|
|
Depuis l’arrivée
d’Hassan II sur le trône du Maroc en 1961, le Mossad bénéficie d’une relation
privilégiée avec les services marocains, qui va jusqu’à assurer pour eux des
stages de formation.
"En 1965, le général Oufkir, ministre de l’Intérieur et patron des
services marocains, rencontre Meir Amit (Chef du Mossad au Maroc) et sollicite l’aide du Mossad pour
éliminer Ben Barka, condamné par contumace pour complot contre le roi. Ben
Barka est attiré à Paris par un agent du Mossad sous prétexte de rencontrer un
producteur et un réalisateur intéressés par un documentaire. A la sortie de
la brasserie Lipp, il est enlevé avec l’aide d’agents du SDECE (Services
Secrets français). Il est détenu dans une villa appartenant à un truand du
milieu parisien puis tué en présence d’Oufkir. Son corps n’a jamais été
retrouvé. Le scandale est énorme et oblige à ouvrir une enquête qui aboutira
à la purge de certains éléments pro-OAS du SDECE. Les services français restent
discrets sur la participation du Mossad à l’opération, mais n’en pensent pas
moins. A Tel Aviv, Isser Harel qui a été remplacé par Meir Amit à la tête du
Mossad, mais qui s’est remis en selle comme conseiller du Premier ministre,
ouvre une controverse contre son successeur pour avoir compromis le service
dans une sordide opération et mis en péril la relation privilégiée d’Israël avec
la France. Menaçant de faire un scandale, Meir Amit, pourtant mis en cause par
une commission d’enquête confidentielle, parviendra à sauver son poste tandis
que Harel prendra la porte l’année suivante."
Six
semaines avant l’assassinat de Ben Barka, le Maroc avait permis au
Mossad de mettre la main sur les documents et les enregistrements d’une
réunion de la Ligue arabe, tenue en septembre 1965 à Casablanca. C’est
ce que vient de révéler, aujourd’hui, un quotidien israélien.
De
nouvelles révélations sur les liens entre le roi Hassan II, le Mossad et
l’assassinat de l’opposant Mehdi Ben Barka. Aujourd’hui, un site
palestinien publie un article du quotidien Yediot Ahronot, annonçant que
la hiérarchie militaire israélienne vient d’autoriser la diffusion
d’informations, avec le témoignage de Meit Amir, le chef du Mossad de
l'époque, sur une opération menée par le contre-espionnage israélien au
Maroc durant les années soixante. Elle consistait à mettre sur écoute
une session de la Ligue arabe, tenue du 13 au 18 septembre 1965 au
royaume. Une réunion très connue dans l’Histoire du panarabisme par la
signature d'un pacte de solidarité entre les différents membres de la
ligue dit « Pacte de Casablanca».
Des agents du Mossad présents
Le
journal israélien indique que Hassan II était initialement prêt à
réserver aux agents du Mossad tout un pavillon de l’hôtel où devait se
dérouler le sommet des chefs d’États arabes afin de suivre de très près
leurs interventions, et surtout celles des chefs des armées.
A la dernière minute, le roi a changé d'avis, craignant que des
membres des délégations arabes ne puissent reconnaitre la véritable
identité de Meir Amit, le directeur général du Mossad (1963-1968), dans
les couloirs de l’hôtel casablancais.
En dépit de ce revirement, la partie israélienne a eu accès à
tous les documents et aux précieux enregistrements des interventions des
militaires arabes. Ceux-ci avaient permis aux responsables de Tel-Aviv
de jauger de la capacité des armées des pays de la Ligue à livrer
bataille contre l'armée israélienne. Grâce à ces enregistrements fournis par le Maroc, qui a trahi l'ensemble du Monde Arabe, Israël sortait, en juin 1967, victorieuse de sa rapide guerre contre l’Égypte et la Syrie, occupant le Sinaï, le Golan, Gaza et Al Qods. Le "Pétain arabe", Anouar Sadate, un Frère Musulman valet, comme il se doit, des Américains et des sionistes, récupèrera le Sinaï contre la normalisation des relations avec Israël. Depuis lors, l’Égypte, comme le Maroc et la Jordanie, devient un allié objectif d'Israël et l'aidera à éliminer les Palestiniens de Gaza. Au Moyen Orient, seuls la Syrie et l'Irak résistent : nous voyons tous les jours ce qu'ils subissent.
Ben Barka assassiné six semaines après la réunion de Casablanca
En
échange du service rendu par le Maroc à Israël, le Mossad s’était
engagé à suivre les déplacements de Mehdi Ben Barka en Europe. Une
mission facilitée par la présence sur le territoire français, avec la
bénédiction de Charles de Gaulle, d’une antenne du Mossad. C’est
justement ce bureau qui avait permis d'une part de piéger Ben Barka avec
le projet de film historique et d’autre part faciliter aux agents des
services secrets marocains l'entrée en France avec de faux passeports.
A l’époque, l’opposant vivait des moments difficiles. Le coup d’État, du 10 juin 1965 en Algérie, contre le président Ahmed Ben Bella, avait impacté ses finances et la réalisation de son projet de la Tricontinentale. La suite est connue et ne fait que corroborer les révélations de l’ex-agent du Mossad, Rafi Eitan.
En 1966, deux journalistes israéliens, Maxim Ghilan et
Samuel Mhor, ont révélé dans le magazine Bul la participation active du
Mossad à l’enlèvement de Ben Barka, par l’entremise d’un homme
d’affaires, juif marocain, basé en Europe. L’article donne les détails
de l’opération, qui devait inclure faux passeports, planques et
administration de poison. La fuite de cette information explosive
découla d’un conflit entre deux chefs rivaux du service secret.
Scandale
à Tel-Aviv et mesures immédiates de rétorsion : le magazine fut saisi
des kiosques et les deux journalistes ont été jugés et condamnés à deux
mois de prison pour « atteinte à la sûreté de l’État ». La reprise du scoop par les confrères étrangers, dont Time magazine et
le Monde, provoqua une crise politique en Israël, divisant le Parti
travailliste et embarrassant considérablement le Premier ministre Levi
Eshkol.
L’assistance
logistique israélienne au kidnapping de Ben Barka ne devrait pourtant
pas surprendre les connaisseurs des relations diplomatiques occultes
entre Rabat et Tel-Aviv. Même l’historien Alexandre Adler, qu’il serait
délicat d’accuser d’anti-sionisme primaire, a reconnu à maintes
reprises, notamment sur France Culture et Arte, la réalité de la troublante connexion attestée, à nouveau, par Time en 1975.
Comme l’ont précisé les chercheurs Ian Black et Benny Morris,
dans leur ouvrage, paru en 1991 et consacré à l’histoire secrète
d‘Israël, cette implication est le résultat direct de la requête
formulée en 1965 par le général Oufkir à David Kimche, du Mossad, de
venir en aide au Maroc afin de capturer le premier opposant à Sa
Majesté. Le Maroc, les Etats-Unis, Israël, et la France comme théâtre
des opérations : une conjuration inédite mais efficace, dont le
déroulement exact de la trame demeure inconnu. Une disparition brutale
pour Mehdi Ben Barka qui explique la mémoire tenace de ceux qui ont
décidé, par la suite, de comprendre et de relater ce qui s’est
réellement passé.
Le communiste libertaire Daniel Guérin,
enquêteur inlassable et spécialiste de l’affaire, avait prédit, au
sujet de leader internationaliste, la conclusion inéluctable d’un destin
héroïque : Ce mort aura la vie dure, ce mort aura le dernier mot.
« Les petites putes Marocaines » de Frédéric Mitterrand !!
Il y a quelques jours, était diffusé sur
Arte un reportage écrit et commenté par Frédéric Mitterrand sur Cheick Zayed
avec pour toile de fond l’immense richesse des Émirats Arabes Unis. Jusque là
tout va bien… Mais une petite phrase ressort du lot et nous montre le véritable intérêt de Freddy Mitterrand pour la pédophilie :
« Amateurs de révolutions, passez votre
chemin. C’est Prada, Nissan et Apple qui ont gagné. Et même les petites putes
marocaines qui traînent dans les bars des grands hôtels, comme les nounous
philippines qui gardent des gamins russes, espèrent toucher un jour le ticket
gagnant qui fera enfin fumer leurs cartes de crédit. »
C'est ainsi que les démocrates occidentaux aiment à voir la démocratie chez les Arabes : un lupanar pour pédophiles. C'est la même vision que celle des islamistes avec le djihad du sexe. La boucle est bouclée.
Hannibal Genseric
|
« Tous les peuples de la Terre seront enchaînés au trône d'Israël, à la suite d'une guerre mondiale atroce où les trois quarts des populations seront décimées. Il faudra trois cents ânesses pour porter les clefs du Trésor. » Le Talmud