dimanche 10 mars 2019

Islamisme et bédouinisme


« Le grand nomade a les instincts exactement inverses [de ceux du sédentaire]. Politiquement, c'est un anarchiste, un nihiliste, il a une préférence profonde pour le désordre qui lui ouvre des perspectives. C'est le destructeur, le négateur» Dans (Histoire et historiens de l'Algérie, p. 31). Par Émile-Félix Gautier (1864 - 1940), géographe et ethnographe français, spécialiste de l'Afrique du Nord.
Le sinistre "Printemps Arabe", autre nom des "révolutions de couleur" ou "changement de régime" semble maintenant  contaminer l'Algérie. Les évènements vécus en Tunisie  et en Égypte en 2011 semblent se répéter en Algérie, avec leurs lots de collabos et de trolls travaillant pour l'Empire anglo-sioniste. Comme en Tunisie et en Égypte, les sionislamistes s'apprêtent à rafler la mise pour mettre le pays en coupe réglée. En Tunisie, avec le "dictateur" Ben Ali, on avait une famille de malfrats voleurs ; les Trabelsi. Avec les sionislamistes, il y a maintenant des centaines de malfrats islamistes, qui, insatiables, ont ruiné le pays .  La population l'accepte sans trop rechigner : c'est au nom d'Allah et de son Prophète que ces malfrats agissent : ils seront jugés par Allah ...plus tard. C'est ce que Voltaire appelait le fatalisme islamique.
Il faut étudier la genèse de la maladie dégénérative qu'est "l'islamisme sunnite" pour comprendre ce qui s'est passé depuis des siècles et ce qui se passe aujourd'hui dans le monde, qualifié abusivement, d'"arabo-musulman".  Nous reprenons ci-dessous un article écrit en 2013.
L’islam, cette idéologie de la soumission à l’absurditéLe bédouinisme
On définit le bédouinisme comme étant l’organisation sociale de tribus arabes nomades chamelières, de confession sunnite. Le bédouinisme apparaît consubstantiel à l'Arabe jusque dans ses racines les plus profondes. Malgré leur importance quantitative, les habitants des villes, comme Médine ou La Mecque, peuvent encore être considérés comme des bédouins sédentarisés et leur existence ne fait pas obstacle à l'importance du nomadisme dans la spécificité bédouine.
L'ethnologie, même la plus simple, nous apprend que chacun est le fils de son milieu, a fortiori quand ce milieu est aussi profondément typé que peut l’être le désert arabique. Ce n'est donc pas étonnant que cet emprunt originel ait marqué ce peuple d'une empreinte dont on ne peut méconnaître la profondeur et la force. Et ces traits de caractère originaux ont été exportés, à travers la religion islamique, dans toute une partie du monde dès le VIIe siècle. Ils ont même été imposés à des peuples n'ayant jamais pratiqué le nomadisme. On peut en mesurer les séquelles de nos jours, particulièrement auprès des franges de la population se proclamant de cet héritage arabo-musulman, et qu’on pourrait qualifier d’islamo-bédouin. L’Islamisme d’aujourd’hui, c’est la continuation, en milieu urbain et rural, du Bédouinisme originel.
La sourate 16, verset 80 dit : "Dieu a fait de vos maisons une habitation et a fait des peaux de bête des tentes que vous trouvez légères et pratiques le jour où vous voyagez et le jour où vous campez. De leurs laines, de leurs poils (chameaux) et de leurs crins (chèvres) il vous a fait un mobilier et autres sources de jouissance pour un certain délai."
1.    وَاللَّهُ جَعَلَ لَكُم مِّن بُيُوتِكُمْ سَكَنًا وَجَعَلَ لَكُم مِّن جُلُودِ الأَنْعَامِ بُيُوتًا تَسْتَخِفُّونَهَا يَوْمَ ظَعْنِكُمْ وَيَوْمَ إِقَامَتِكُمْ وَمِنْ أَصْوَافِهَا وَأَوْبَارِهَا وَأَشْعَارِهَا أَثَاثًا وَمَتَاعًا إِلَى حِينٍ
La vie bédouine et les mentalités individuelles
Le bédouin vit sous la tente et se déplace souvent. Il ne peut donc posséder que les objets susceptibles d'être transportés par ses chameaux. C'est dire qu'il n'a pas ou que peu de mobilier. Il dort sur un tapis ou sur une peau de chèvre ou de mouton. Il palabre, il fume et il boit son thé sur une natte. Il est frappant de constater que l'habitude ancestrale ainsi créée s'est  perpétuée dans le monde islamo-bédouin même après des siècles de vie urbaine. De nos jours, Il est courant que le prêcheur dans sa mosquée soit assis par terre, le dos appuyé à une colonne, les auditeurs étant assis en tailleur, tout autour, par terre aussi.
Le bédouin souffre de toutes les privations. Il sait que sa survie est suspendue aux aléas d'un puits sec ou ensablé. La toile de la tente est le plus frêle des abris. Quant à la ration alimentaire, elle n'est souvent faite que d'une pauvre galette, d'un peu de lait, ou de quelques dattes plus ou moins écrasées. La longue soumission à cette extrême frugalité s'est imposée dans l'inconscient collectif de tous les islamo-bédouins. Pour eux, le paradis promis, c’est lieu d’abondance, lieu de bombance. C’est le lieu où se trouvent les jardins « sous lesquels coulent des fleuves perpétuels ». Si l’Islam était apparu au Bengladesh, où les gens sont périodiquement emportés par de terribles inondations du Brahmapoutre et du Gange, le paradis promis aurait eu une autre image.
Le bédouin n'a ni murs, ni portes, ni serrures. Son maigre bien n'est protégé que par une dérisoire haie de broussailles, qu'il entasse parfois autour de son campement, et par les crocs impitoyables de chiens faméliques et affamés. Ajoutons à ces conditions matérielles singulières, l'isolement du nomade dans son désert, privé de la protection effective qu'assurent au sédentaire le gendarme et le juge. Dans les langues sémitiques, le terme "din" signifie religion ou bien loi. Le mot  "médina" signifie la ville en arabe ; c’est donc le territoire où règnent la loi et/ou la religion. En dehors de ce périmètre privilégié, le bédouin est donc celui qui n’a ni foi ni loi. Il ne connaît, comme l’Islamiste, que la loi du plus fort, dite loi de la jungle.
Pour le Bédouin, le travail est l’apanage de l’esclave
« Le nomade n'est pas tant le fils que le père du désert”.  Jean Dorst, La force du vivant (1981)
Le bédouin a un mépris sans limites pour le travailleur, qu’il soit intellectuel ou manuel, et particulièrement, envers le cultivateur. Nous en voyons deux preuves parfaitement convergentes. D'une part, il y a le texte du hadith où il est affirmé que la honte entre dans une maison en même temps que la charrue. On ne peut oublier, à titre de rappel, que les bédouins arabes qui ont envahi le Maghreb (premières invasions du septième siècle, puis secondes invasions hilaliennes du onzième siècle) ont eu un plaisir sadique à détruire toute l’infrastructure agricole (barrages, routes, puits, aqueducs), édifiée durant les siècles par les générations de paysans berbères, carthaginois et romains. D’autre part, on constate, de nos jours, une forte proportion de noirs parmi la population des oasis maghrébins 5Libye, Tunisie, Algérie, Maroc). Ce sont les descendants des harrathines (les laboureurs), des esclaves noirs que les Arabes affectaient aux travaux agricoles. A l'évidence, c'est dans cette mentalité que s'enracine la pérennité de l'esclavage dans le monde arabe, particulièrement dans la Péninsule arabique. Dans ces pays, seuls travaillent les esclaves modernes : immigrés « arabes », noirs et asiatiques Ce mépris à l'égard du travailleur jette une certaine lumière sur l'accusation de paresse qu'on a souvent porté à l'encontre de l'Arabe et qui expliquerait son inefficacité dans la vie et la compétition modernes. 
"On est mieux assis que debout, couché qu'assis, endormi qu'éveillé et mort que vivant." ce proverbe arabe est des plus explicite
Les vertus guerrières du Bédouin
Qu’y-a-t-il de commun entre Attila (395-453), Gengis-Khan (1160-1227), Tamerlan
 (1336-1405),... et les Bédouins arabes ? Ils ont tous été nomades : Huns, Mongols, Turcs ou Arabes. Les steppes et les déserts ont fabriqué leurs corps rabougris et trapus, indomptables puisqu’ils ont survécu à des conditions physiques extrêmes. Jamais, hommes n’ont été davantage les fils de la terre, expliqués par elle, voulus par le milieu, immédiatement « lisibles » en leurs mobiles et en leur comportement dès qu’on connaît leur mode d’existence. Pour les sédentaires de Byzance, de Perse, de l’Ifriqya (ancien nom du Maghreb) ou d’Égypte, le Bédouin arabe, le Turcoman ou le Mongol sont proprement des sauvages, qu’il s’agit d’intimider par quelques parades, d’amuser avec quelques verroteries ou quelques titres, de tenir en respect loin des terres cultivées. Quant aux nomades, leurs sentiments se devinent. Les pauvres pâtres qui, les années de sécheresse, sur l’herbe rare de la steppe et du désert, s’aventurent de point d’eau tari en point d’eau tari jusqu’à l’orée des cultures, aux portes du croissant fertile, de l’Égypte, de l’Ifriqya ou de la Transoxiane, y contemplent, stupéfaits, le miracle de la civilisation sédentaire, les récoltes plantureuses, les villages regorgeant de grains, le luxe des villes. Ce miracle, ou plutôt le secret de ce miracle, le patient labeur qu’il a fallu pour aménager ces ruches humaines, le nomade, le bédouin, ne peut le comprendre. S’il en est ébloui, son réflexe millénaire est pour l’irruption par surprise, le pillage, puis la fuite avec le butin. C’est la Razzia.
Ajoutons que les bédouins, selon Ibn Khaldoun, se trouvent appartenir à une race intelligente, équilibrée, pratique, qui, dressée par les dures réalités du milieu, est naturellement préparée pour le combat militaire. Et les sociétés sédentaires, souvent décadentes, cèdent facilement sous le choc des nomades. Le nomade entre dans la cité et, une fois passées les premières heures de tuerie, se substitue sans grand effort aux potentats qu’il a abattus. Sans s’intimider, il s’assied sur les trônes les plus vénérables. Le voilà calife de Damas ou de Bagdad, grand-khan de Chine, roi de Perse, empereur des Indes, sultan des Roums. Jusqu’à ce qu’une nouvelle horde nomade vient le détrôner.
Pourquoi l'aventure nomade a réussi pendant dix mille ans ?
C’est que, pendant tout ce temps, le nomade, bien que fort arriéré pour la culture matérielle, a possédé une avance, un avantage militaire énorme. Il a été l’archer à cheval. Une cavalerie incroyablement mobile d’archers infaillibles, voilà « l’arme » technique qui lui a donné l’avantage sur le sédentaire. Le monde entier connaît les admirables qualités du cheval arabe. Il est souvent cité comme le « plus beau cheval du monde ». C'est aussi l'une des races les plus anciennes qui soient. D’une race intelligente et toujours prête à apprendre, ce cheval a développé une grande endurance et une résistante exceptionnelle à l'effort prolongé. Comme pour le cheval arabe, le cheval mongol est docile, intelligent et extrêmement résistant.

La mobilité, l’ubiquité hallucinante de cette cavalerie font d’elle une sorte d’arme savante. L’archer ou le Bédouin à cheval a donc régné sur le monde pendant 10 millénaires, parce qu’il était la création spontanée du sol même, le fils de la faim et de la misère, le seul moyen pour les nomades de ne pas entièrement périr les années de disette.
Défaite des nomades, victoire de la civilisation
Ce conflit géostratégique mondial entre nomades et sédentaires s’achève à l’avantage des sédentaires au début du XVIe siècle, avec l’implosion de l’Empire mongol. Cette implosion est due à trois causes principales. La première est la décadence produite par les rivalités internes des différentes hordes qui se sont séparées et affaiblies. La deuxième est le développement de l’artillerie moderne qui bat en brèche la supériorité militaire des cavaliers nomades. La supériorité technologique des sédentaires l’emporte définitivement sur les qualités guerrières des nomades. La troisième, curieusement, est la tolérance religieuse des Mongols. Toutes les grandes religions de l’époque sont présentes dans l’Empire mongol où Tengri, « le ciel très haut », la principale divinité du chamanisme mongol peut, selon les chamans, contenir tous les autres dieux. Pendant que l’Europe passe de l’Inquisition aux Guerres de Religion, tout en poursuivant le combat contre l’Islam, la capitale mongole de Karakorum est le seul lieu au monde où, sans affrontements religieux, les temples bouddhistes voisinent avec les mosquées et les églises chrétiennes nestoriennes. Cette tolérance sonnera la perte des Mongols dont les antagonismes seront exacerbés par les conversions de certaines tribus à des religions beaucoup moins tolérantes que leur chamanisme originel. L’issue de ce conflit géostratégique entre nomades et sédentaires sera la montée des impérialismes religieux qui caractérisent les empires sédentaires.
La guerre entre nomades et sédentaires, commencée par des escarmouches au néolithique 8.000 avant J.C., s’achèvera au XVIe siècle, soit pendant presque 10.000 ans. Pour la première fois, mais aussi pour toujours, la technicité militaire a changé de camp, la civilisation est devenue plus forte que la barbarie.
Le bédouin, n’a qu’une obligation morale : obéir au Cheikh
Son attitude, d’origine tribale, envers des notions telles que la loyauté, l'objectivité et la neutralité ne peut être comprise indépendamment de la sociologie nomade. Sa loyauté inconditionnelle étant réservée au Cheikh de la tribu, l'objectivité lui devient étrangère et la neutralité tient de la trahison.
La fidélité au Cheikh de la tribu (ou du parti islamiste) est personnelle par sa nature, alors que la loyauté envers l'État  est une notion plus abstraite. L'obéissance aux désirs et aux ordres du Cheikh est la contrepartie de l'engagement du citoyen moderne aux règlements constitutionnels et légaux de l’État. Il n’est guère étonnant que les tenants de l’islamo-béduinisme, les islamistes tunisiens, fassent tout pour éradiquer toute référence à l’État tunisien et à ses acquis historiques, dont le 9 avril et le 20 mars. Dans l'environnement tribal (ou islamiste), on ne peut discuter de sujets tels que la diversité ou l'acceptation d'autrui; on ne peut s'engager à une autocritique ou à admettre la critique venant d’autrui. On ne peut reconnaître que le savoir est universel et qu'il est le legs collectif de l'humanité entière. En fait, la notion même de l'«humanité» est étrangère à la société tribale, et donc à la mentalité islamiste. La Troïka au pouvoir en Tunisie, ou les Frères Musulmans en Égypte, en sont les exemples les plus flagrants et les plus choquants.
Wahhabisme = islamisme + bédouinisme
Le Wahhabisme, cet islam bédouin, cousin germain du talmudisme juif, sectaire et déviant, a été conçu et propagé au courant du demi-siècle dernier par des tribus bédouines vivant dans les déserts intérieurs de l'est de la Péninsule d'Arabie, le Nejd. Il a été initié, encouragé et soutenu par les impérialistes et les sionistes anglais, afin de diviser l’islam, de bouter les Turcs hors du monde arabe, de mettre la main sur les richesses arabes, et de créer un terrain favorable à la création d’Israël. On pourra se référer, pour plus de détails, à nos articles « Confessions de l'espion britannique à l'origine du wahhabisme » et  « Origines de la connivencewahhabisme-sionisme ».
Cet islam wahhabite, c’est aussi la revanche des tribus du Nejd sur celles du Hedjaz, car ces dernières ont toujours « trusté » tous les honneurs inhérents à l’islam orthodoxe. On voit de nos jours avec quel acharnement les Wahhabites, dont les représentants locaux sont les Nahdhaouis en Tunisie et les Fissistes en Algérie, et leurs comparses salafistes, s’acharnent à détruire toute trace de l’islam authentique. Lors de leur prise de La Mecque, les Wahhabites avaient saccagé toutes les reliques historiques, dont certaines dataient du temps du prophète. Ils ont brûlé tous les anciens exemplaires du coran, qui avaient plus de mille ans d’âge, et ont récupéré leurs couvertures en cuir pour en faire des savates. De nos jours, l’ancienne demeure d’Aïcha, l’épouse préférée du Prophète, a été transformée en toilettes publiques ! La maison où le Prophète était né a été transformée en bibliothèque, sans qu’aucune référence au Prophète ne soit indiquée. C’est cette secte qui gouverne la plupart des pays arabes de nos jours. Aucun arabe, aucun musulman ne réagit ni ne proteste.
Peut-on imaginer que des sectes chrétiennes ou juives transforment le Saint-Sépulcre ou le Mur des Lamentations en vespasiennes ? Assurément pas, car chrétiens et juifs, croyants ou athées,  pratiquants ou non, toutes obédiences confondues, ont du respect pour la religion et pour ses symboles. 
Est-ce la mort de l’islam authentique ?
Dans ce cas, les anglo-sionistes auraient réussi au-delà de toutes leurs  espérances.
L'un des développements les plus alarmants des dernières années, est que l’hérésie wahhabite n'a pas monopolisé seulement les centres et les écoles islamiques à travers le monde, mais elle a aussi élargi son cercle d'influence pour conquérir le pouvoir temporel et spirituel dans la quasi-totalité du monde arabe. Ses tentacules s'étendent jusqu'à de vénérables institutions Islamiques dans des pays comme l'Égypte (Al-Azhar), la Tunisie (Ezzitouna), et d’autres, rongeant leurs traits originaux, et les remplaçant par les siens.   Ainsi, alors que jadis on reconnaissait en écoutant son sermon du vendredi, un  orateur comme étant Shaféite ou Hanafite en Égypte, Malékite au Maroc ou en Tunisie, on entend aujourd'hui un tout autre ton, une note unique, Hanbalite, accordée à la musique d'Ibn Taymiyah ou d'Ibn Abdoul Wahhab. Ce dernier n'a jamais été un juriste, mais simplement un prêcheur (formé, téléguidé et encouragé par les impérialistes et les sionistes anglais) cherchant des conversions à l'Islam bédouin (obscurantiste, archaïque et déviant) du Nejd, qu'il faut entendre dans le contexte de ses origines désertiques, tribales, bédouines, et insulaires.   Si ce n'était pour le pétrole découvert dans ces régions, cette hérésie de l'Islam serait restée prisonnière de la géographie et des dunes sablonneuses du Nejd, dunes qui n'ont produit ni art, ni musique, ni littérature, ni science, ni philosophie. Rien, que du malheur et de la misère pour les Arabes, pour les Musulmans, pour l’Humanité.
Hannibal Genséric

Citation :
Seul le Coran oblige, la charia est une fabrication humaine, un carcan élaboré par des hommes au IIIe siècle de l'hégire. L'alternative est donc un islam coranique qui, lui, est totale liberté. Personne n'a jamais rapporté avoir vu le Prophète armé d'un gourdin, tenant une fiole de vitriol et portant une bombe à la ceinture pour faire appliquer par tous les moyens al-amr bil maarouf wan nahyi anil mounkar [« la promotion de la vertu et l'interdiction du vice »]. Ceux qui ont fabriqué la charia ont dénaturé le Coran, qui n'est que liberté et respect de l'individu. Il faut que les croyants se regroupent contre cette inquisition (la chariaa).
Si un jour les musulmans authentiques constituent un front conscient ayant une doctrine bien structurée à leur portée, on entrera dans la modernité, car le Coran est modernité. « La Ikraha fid din » [« Nulle contrainte en religion », Coran, II, 256], des mots simples et clairs pour souligner que l'islam n'impose rien et ne recèle pas les interdits qu'on lui prête. Tout ce qui relève des libertés individuelles est respecté et protégé par le Coran. Mohamed Talbi , savant islamologue
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Première publication : 23/03/2013
Hannibal GENSÉRIC

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