Alors que le débat fourmille au sujet de l'immigration
clandestine, les Américains, de gauche comme de droite, s’accusent
mutuellement pour savoir qui est responsable. En attendant, ce qui était une
"théorie du complot" il y a un mois, est maintenant confirmé justement par les personnes
accusées de garder les enfants d'immigrés dans des cages [Que
font les USA des enfants enlevés à leurs parents immigrés ?]. Une question, cependant, vient d'être
soulevée, et qui donne à l'intérieur de chacun un sentiment de honte et de
dégoût en pensant aux réponses possibles: "Que sont devenues les petites filles?" . Pourquoi on ne les voit nulle part ? Ni dans les cages ni avec leurs parents ?
Il y a quelque chose de
particulièrement troublant dans la quantité minuscule d'images récemment
publiées par le Département
de la Santé et des Services sociaux des États-Unis (Department
of Health and Human Services (HHS) la semaine dernière:
elle ne montre que des garçons et seulement des garçons de 10 ans et plus.
La question que tout le monde pose est : Où sont les filles? Où sont les tout-petits? Où sont les
bébés?
Se pourrait-il que le HHS
ne diffuse que des images de ces garçons plus âgés pour dépeindre une image de
moins de souffrance et de jeunes hommes complaisants afin de garder le public
heureux? Est-ce que les endroits (où les filles sont gardées) sont si moches et
si dérangeants qu’ils ne peuvent être montrés?
Selon la politique
officielle, le gouvernement ne retire pas les tout-petits et les bébés à leurs
mères. Mais les faits semblent infirmer cela. Ainsi, comme l'a signalé TFTP, une
maman venue du Honduras aux États-Unis en demandant l'asile pour sa famille, a
déclaré qu'elle
allaitait son bébé dans un centre de détention lorsque son bébé lui a
soudainement été pris sans avertissement et sans explication.
Maintenant, la question
"où sont les filles?" est devenue un tel problème qu'elle a fait son
chemin jusqu’à la Maison Blanche, et un journaliste a posé la question à Kirstjen
Nielsen, chef du HHS (Département de la sécurité intérieure).
Lundi après-midi, lors
d'un point de presse à la Maison Blanche, un journaliste a demandé: "Pourquoi
le gouvernement ne diffuse-t-il que des images des garçons détenus? Où sont
les filles et les tout-petits? "
Nielsen ne savait pas quoi
répondre. Interrogée sur les images infamantes publiées par le HHS, et qui ont
été diffusées toute la journée sur tous les grands réseaux, montrant les
garçons à l'intérieur du centre de détention Texas Walmart de Brownsville, la Nielsen a affirmé qu’elle ne l’a jamais vu !
Lorsqu'elle a été
pressée par cette affaire, Nielsen a ensuite botté en touche en déviant la
journaliste et en affirmant qu'elle allait «se pencher là-dessus».
Lundi également, ProPublica
a publié un enregistrement audio qui a été enregistré à l’intérieur du local du
Service des douanes et de protection des
frontières : de quoi briser le cœur des gens les plus blasés.
La Vidéo a enregistré deux filles qui venaient d'être séparées de leurs parents. Elles pleuraient
en disant qu’elles ont peur de mourir, pendant que l'agent des frontières blaguait
en déclarant hilare : "Nous avons un véritable récital ici."
Depuis que
la question "où sont les filles?" a commencé à gagner
du terrain, une tempête de feu a éclaté sur les médias sociaux des gens qui
craignent le pire. Beaucoup de gens prétendent qu'ils sont victimes de la
traite ou abusés [Que
font les USA des enfants enlevés à leurs parents immigrés ?]. En effet, TFTP a rapporté hier qu'un policier avait été arrêté pour avoir abusé de l'une de ces petites filles et menacé de
déportation sa mère sans papiers si elle parlait.
Ce qui
arrive exactement aux filles qui traversent la frontière reste un sujet secret
pour les autorités trumpistes.
Malheureusement, la division
gauche / droite rend tout changement effectif quasi impossible.
Ces
enfants sont utilisés comme des pions dans un jeu politique alors que les
rivaux se chamaillent sur la façon de les gérer tout en ignorant les facteurs
réels qui freineraient ce problème d'immigration massif.
Beaucoup
d'Américains ont appris à déshumaniser ces réfugiés et à croire que « ce
n'est pas notre problème ». Cependant, ces réfugiés sont le résultat
direct d'une politique américaine vieille de plusieurs décennies [Trump
prépare-t-il l’invasion du Mexique ?]
Dans la
vidéo déchirante ci-dessus, l'une des filles déclare être originaire du
Honduras. Le Honduras est actuellement un
véritable enfer de la criminalité avec la violence des gangs alors que les
plantations de coca prospèrent - tout cela à cause de la guerre contre la
drogue menée par les États-Unis dans ce pays.
La
guerre contre la drogue agit comme un carburant de la violence et de la
criminalité des gangs dans tous ces pays d'Amérique centrale et du Sud.
Comme Free
Thought Project l’a rapporté,
Ron Paul propose avec sagesse les moyens vraiment efficaces pour faire face à
la situation, tout en offrant un avantage financier tout en supprimant l’immense
injustice perpétrée par le gouvernement des
États-Uni.
Mettre fin à la guerre contre la drogue.
De
l'Institut Ron Paul:
"De même, la guerre de 40 ans contre la drogue, malgré son coût
élevé, n'a produit aucun avantage pour
le peuple américain. On estime que depuis que le président Nixon a déclaré la
guerre contre la drogue, les États-Unis ont dépensé plus 1000 milliards de
dollars pour se lancer dans une bataille perdue. C'est parce que, tout comme
avec un aimant de bien-être, il y a une énorme
incitation à faire de la contrebande de la drogue aux États-Unis.
Nous savons déjà que mettre fin à la guerre contre la drogue aura un
effet positif sur la contrebande illégale : au fur et à mesure que les États
américains décriminalisent la marijuana à usage médical et récréatif, la
contrebande de marijuana (venant du Mexique aux États-Unis) a chuté de 50 pour
cent par rapport à 2010. "
Cet avis
est confirmé par les données de la Commission de Détermination des Peines. Au
cours de l'année fiscale 2015, les immigrants illégaux ont été responsables
de 75% des accusations de possession de drogue.
Effectivement,
Sean Hannity et PolitiFact l'ont
confirmé. Ces données montrent que la catégorie des « étrangers en situation
irrégulière » totalise 75% des cas (1.640 sur 2181) pour lesquels la charge principale
était simple possession de drogue.
Il est
important de noter que l'augmentation de la violence des gangs au Salvador, au
Honduras et au Guatemala a provoqué cet afflux massif d'immigrants qui cherchent
un refuge. Ils arrivent par milliers
pour tenter d'échapper à cette violence créée par la guerre contre la drogue.
Au lieu
de regarder la cause de cette violence, cependant, la politique des autorités américaines est de retirer les
enfants à leurs parents, et de poursuivre ces derniers, voilà ce qui est censé
être une solution.
Paul
souligne également le fardeau des avantages médicaux gratuits, l'aide
alimentaire et l'éducation donnée aux immigrants illégaux qui s'élève à environ
100 milliards de dollars par an. Certes, beaucoup d'entre eux font partie de la
main-d'œuvre dans des secteurs tels que l'agriculture, mais ne pas payer
d'impôts et envoyer de l'argent au Mexique crée un déséquilibre significatif.
Au lieu
de porter l'insigne de la « plus grande population carcérale dans le monde » et
continue à convertir les Walmarts en centres de détention, les États-Unis
pourraient-ils commencer à éliminer la dette nationale, réduire la criminalité,
favoriser
la liberté personnelle, et diminuer drastiquement les gangs criminels
qui se développent à cause des interdictions. Il suffit d’arrêter la guerre
contre la drogue.
Malheureusement,
au moins pour l'instant, il semble que ces dinosaures de Washington DC pensent que
la seule solution consiste à arracher les enfants à leurs parents, en les mettant dans des cages et en les déportant aux frais du contribuable.
Source : ‘Where are the Girls?’: Child Trafficking Feared as DHS Can’t Say Where Immigrant Girls are Being Held
Traduction : Hannibal GENSERIC
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