mercredi 6 juin 2018

USA. RussiaGate: L’enquête s’oriente vers la piste israélienne


Un témoin israélien qualifié de "spécialiste de la manipulation des médias sociaux" a été interrogé par les membres de l'équipe du procureur spécial Robert Mueller dans le cadre de l'enquête (dénommée RussiaGate) sur l'ingérence étrangère dans l'élection présidentielle américaine visant Donald Trump, a révélé samedi le New York Times (NYT).

Selon le journal américain, le fils aîné du président américain, Donald Trump Jr., a rencontré le 3 août 2016 un groupe de trois personnalités controversées originaires du Moyen-Orient, qui lui proposaaient de soutenir la campagne de son père : Joël Zamel, le spécialiste israélien PDG de la société Wikistrat, George Nader, homme d'affaires et émissaire de émirs fainéants et corrompus du Golfe, et Erik Prince, un donateur républicain et ex-PDG de Blackwater, la plus grande société de mercenaires militaires au monde, qui a fait tant de dégâts en Irak.
La société Wikistrat se présente comme une agence d'analyse basée à Washington. Mais les entrevues avec des employés et des documents actuels et anciens révèlent une histoire très différente [1].
Selon les documents internes de Wikistrat marqués " matériel hautement confidentiel et sensible", 74% du chiffre d'affaires de l'entreprise provenait de clients qui étaient des gouvernements étrangers." (Agences de renseignement d'Israël, des Émirats Arabes Unis et d’Arabie Saoudite, principaux bénéficiaires de l’élection de Trump)
La réunion, organisée par M. Prince et qui s'est déroulée à la Manhattan Trump Tower, a été convenue principalement pour offrir de l'aide à l'équipe Trump, les trois hommes ont noué des liens avec le cercle intime de Trump, a précisé le NYT.
M. Nader a  déclaré que ses commanditaires souhaitaient aider Donald Trump à remporter l'élection présidentielle. Par la suite, l'homme d'affaires américano-libanais est devenu un proche conseiller à la sécurité de l'équipe de campagne du futur président, et a rencontré à plusieurs reprises Jared Kushner, gendre et proche conseiller de Trump, et Michaël Flynn, ancien conseiller à la sécurité. [Voir :: la famille du crime Kushner contrôle maintenant la Maison Blanche].


D'après le droit américain, il est interdit aux candidats et aux partis politiques de recevoir des dons étrangers.
Les trois hommes "ont présenté une stratégie à M. Trump Jr. un plan pour les réseaux sociaux, ou une stratégie marketing."
Toutefois, l'un des associés de Donald Trump aurait versé près de 2 millions de dollars à Joël Zamel après l'élection, a indiqué le NYT. La raison de ce paiement reste inexpliquée mais le journal a souligné qu'une "société liée à M. Zamel a fourni à M. Nader une présentation détaillée sur l'importance d'une campagne sur les réseaux sociaux pour la victoire de Donald Trump".
Conclusion
Lorsque le Donald Jr. rencontra cette agence de renseignement étrangère vaguement suspecte, opérant sur des fonds blanchis fournis par les potentats du Golfe,  pour truquer les élections américaines, il a traversé  des lignes rouges en contrevenant à la loi.
Au fur et à mesure que nous nous rapprochons du noyau dur de Trump, nous trouvons la Casher Nostra, avec ses larbins et son Capo. Nous trouvons des entreprises, l’une après l’autre, toutes israéliennes, toutes des cahe-sexes du Mossad et du 8200 [2], et toutes engagées IMPUNÉMENT dans l'espionnage contre les États-Unis.
Wikistrat est une telle firme. Elle vit royalement grâce à des «dons» fournis par les renseignements militaires des EAU et d’Arabie (pauvres Arabes !), dans le but d’«influencer» les élections américaines. Par «influence», nous entendons la création de logiciels, de la propagande mensongère, et même l'organisation  de fausses histoires (fake news), mais aussi d'attaques « terroristes » sous faux drapeau. Rappelez-vous des agents israéliens dansant devant le WTC en feu, un certain 11 sept 2001 [Voir : Ben Laden : L’attentat du 11/9 a été perpétré par les Juifs et l’État profond. Je n’y suis pour rien.]

NOTES
[1] Bien que les clients de Wikistrat soient majoritairement des gouvernements étrangers, la société se vante d'un accès incroyable aux plus hauts responsables militaires et de renseignement des États-Unis. Le conseil consultatif de la firme énumère l'ancien directeur de la CIA et de la NSA (l'Agence nationale de sécurité), Michael Hayden, l'ancien conseiller adjoint à la sécurité nationale James L. Jones, l'ancien directeur adjoint du Conseil national de sécurité Elliott Abrams et l'ancien directeur par intérim de David Shedd et d’autres personnes haut placées.
Un ancien analyste senior de Wikistrat, James Kadtke, a décrit son expérience avec l'entreprise à The Daily Beast. Physicien de formation, Kadtke a travaillé en tant que conseiller en défense et en technologie auprès du sénateur John Warner de 2002 à 2005 et en tant que senior fellow à la National Defense University avant de rejoindre Wikistrat en 2016.
 "Il était clair pour moi que ces deux types avaient des antécédents dans le Renseignement, ce sont des professionnels du Renseignement, et non pas des universitaires ou des analystes", a déclaré Kadtke au Daily Beast. "Ils utilisaient leurs experts pour des informations tacites dans diverses parties du monde. J'ai eu l'impression qu'ils faisaient des choses en dehors de Wikistrat. Cela semblait mystérieux. "
Zamel est un citoyen israélien et diplômé de l'IDC Herzliya (un petit collège d'élite souvent comparé aux écoles américaines de la ligue Ivy) où il a étudié l’administration, la diplomatie et la stratégie spécialisée dans le contre-terrorisme et la sécurité intérieure.
Les documents internes examinés par The Daily Beast confirment que Zamel possédait également la part du lion ( 86%) de Wikistrat, le deuxième plus gros actionnaire détient moins de 6% de la société.
Bien que le site Web de Wikistrat indique son emplacement à Washington, Kadtke a déclaré que la société était en Israël tout le temps qu'il a travaillé là-bas.
Un ancien employé de Wikistrat a confirmé que la société était à Tel-Aviv, le bureau de D.C. s'occupant uniquement des ventes et du développement des affaires.

[2] L'unité militaire 8200, la face longtemps cachée de la high-tech israélienne

L’unité 8200 (également appelée Israeli SIGINT National Unit ou ISNU) est l’équivalent de la NSA américaine. C’est une unité de renseignement de l'Armée de défense d'Israël, responsable du renseignement d'origine électromagnétique et du décryptage de codes. 
Hannibal GENSERIC

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