imposent aucune limite sur la puissance des ogives elles-mêmes. Ils en contrôlent seulement le nombre. Or, notre méga-arme n’en exigera pas trop.
Le jour d’après
L’option la plus efficace pour déclencher à coup sûr une catastrophe géologique serait une frappe sur le super-volcan du Yellowstone. Même une seule explosion d’une ogive de 5 à 7 tonnes, en surface, provoquerait une très violente éruption. Résultat, les États-Unis cesseraient d’exister, mais les conséquences seraient également catastrophiques pour le reste du monde. La Russie serait l’un des pays qui souffriraient le moins – à cause de la distance, de la taille de son territoire et de sa situation géographique. De même, les dommages causés aux pays situés aux antipodes des États-Unis seraient limités. Néanmoins, il faut le rappeler : cette explosion serait un désastre pour l’humanité tout entière. C’est d’ailleurs la raison d’être d’une telle arme. La possibilité très réelle de son emploi devrait mettre un point final à toute idée d’agresser la Russie.Une version alternative de cette super-frappe serait d’amorcer des tsunamis géants, une idée qui nous vient d’Andréi Sakharov. Il s’agirait de faire exploser une série de charges nucléaires sur des points bien définis le long des failles transformantes atlantique et pacifique (environ 3 à 4 pour chacune) à une profondeur de 1,5 à 2 kilomètres. D’après les calculs de Sakharov et d’autres scientifiques, cela produirait une vague qui s’élèverait à 400-500 mètres, ou plus, près des côtes américaines. En s’écrasant sur le rivage, cette vague balaierait tout jusqu’à une distance de 500 kilomètres à l’intérieur des terres. Si les explosions avaient lieu plus profondément, là où l’écorce terrestre, à la jointure des plaques, est la plus mince, alors l’écorce elle-même pourrait fondre, et le magma arrivant au contact de l’eau amplifierait et multiplierait l’intensité de l’explosion. La hauteur du tsunami pourrait alors dépasser 1 500 mètres, et la zone totalement détruite pourrait atteindre plus de 1 500 kilomètres à partir du rivage.
Ce serait une arme très propre : pas d’hiver nucléaire, pas de gigantesque nuages de poussières, par contre la vapeur d’eau retomberait très vite sur la terre déjà ravagée, sous forme de terrifiantes douches radioactives. Une telle frappe déstabiliserait la tectonique de la région, provoquant vraisemblablement l’éruption du super-volcan du Yellowstone. La vague opposée, elle, balaierait l’Europe. En d’autres termes, ce seraient tous les pays de l’Otan qui disparaîtraient. Ce cataclysme serait d’une horreur sans nom. Mais il s’agit de la menace asymétrique du dernier ressort. Une partie de la Russie serait aussi détruite, mais il ne resterait rien de toute la civilisation occidentale. Même l’explosion d’une seule forte charge près des failles de San-Andreas, San-Gabriel, ou San-Jacinto, déclencherait des cataclysmes géologiques.
Apocalypses – faciles à obtenir et avec peu de moyens
Les scénarios discutés ici démontrent que le nombre de super-charges nucléaires nécessaires pour cette arme asymétrique est plutôt limité – environ dix. Ce qui permet de rendre son emploi crédible, si les conditions exposées plus haut sont remplies.Amener ces charges à leur destination pourrait se faire de nombreuses manières. En premier lieu : plusieurs missiles balistiques monobloc qui, lancés en même temps que de nombreuses fusées-leurres, submergeraient toute défense anti-missile, même celles développées dans un futur lointain. Un petit nombre de systèmes de lancement spéciaux, protégés dans des puits, pourrait être dissimulé, aussi bien par des forces militaires que par un secret rigoureux. On pourrait développer un tel missile pour les sous-marins lanceurs d’engins de la classe Typhon (projet 941). Leurs tubes de lancement sont conçus pour le P39 de 96 tonnes, qui pourrait facilement accueillir les fusées intercontinentales avec la charge utile exigée. Un seul de ces sous-marins serait suffisant pour cette mission.
Les super-charges pourraient être intégrées dans les futurs missiles hypersoniques pour former l’équivalent terrestre des sous-marins lanceurs d’engins. Elles pourraient aussi être secrètement positionnées à l’avance, aux points fixés et à la profondeur requise, à partir de navires de la Flotte camouflés en navires civils. Au moment voulu, un système de transmission très complexe et très sûr pourrait activer ces charges. Si la tension internationale redescend, ces charges pourraient être récupérées par des navires spécialisés.
Il faut entre 5 ou 6 et 10 à 12 ans, selon les experts, pour concevoir et produire des charges de la taille requise. Il faut autant de temps pour développer et produire un nombre suffisant de moyens de transports. Cela veut dire que la Russie peut posséder cette arme asymétrique dans les dix prochaines années. L’arrivée d’une telle arme rendra caduque toute menace d’une guerre majeure contre notre pays, même si l’ennemi jouit d’une supériorité écrasante en termes d’armes conventionnelles.
Konstantin Sivkov Président de l’Académie de géopolitique, Dr ès Sc.
Il y aurait aussi la possibilité de faire sauter le volcan des Iles
Canaries qui pourrait entraîner la moitié d'une île dans l'océan et
provoquer un tsunami monstre sur toute la côte est américaine.
L'éruption de la Cumbre Vieja en 1949 |
La Cumbre Vieja est le volcan le plus récent. En 125.000 ans, il
a eu une croissance rapide. Il domine la mer de 2.000 m et le fond de
l'Atlantique de 6.000 m. Il est long de 20 km et large de 15 km seulement ; ses
flancs plongent dans la mer selon un angle dépassant par endroit les 30°. Lors
de l'éruption de 1949, le flanc ouest s'est affaissé de 4 m ; il est depuis en
équilibre précaire au-dessus de l'océan.
Quelles seraient les conséquences d'un tel cataclysme ?
Si cette partie s'effondrait d'un seul bloc,
cela pourrait provoquer des millions de morts, suite à des vagues de dizaines de
mètres traversant l'atlantique à la vitesse d'un avion à réaction.
Modélisation numérique de la propagation du mégatsunami
Chiffres positifs = hauteur des crêtes en m.
Chiffres négatifs = creux des vagues en m. Source : Potential collapse and tsunami at La Palma, Canary Islands - Steven N. Ward & Simon Day
Chiffres positifs = hauteur des crêtes en m.
Chiffres négatifs = creux des vagues en m. Source : Potential collapse and tsunami at La Palma, Canary Islands - Steven N. Ward & Simon Day
Toutes les
conditions seraient réunies. En se fondant sur la récurrence des éruptions
volcaniques à La Palma, le cataclysme pourrait se produire dans le courant du XXIème siècle. Il
s'agirait de la plus grande catastrophe naturelle de l'époque moderne.
L'hypothèse la plus pessimiste :
Pour Bill McGuire, les Bahamas seraient balayés et une heure plus tard, des vagues de 50m s'attaqueraient aux villes de la côte des États-Unis, faisant des millions de victimes...
Une
hypothèse moins extrême :
Pour S. Ward et S. Day (2001), une vague d'une taille de 650 mètres au départ se dispersant et se réduisant tout au long de son parcours. A la vitesse de 720 km/h, elle mettrait 8 h pour traverser l'Atlantique et ravager la côte est des États-Unis. La vague de 10 à 25 m détruirait toutes les parties côtières des grandes villes américaines, depuis New York au nord, à Miami au sud, se propageant jusqu'à 20 kilomètres à l'intérieur des terres.
Une vue d'artiste d'une vague de 50 m arrivant sur la Floride |
L'hypothèse la plus basse :
Ch. Mader (2001)
Spécialiste
mondial de la modélisation des tsunamis, dont le modèle intègre davantage de
paramètres et qui a déjà prouvé sa pertinence
dans des exemples précédents de
tsunamis, Mader obtient des vagues de 3 m sur les côtes américaines, toujours avec un
glissement de 500 km³.
Quoiqu'il en soit, la menace
doit être envisagée aussi sérieusement qu'un impact d'astéroïde.
Hannibal GENSERIC
Russia could detonate nuclear weapons over Yellowstone supervolcano and San Andreas fault to completely annihilate America says retired Kremlin military analyst
- Konstantin Sivkov wrote that Russia needs a new 'asymmetric' weapon
- He says detonating nuclear weapons on seafloor would unleash tsunamis
- Seismic activity would trigger volcano, pour feet of ash over the US
- He says tsunamis could affect 240 million Americans and hit Europe too
- Analyst says new weapons could be ready within 10 years
- TV presenter previously said Russia could turn US to 'radioactive dust'