mercredi 15 août 2018

USA. L'état juif n'est pas un ami, il est important d’y faire face


On me demande souvent pourquoi j’ai "quelque chose" contre Israël, et des amis me disent que je serais beaucoup plus respecté en tant qu’expert si je me concentrais plutôt sur la sécurité nationale et la corruption politique. Le problème c’est que notre soi-disant "relation spéciale" avec Israël est elle-même le résultat de choix catastrophiques en matière de sécurité nationale et de politique étrangère soutenus par une corruption politique et médiatique omniprésente, de sorte que toute tentative honnête d’examiner l’une mène inévitablement à l’autre. La plupart des leaders d’opinion qui s’expriment dans les médias échappent à ce dilemme en prenant le parti d’ignorer complètement le côté obscur d’Israël.

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Israël - et non la Russie - est le seul pays étranger qui peut interférer avec une totale impunité dans les processus politiques aux États-Unis, mais il est à l’abri des critiques. C’est aussi la menace la plus importante à la véritable sécurité nationale, car elle et son puissant lobby national ont été les principaux défenseurs de la poursuite de l’État interventionniste guerrier américain.
La décision de partir à la guerre sous de faux prétextes contre l'Irak, largement encouragée par une cabale de juifs américains de premier plan au Pentagone et dans les médias, a tué 4.424 Américains et des centaines de milliers d'Irakiens et finit par coûter 7.000 milliards de dollars aux contribuables américains. Ce même groupe de néo-conservateurs, en majorité juifs, est en train de tout agiter (médias, hommes politiques, etc.) pour faire la guerre à l’Iran en utilisant un plan pour l’escalade concocté par Israël qui, s’il est mis en œuvre, sera encore plus catastrophique que celui d’Irak.
Et je peux continuer à partir de là. Selon le FBI, c’est Israël qui mène les opérations d'espionnage les plus agressives contre les États-Unis parmi les nations ostensiblement "amies", volant fréquemment notre technologie militaire pour la revendre par ses propres marchands d’armes. Parmi les succès notoires dans l’espionnage, on peut citer l’espion le plus dévastateur de l’histoire américaine Jonathan Pollard, qui a, entre autres, a pénétré les systèmes de communications américains et volé les secrets du carburant et des déclencheurs pour l’arsenal nucléaire secret israélien.
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Israël se soucie comme d’une guigne de la souveraineté américaine. Ses premiers ministres Ariel Sharon et Benjamin Netanyahu  se sont vantés de la manière dont ils contrôlent les États-Unis. En 2001, Israël menait une massive opération d’espionnage secrète dirigée contre les Arabes aux États-Unis. De nombreux membres des services de renseignement et des forces de l’ordre soupçonnaient aussi qu’Israël disposait d’importants renseignements préalables sur le complot du 11 septembre mais qu’il ne le partageait pas avec Washington.
Il y a eu le spectacle des "Shlomos dansants" [1], des "déménageurs" israéliens d'une compagnie du New Jersey qui savaient apparemment à l’avance l'attaque terroriste, qui l’attendaient sur place, et qui se sont mis à danser et à célébrer joyeusement  la destruction des Twin Towers,  et le sacrifice de 3000 innocents goys américains [2].
Le pouvoir juif, à la fois en termes d’argent et d’accès aux personnes et aux mécanismes, est ce qui permet à Israël d’agir en toute impunité, rendant les États-Unis à la fois plus pauvres et moins sûrs. Un effort de lobbying massif et bien financé impliquant des centaines de groupes et des milliers de personnes aux États-Unis a nui aux intérêts américains réels, en partie en créant un don annuel permanent de milliards de dollars à Israël, sans autre raison qu’Israël et peut obtenir tout ce qu'il veut d'un Congrès servile et de la Maison-Blanche sans aucune objection d'un média contrôlé.
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Israël a également obtenu carte blanche de la protection politique de la part des États-Unis, comme les Nations Unies, ce qui nuit à la réputation de l'Amérique et à ses intérêts réels. Cette protection s’étend maintenant au fait que les troupes américaines en Israël servent de relais, garantissant que Washington sera impliqué si Israël est attaqué ou même si Israël lui-même entame une guerre. L'actuel ambassadeur américain aux États-Unis, Nikki Haley, est un peu plus qu'un pion pour Israël tandis que l'ambassadeur américain en Israël, David Friedman, soutient ouvertement les colonies israéliennes, auxquelles les États-Unis s'opposent, qui passent beaucoup de temps à défendre les crimes de guerre israéliens.
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Et ici, sur le front intérieur, Israël fait des dégâts qui pourraient être considérés comme encore plus graves, comme dans la tentative du sénateur Ben Cardin de détruire les droits du Premier Amendement en rendant illégale toute critique à l'encontre d'Israël. Le mouvement de boycott Israël non violent (BDS) a déjà été sanctionné dans de nombreux États, résultat d'un lobbying intense et couronné de succès par l’intervention du gouvernement israélien et de ses puissants amis.
Donc, à l’aune des dommages réels infligés, le véritable ennemi des États-Unis, s’il en a un, parmi les puissances étrangères, c’est Israël. Les récentes enquêtes sur le Russiangate ont révélé que c’est Israël, et non la Russie, qui a demandé des faveurs à Michael Flynn et à la nouvelle administration Trump, mais le conseiller juridique spécial Robert Mueller n’a manifestement pas l’intention de creuser cette piste pour son enquête, ce qui ne devrait surprendre personne.
Noam Chomsky, une des icônes des intellectuels progressistes, a fini par comprendre ce qu’était Israël et ce que cela signifiait. Il avait toujours soutenu de manière quelque peu incohérente que le mauvais comportement d’Israël était dû au fait qu’il était l’outil de l’impérialisme et du capitalisme américains. A 89 ans, il a finalement compris qu’il s’agit en fait de ce qu’Israël veut, sans égard pour l’hôte américain dont il se nourrit à l’instar des parasites, et il écrit sur "Democracy Now" :

..prenons, par exemple, la grande question de l’ingérence dans nos élections. Les Russes se sont-ils immiscés dans nos élections ? C’est un sujet de préoccupation inouïe dans les médias. Pour la plupart des pays, c’est de la blague. Tout d’abord, si on s’intéresse à l’ingérence étrangère dans nos élections, tout ce que les Russes ont fait n’a quasiment aucune incidence par rapport à ce qu’un autre État fait, ouvertement, effrontément et avec un soutien incroyable. L’intervention israélienne dans les élections américaines dépasse largement tout ce que les Russes ont pu faire... C’en est même au point où le premier ministre d’Israël, Netanyahu, va directement au Congrès, sans même en informer le président, et s’adresse au Congrès, qui lui fait des standing ovations, pour essayer de saper la politique du président – comme Netanyahu la fait contre Obama en 2015**...
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GAZA
Les politiciens sont terrorisés d’affronter le lobby juif en disant quelque chose de négatif sur Israël, ce qui signifie que le Premier ministre Benjamin Netanyahu obtient toujours un blanc-seing du gouvernement américain, même s'il affame des civils et bombarde des hôpitaux et des écoles. Netanyahu utilise des tireurs d’élite pour tirer sur des dizaines de manifestants non armés et les tireurs d’élite eux-mêmes rigolent de leurs meurtres sans un battement de cils de Washington, qui ose se présenter comme le "leader du monde libre".
Tout récemment, Israël s'est déclaré État juif avec tout ce que cela implique. Certes, les chrétiens et les musulmans israéliens étaient déjà soumis à une batterie de lois et de règlements qui avantagent les Juifs à leurs dépens, mais maintenant, le principe directeur est qu'Israël sera dirigé uniquement pour les Juifs et par les Juifs. Et l’Occident « libre et démocratique » aime toujours qualifier Israël de "démocratie".
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Une récente émission de télévision donne la mesure de l’assujettissement des dirigeants américains à Israël. Le comédien britannique Sacha Baron Cohen anime un nouveau show intitulé "qui est l’Amérique ? " dans lequel il utilise des déguisements et des alias pour interviewer des politiciens et d’autres personnalités qui montrent leur degré d’ignorance ou de duplicité. Plusieurs épisodes récents font penser au sketch de février 2013 de l’émission Saturday Night Live sur la confirmation imminente de Chuck Hagel en tant que Secrétaire à la Défense. Un sénateur demande à Hagel : "S’il était vital pour la sécurité d’Israël que vous alliez à la télévision nationale et que vous fassiez une fellation à un âne.... feriez-vous CELA pour Israël ?" Hagel était bien sûr supposé répondre "oui". Le sketch n’a jamais été diffusé suite aux protestations des habituels suspects.
Baron Cohen, qui a contacté plusieurs notables du GOP (Grand old party : les Républicains) en se faisant passer pour le colonel Erran Morad, un spécialiste de la sécurité israélienne, laissait filtrer pas mal d’indices montrant que son interview était bidon, mais aucune de ses victimes n’a été assez maligne pour s’en apercevoir. Cohen, qui se prétendait colonel, portait un uniforme militaire israélien avec des galons de sergent. Cohen laissait entendre qu’il pourrait être un agent du Mossad, tout en arborant un T-shirt sur lequel le texte hébreu était imprimé à l’envers, et il prétendait que la devise de l’agence d’espionnage israélienne était "si vous voulez gagner, montrez un peu de votre peau".
Cohen a piégé Dick Cheney en le félicitant d’être le "roi des assassins terroristes" avant de raconter que "mon voisin à Tel Aviv est en prison pour meurtre, ou, comme nous préférons dire, pour "chatouillis améliorés". Morad a poursuivi en disant à Cheney qu’il avait un jour soumis sa femme à la torture de la noyade*** parce qu’il la soupçonnait de l’avoir trompé, puis il a convaincu l’ancien vice-président de signer un "kit de torture de la noyade" qui "avait déjà" la signature de Benjamin Netanyahu, Ariel Sharon et Demi Lovato.
Dans un autre sketch encore plus spectaculaire, il a persuadé le sénateur de l’État de Géorgie, Jason Spencer, de crier n…**** pour une soi-disant vidéo contre le terrorisme. Après que Cohen a dit à Spencer qu’il fallait effrayer les djihadistes homophobes, Spencer a baissé son pantalon et son slip, puis il s’est retourné pour montrer son derrière en criant "USA ! " et "America !" Spencer a également pris un accent asiatique ridicule en faisant semblant de se servir d’une perche à selfie pour insérer secrètement un portable avec caméra dans la burqa d’une femme musulmane.
Dans une autre série d’interviews, Cohen déguisé en Morad a réussi à convaincre des membres républicains actuels et anciens du Congrès - y compris l’ancien leader de la majorité au Sénat Trent Lott – de soutenir un programme israélien fictif dont l’objectif était d’armer les enfants des écoles primaires en autodéfense.
Dans la même séquence, on voyait un ancien membre du Congrès de l’Illinois et animateur de radio, Joe Walsh, qui disait : "Le cours intensif de trois semaines ’Kinderguardian’ fait découvrir aux enfants de 4 à 12 ans les pistolets, les fusils, les semi-automatiques et leur inculque quelques rudiments sur les mortiers. En moins d’un mois - moins d’un mois - un enfant de CP peut devenir grenadier."
Cohen a piégé les deux juges controversés d’Alabama, Roy Moore et Walsh, en les invitant à une conférence pro-israélienne fantôme où ils devaient recevoir un prix pour "contributions importantes à l’État d’Israël". Le député Dana Rohrabacher a également été interviewé et il a dit : "Peut-être qu’avoir des jeunes bien formés qui savent comment se défendre et défendre leur école pourrait aussi augmenter notre sécurité ici." Et le membre du Congrès Joe Wilson a observé qu’"un enfant de 3 ans ne peut pas se défendre contre un fusil d’assaut en lui lançant un étui à crayons Hello Kitty".

Les prestations de Cohen sont instructives. Un homme se présente en uniforme israélien, prétend être un expert en terrorisme ou même un agent du Mossad, et il peut rencontrer des Américains puissants qui sont prêts à faire tout ce qu’il dit. Ce que Cohen a fait en dit long sur le soutien automatique et totalement inconditionnel à Israël que de nombreux politiciens américains - en particulier les républicains - choisissent maintenant comme ligne de conduite. C’est cela le mal qu’Israël et son Lobby ont fait aux États-Unis. Israël a toujours raison aux yeux de nombreux décideurs politiques et même les juifs fantasmagoriques comme le colonel Morad sont instantanément perçus comme plus intelligents que nous, et donc il vaut mieux faire ce qu’ils disent. Cette façon de voir nous a apporté l’Irak, la Libye, la Syrie et la possibilité d’encore bien pire avec l’Iran.

Israël s’immisce régulièrement dans la politique américaine et corrompt nos institutions et ça ne lui coûte rien. C’est pour ça que j’écris et que je m’exprime fréquemment sur le danger que ce pays représente pour notre République. Il est temps de changer notre vision des choses qui est complètement déraisonnable. Israël est un problème. Il a le droit de se défendre et de protéger ses intérêts, mais cela ne devrait pas impliquer les États-Unis. On ne peut qu’espérer qu’une majorité de mes concitoyens étasuniens finiront par le comprendre. Cela peut prendre un certain temps, mais les méthodes sans foi ni loi qu’Israël utilise ouvertement pour conduire sa politique, sans se soucier de personne d’autre que de lui-même, nous permettent d’être optimiste et de penser que ce jour ne tardera plus.
Philip Giraldi • August 14, 2018

Why Confronting Israel Is Important

The Jewish state is no friend

Philip M. Giraldi, Ph.D., est directeur exécutif du Council for the National Interest, une fondation éducative qui cherche une politique étrangère américaine plus axée sur les intérêts américains au Moyen-Orient. Le site Web est www.councilforthenationalinterest.org, l'adresse est P.O. Box 2157, Purcellville VA 20134 et son email est inform@cnionline.org.




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