Sur
les questions environnementales, économiques et sociales, force est de
constater que les députés que certains élisent encore ne défendent que
très peu l’intérêt des citoyens concernés. Dans les « démocraties »
occidentales, les décisions sont presque toujours prises sans consulter
l’avis du peuple, et si celui-ci est sollicité, son opinion ne compte
guère : on peut tout simplement l’ignorer ; et bien souvent les lois qui
sont promulguées vont dans un sens contraire à la défense de l’intérêt
général. Toutefois, le talent des sophistes qui nous
gouvernent réside dans leur habilité à envelopper de sucre ce qui est un
poison à l’intérieur. C’est donc sous des allures progressistes,
révolutionnaires, et tapis derrière la légalisation du mariage
homosexuel, que s’est cachée la GPA [Grossesse Pour Autrui, ndlr],
qualifiée de « prostitution utérine » par un des intervenants du documentaire que le Cercle des Volontaires a souhaité vous présenter aujourd’hui, intitulé « Le Fruit de nos Entrailles » présenté par la FAPEC et réalisé par Maria Poumier.
Peu importe vos motivations, il vous sera désormais
très simple d’acheter un bébé. Pour cela, il suffit de vous rendre dans
un pays pauvre, où les lois encadrant le processus de la procréation
assistée sont quasi-nulles, et d’entrer dans l’une des multiples
cliniques/usines à bébés du pays. Dans le documentaire de France 24, « Google Baby – bébés en kit », on apprend que le meilleur endroit pour faire ses courses serait l’Inde, un des endroits les plus « bon marché »,
où satisfaire le client est réellement une priorité : on peut aller
jusqu’à mettre plusieurs embryons dans la même mère-porteuse, ou
pourquoi pas tout simplement multiplier les mères-porteuses. Le client
est roi, peu importe qu’il achète de la nourriture ou des bébés ;
d’ailleurs, selon Maria Poumier, « au Guatemala l’exportation d’enfants rapporte autant que celle des bananes ».
Les pays soi-disant développés ne sont pas absents de ce business fructueux, Israël et les États-Unis
étant là encore à la pointe du progrès, toujours prêts à se démarquer
dans l’avant-gardisme. Dans la course effrénée vers la marchandisation
du vivant, les « professionnels de la santé » n’hésitent pas à
rentabiliser tout ce qui peut l’être. Si l’on pouvait se douter que le
marché des contraceptifs produisait un chiffre d’affaire colossal, on
était loin de s’imaginer que la vente de fœtus et de tissus de fœtus
faisait partie de ce business, et pouvait s’organiser en tout bien tout
honneur autour d’une table, à un restaurant, comme si le trafic
d’organes avait été banalisé du jour au lendemain.
Une fois que l’on a saisi l’ampleur du marché de la
procréation, d’autres questions émergent alors, et les pièces du puzzle
commencent à s’emboiter. L’augmentation de la stérilité
(ou infertilité en langue de bois) est manifeste chez de nombreuses
espèces, et l’Homme n’en est pas exempt. Si le gouvernement accuse l’âge
tardif de procréation comme le responsable de celle-ci, il est
toutefois permis de douter de la parole officielle, et d’aller
s’intéresser à d’autres causes. Parmi celles-ci, nous pouvons relever la présence accrue et généralisée de perturbateurs endocriniens dans la nourriture, destructeurs pour les hormones de reproduction du corps humain, ou encore les pesticides et les insecticides
utilisés à tort et à travers – alors que d’autres alternatives à
l’agriculture industrielle telles que la permaculture existent déjà et
supplantent le besoin d’utiliser ces produits – ou encore l’utilisation
de la pilule, participant cette fois à la stérilisation d’une autre espèce que la nôtre.
Mis bout à bout, les agissements délibérés qui
tendent vers la stérilisation partielle de l’espèce humaine, et du
vivant en général, ainsi que l’absence de politique publique pour
juguler la baisse de la fertilité humaine laissent présager que
certaines personnes pourraient avoir un intérêt à annihiler la
procréation traditionnelle, jugée pas assez rentable, et trop
incontrôlable. En effet : détruisez la structure traditionnelle de la
famille afin de vous assurer que les gens ne procréent moins, augmentez
la stérilité chez la majorité de l’espèce humaine, investissez dans les
laboratoires et les cliniques de procréation assistée, et vous obtenez
une sorte de monopole sur la naissance des êtres humains ! Le
capitalisme ne fait pas de différences entre les marchandises. Dans sa
logique hégémonique, il broie toutes les structures préexistantes
faisant face à son contrôle total de l’être humain, de sa naissance à sa
mort. Le projet d’Aldous Huxley, mis sur papier dans le « Meilleur des Mondes » n’est plus très loin de la réalité dans laquelle nous évoluons…
Arby
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