"Aux côtés du frère du roi du Maroc Mohammed VI,
le prince Moulay Rachid, François Hollande doit remettre, ce vendredi 4
octobre 2013, la Légion d’honneur à sept anciens combattants marocains,
aux côtés de sept vétérans français. Âgés aujourd’hui de 91 à 104 ans, ces « goumiers » marocains avaient joué un rôle décisif dans la libération de l’île." Ouest France.
Cette opération de François Hollande est conforme à ce que nous savons de la politique colonialiste des socialistes français, d'hier et d’aujourd’hui.
Hier, c'étaient les guerres coloniales et ruineuses menées par la SFIO de Guy Mollet. Aujourd'hui, c'est la guerre en Syrie, menée par de nouveaux goumiers, appelés djihadistes, armés et entraînés par les services spéciaux français, américains, anglais et turcs.
Dans ce qui suit, un vieux Tunisien raconte comment ces goumiers étaient perçus en Tunisie.
Cette opération de François Hollande est conforme à ce que nous savons de la politique colonialiste des socialistes français, d'hier et d’aujourd’hui.
Hier, c'étaient les guerres coloniales et ruineuses menées par la SFIO de Guy Mollet. Aujourd'hui, c'est la guerre en Syrie, menée par de nouveaux goumiers, appelés djihadistes, armés et entraînés par les services spéciaux français, américains, anglais et turcs.
Dans ce qui suit, un vieux Tunisien raconte comment ces goumiers étaient perçus en Tunisie.
Médaillon du goumier |
Ils avaient une tenue spéciale franco-maghrébine, et on les reconnaissait de loin. Quand on les voyait, on se précipitait pour aller vite se cacher, car ils n'avaient besoin d'aucun prétexte pour agir : défoncer les portes de maisons, violer femmes, filles, et parfois les hommes, voler ce qu'ils voulaient, et repartaient hilares (voir la devise sur leur médaillon ci-dessus). Le père de Moncef Marzouki, le président provisoire et falot de la Tunisie, était un goumier. Il n'a jamais été ni nationaliste ni yousséfiste, comme le prétend Moncef. C'était un traître au service du colonialisme français : il luttait contre l'indépendance de son propre pays.
Ceux qui les ont connus comme moi, ne peuvent que revivre des cauchemars. Aujourd'hui, toute honte bue, les Français refusent d'en parler, tellement ils étaient atroces et leur conduite dégradante. Mais voilà que François Hollande les réhabilite !
Tous les goumiers étaient des volontaires. La plupart étaient des Marocains, dressés spécialement pour "casser" de l'Algérien et du Tunisien, mais il y avait aussi des goumiers Tunisiens et Algériens.
Tel père tel fils ?
Après les indépendances, le Maroc a été le seul pays à ne pas les
poursuivre et en a intégré un certain nombre dans l’armée royale. Il a
même accordé la nationalité marocaine aux Tunisiens et aux Algériens qui
avaient peur de retourner dans leur pays pour y être jugés. Ainsi, le
papa de Moncef Marzouki, le présiednt provisoire de la Tunisie, resta au
Maroc où il avait obtenu la nationalité marocaine, ses enfants aussi.
Donc Moncef, notre instable président, est Marocain , ce qui est ,
théoriquement, contraire à la Constitution. Le jeune Moncef a suivi ses
études secondaires à Tanger jusqu’à l’obtention de son baccalauréat au
lycée Regnault en 1964. Et pendant qu’il poursuivait ses études de
médecine en France, en tant que marocain, sa sœur continua ses études de droit au Maroc, pour devenir avocate au barreau de Casablanca. Lors de sa visite récente au Maroc, Moncef est allé se recueillir sur la tombe de son père à Marrakech.
Comme son papa goumier, Marocain d’adoption et de cœur, ce
pseudo-président déteste aussi bien l’Algérie que la Tunisie. Il préfère
le Qatar et l'Arabie Saoudite.
Les Goumiers « marocains »
Les goumiers étaient des soldats appartenant à des goums, unités
d’infanterie légères de l'armée française d'Afrique composées de troupes
autochtones maghrébines (Tunisiens, Algériens, mais surtout Marocains),
sous commandement français. Ces unités ont existé de 1908 à 1956. On
les appelait goumiers marocains, car l’écrasante majorité de ces soldats
étaient des Marocains.
Les goums se sont particulièrement illustrés lors de la Seconde
Guerre mondiale, notamment lors de la campagne d'Italie au sein du Corps
expéditionnaire français du Maréchal Juin, puis lors des campagnes de
France et d'Allemagne. En Italie, l'exploit le plus retentissant des
goumiers a lieu en mai 1944 lors de la bataille du Monte Cassino, où ils
sont arrivés à battre les Allemands grâce à leur courage sans limite.
Ils ont été ensuite largement engagés en Indochine de 1948 à 1954,
afin de mater, sans succès, l’insurrection vietminh. Ils ont également
participé aux répressions des révoltes anti coloniales maghrébines
jusqu'en 1956. Ils ont finalement été dissous et intégrés à l'Armée
Royale Marocaine au moment de l'indépendance du Maroc, en 1956.
Faits et méfaits de goumiers
Mais ces soldats « sans peur » n'étaient pas sans reproches. C'étaient des satrapes et des « gibiers de potence », des violeurs, des voleurs et des assassins.
Cette vraie histoire de viols débute en Sicile. C'est Mariangela
Profeta Fiore, réfugiée à Montegrande (au sud de la route nationale
Licata-Gela) qui rapporte des premiers kidnappings de jeunes femmes
italiennes par des Goumiers Marocains qui "considéraient ces femmes
comme leur butin de guerre. Ils les emmenaient en ricanant et en les
traitant de tous les noms, comme des prostituées. » Le deuxième
(lourd) épisode on le retrouve à Capizza, entre Nicosia et Troina : ici
les goumiers se donnèrent à plusieurs viols collectifs. Mais ce fut
pendant l'avancée vers la Ligne Gustav, et ensuite vers la Toscane que
les Goumiers se déchaînèrent. Ils violèrent par milliers des
fillettes, des vieillardes, des femmes enceintes, sans oublier les
hommes ! Ils agissaient en bandes : ceux d'entre eux qui tâchaient de
s'y opposer étaient invariablement abattus. Pour les victimes il n'y avait aucun salut : certaines, après pareil traumatisme, se suicidèrent.
Le journaliste Giovanni Minoli, grâce à des témoignages des victimes
qui ont survécu, reconstituera un événement que, affirmera-t-il avec
raison, « L'histoire officielle n'a jamais voulu raconter » C'est en
effet rarissime de trouver dans les livres d'histoire ne fusse qu'une
rapide allusion à ces crimes qui ont profondément marqué la libération
de l'Italie dans le printemps de 1944 où des milliers de femmes furent
violées et tuées avec une fureur inhumaine. L'historien belge Pierre
Moreau, pourtant, est sur la même longueur d'onde que Minoli quand il
affirme que : « Jamais ces tragiques évènements ne furent mentionnés
par la littérature historique de la deuxième guerre mondiale. Il y a,
au contraire, des preuves que ces violences ne se limitèrent pas à la
population des Arunci, pendant les cinquante heures de prime"
offertes par le général Juin à ses troupes, méritoires d'avoir réussi à
percer le barrage ennemi au Mont Cassino. Ce « phénomène » débuta en
juillet 1943 en Sicile, traversa la région de Rome (le Latium) et la
Toscane pour s'achever en octobre 1944. En mai 1944, en cette partie du
Latium dénommée Ciociaria, les libérateurs alliés déchaînèrent les
troupes marocaines du général Juin, les Goumiers, sur la population
locale : 3.500 fillettes, adolescentes et femmes entre 8 et 85 ans
furent violées, 800 hommes sodomisés et tués. Parmi eux le père Alberto
Terrilli (curé de Santa Maria di Esperia). Selon la source italienne la
plus récente, un projet de loi du sénat italien daté de 1996, plus de
2.000 femmes ont été violées (de 11 ans pour la plus jeune, à 86 ans),
ainsi que 600 hommes.
En Sicile, les goumiers auraient eu des heurts très sévères avec la
population pour cette raison : on parle de quelques soldats qu'on aurait
retrouvé tués avec les parties génitales coupées. Avec l'avancée des
alliés le long de la péninsule, des événements de ce genre sont aussi
rapportés dans le Nord du Latium et le Sud de la Toscane où les goumiers
violèrent, et parfois tuèrent, des femmes et des enfants après la
retraite des troupes allemandes, sans épargner des membres de la
résistance italienne. Ces viols commis par les goumiers, en majorité
marocains, ont donné naissance au terme « marocchinate » (littéralement
« marocanisés », dans le sens de « violé(e)s par des Marocains »).
« Marocchinare » (« marocaniser »), a pris la signification de
« violer » dans l'expression populaire italienne.
Les mêmes méfaits se sont répétés lors de la prise de Freudenstadt,
en Allemagne, les 16 et 17 avril 1945, quand au moins 600 femmes ont été
violées par les troupes françaises, dont une partie de goumiers.
La pacification du Maroc, de l’Algérie, et de la Tunisie
Dien Bien Phu et la fin de la guerre d’Indochine ont un
retentissement psychologique et politique considérable au Maghreb.
Pourtant, les goumiers, et notamment ceux qui sont rapatriés d’Indochine
au Maroc, conservent leur cohésion et leur attachement à l’armée
française. Ils vont participer à la répression brutale et inhumaine
menée par le colonialisme français contre les révoltes maghrébines dans
les trois pays.
La pacification est un terme du vocabulaire militaire et colonial
français. La France a souvent utilisé ce mot comme prétexte pour pouvoir
légitimer ses interventions militaires coloniales. Il est en effet plus
facile pour convaincre l'opinion française et internationale de la
nécessité d'entrer en guerre pour de nobles raisons (libérer, protéger,
pacifier) plutôt que d'en avouer ouvertement les véritables motifs
(intérêts financiers, désirs de conquêtes). Cela nous rappelle les
guerres menées récemment contre l’Irak et la Libye, et actuellement
contre la Syrie, pour « la démocratie » et « contre la tyrannie », alors
qu’en réalité, c’est l’odeur nauséabonde du gaz et du pétrole qui les
motive.
En Tunisie, les troubles commencent en 1954.
Pour y faire face un tabor tunisien est créé sur le modèle des
goums marocain. Le père de Moncef Marzouki s’y engage volontairement.
Fin septembre 1954, les 3e, 8e, et 10e Tabors marocains arrivent
,successivement, en Tunisie pour y participer aux opérations de
« maintien de l’ordre ». Ils seront rapatriés au Maroc en avril 1956,
accompagnés des goumiers tunisiens. Deux d’entre eux, les 8e et 10e,
décidément inséparables, participent « aux opérations » en Algérie,
essentiellement dans les Aurès, le 8e à partir de janvier 1955, le 10e à
partir de mars 1955.
Le rôle complice du commandement français
Bien que l'original n'ait pu être retrouvé, on connaît la traduction
d'une feuille volante en français et en arabe qui aurait été distribuée,
lors de la campagne d'Italie, par le commandement français parmi les
Goumiers :
« Soldats ! Cette fois-ci ce n'est pas seulement la liberté de
vos pays que je vous offre si vous êtes vainqueurs dans cette bataille.
Derrière l'ennemi vous trouverez des femmes, des maisons, un vin parmi
les meilleurs du monde, vous trouverez de l'or. C'est tout cela qui sera
à vous si vous gagnez. Il vous faudra tuer les Allemands jusqu'au
dernier homme et passer quel que soit le prix. Ce que je vous ai dit et
promis, je le maintiens. Pendant cinquante heures vous serez les maîtres
absolus de ce que vous trouverez derrière les lignes ennemies. Personne
ne vous punira pour ce que vous aurez fait, ni ne vous demandera des
comptes pour ce que vous aurez pris »
Même si on nie l'existence de cette feuille volante, le consentement
du haut-commandement et des officiers, ainsi que le caractère
systématique des violences, n'en a pas moins conduit à croire qu'une
certaine liberté d'action avait été accordée aux soldats à l'encontre
des civils. À ces soldats, en somme, on aurait accordé le droit de se
comporter en criminels.
Rappelons aussi que la liberté de vol et de viol sur les villes et
villages pris était l'argument majeur des recruteurs Français en Afrique
du Nord : ils faisaient miroiter aux candidats goumiers tous les
bénéfices des razzias à venir, que l’on croyait disparues depuis les invasions hilaliennes.
On leur décrivait les belles femmes italiennes et allemandes, avec
forces photos aguichantes à l’appui, pour recruter « cette chair à
canons » que sont les Maghrébins. Ceci nous rappelle les recrutements
actuels de jeunes djihadistes tunisiens pour aller se faire massacrer en
Syrie, avec, à la clé, les mêmes promesses : vol, viol, et , en cas de
décès, paradis plein de houris.
Ces Goumiers d'hier ressemblent aux Djihadistes d'aujourd'hui :le sens immoral, le look et la motivation sont les mêmes |
De plus, les goumiers d’hier étaient, comme les djihadistes
d’aujourd’hui, pour la plupart illettrés. C'étaient des montagnards
frustres qui étaient encadrés par des officiers français à qui ils
obéissaient aveuglément. L'état major français fermait les yeux sur
leurs exactions : c'était une forme de récompense pour ces soldats
d'élite. Il n’est guère étonnant, pour celui qui n’oublie jamais les
faits historiques, que ces exactions (viols, vols, assassinats impunis,
etc.) se soient de nouveau répandues aujourd’hui sous le pouvoir
islamiste en Tunisie et ailleurs. Ce sont les mêmes méthodes de
recrutement et d’endoctrinement qui donnent les mêmes résultats sur le
terrain.
La dernière prise d’armes.
Marzouki lèche les babouches de l'émir du Qatar |
Le
3 mars 1956, le Maroc devient indépendant. La Tunisie le devient le 20
mai suivant. De 1908 à 1956 la saga des Goums marocains aura duré 48
ans. Pendant près d’un demi-siècle, l’uniforme des Goumiers, à mi-chemin
entre le vêtement traditionnel maghrébin et la tenue de combat moderne,
aura été vu, craint et toujours détesté par les populations civiles des
tous les pays : Algérie, Tunisie, Indochine, Italie, Allemagne. Et
pendant cette longue période de combats quasi ininterrompus, les
Goumiers seront restés des fidèles serviteurs du colonialisme contre
leurs propres frères de sang. Traîtres à leurs origines, fidèles à leurs
chefs français. Tout comme son père, Moncef Marzouki trahit les
Tunisiens.
Pour une poignée de dollars, il n'obéit qu'au Qatar.
Hannibal Genséric
samedi 5 octobre 2013
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