La Russie a condamné les projets britanniques
d’ouverture de bases militaires en Asie du Sud-Est et dans les Caraïbes
vendredi, se déclarant prête à prendre des mesures de rétorsion si ses intérêts
propres ou ceux de ses alliés sont menacés.
Le ministre britannique de la Défense, Gavin
Williamson, a déclaré le mois dernier à Sunday Telegraph que Londres travaillait
sur un projet de construction de deux nouvelles bases étrangères « dans
les deux prochaines années » après la sortie du pays de l’Union
Européenne.

Williamson n’a pas précisé où les bases pourraient
être construites, mais le journal a rapporté que les options incluaient
Singapour ou Brunei, près de la mer de Chine méridionale, et Montserrat ou
Guyana, dans les Caraïbes.
Maria Zakharova,
porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a qualifié les propos
de Williamson de déconcertants vendredi et a averti que de tels projets
pourraient déstabiliser les affaires du monde.
« Notre pays se réserve le droit de prendre des
mesures de rétorsion appropriées en cas de mesures menaçant la
sécurité de la Russie ou de ses alliés », a-t-elle ajouté.
La Russie a des bases militaires dans plusieurs pays
de l’ex-Union Soviétique et exploite des installations militaires en Syrie
et au Vietnam.
Selon le responsable britannique, le départ du
Royaume-Uni de l’UE permettra au pays d’occuper à nouveau des postes clés sur
la scène internationale.
Dans le même temps, le politicien britannique a
indiqué que le Royaume-Uni abandonnerait la stratégie « East of Suez »,
adoptée en 1968, car le pays devait retirer son contingent de bases militaires
en Malaisie, à Singapour, dans le golfe Persique et aux Maldives.
Auparavant, Gavin Williamson avait également annoncé
que le pays ouvrirait à Oman une nouvelle base géante d’entraînement
après avoir quitté l’Union Européenne pour renforcer l’influence britannique
dans la région. Des centaines de soldats britanniques seront stationnés dans la
nouvelle base permanente à partir de mars 2019, mois au cours duquel le
Royaume-Uni quittera l’UE.
Par Paul Antonopoulos
Traduction Avic – Réseau International
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La bête va donc renaître de ses cendres.
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