L’opération de libération de Maarib
constitue la plus grande opération terrestre des forces d’Ansarallah
depuis le début de la guerre au Yémen ; cette opération aura certes des
impacts incroyables sur la donne de pouvoir entre les deux parties.
Les affrontements se sont déclenchés il y a environ dix jours sur le front de Maarib et les axes d’opérations aux alentours de cette ville, actuellement sous contrôle des forces du gouvernement démissionnaire de Hadi et du courant salafiste soutenu par la coalition saoudo-émiratie. Les progrès considérables accumulés ces derniers jours par les forces yéménites sur divers fronts de bataille autour de Maarib laissent conclure que la libération de cette ville est proche.
Selon l’agence de presse Tasnim News qui se réfère aux sources
sécuritaires yéménites, suite à la publication des rapports faisant
preuve d’une chute imminente de cette ville par l’armée yéménite et les
Comités populaires (Ansarallah), des forces saoudiennes et des
conseillers militaires américains déployés sur la base Tadavin,
autrement dit, le QG de la coalition d’agression à Maarib, ont quitté il
y a peu de temps la région en toute discrétion. Les forces pro-Hadi ont
elles aussi transféré leur cellule d’opérations, basée au QG de
commandement de la 3ème zone militaire à Maarib, vers un
endroit situé à la frontière des deux provinces de Chabwah et de
Hadramaout, espérant pouvoir rapidement se retirer en cas d’un
encerclement complet de la ville. De l’autre côté, des rapports disent
que les armements stratégiques déployés à Maarib, y compris une batterie
de missile Patriot, ont été évacués par les forces de la coalition qui
ne veulent pas qu’ils tombent aux mains d’Ansarallah.
La province de Maarib est située à 173 km au nord-est de Sanaa, la capitale. Elle est à l’heure actuelle le foyer d’affrontements entre les forces de l’armée et d’Ansarallah, d’une part, et les forces affiliées à l’ancien président démissionnaire fugitif Mansour Hadi et à la coalition saoudienne, de l’autre. Une libération immédiate de Maarib marquera le plus grand acquis militaire obtenu par l’axe de la Résistance au cours de six années de guerre contre le Yémen, après quoi les rapports de force sur le plan militaire ne reviendront jamais à leur état d’antan.
La province de Maarib a une grande importance stratégique ; d’un côté elle est tout près de la capitale Sanaa et de l’autre, elle recèle de vastes ressources pétrolières. Les ressources pétrolières de Maarib, à côté de celles des régions d’al-Jawf et de Chabwah, sont à tel point important qu’elles font de cette région le deuxième plus grand champ pétrolier de la péninsule arabique. Cette province jouit également d’une grande importance culturelle et historique vu une riche structure tribale et l’existence du barrage historique de Maarib.
La réhabilitation de cette artère économique du Yémen donnera un nouveau souffle à l’économie nationale, remettant aux mains d’Ansarallah le contrôle de plus de 90% du territoire et de la population du nord. La libération complète de la province de Maarib fournira également à l’armée et au mouvement Ansarallah yéménites une profondeur stratégique considérable, en apportant de sérieux changements aux équations politiques.
L’horizon d’une victoire définitive sur le front de Maarib n’est plus loin, étant donné l’expérience de plusieurs victoires militaires fulgurantes des forces yéménites.
Bien que les opérations aériennes de la Résistance yéménite, des attaques au drone contre les installations d’Aramco, aux attaques contre les aéroports de Najran et Riyad, passant par la quadruple opération dissuasive et les récents tirs de missiles sur Najran, Jizan et Tadavin, aient largement bousculé les rapports de force en faveur d’Ansarallah, il ne faut surtout pas oublier l’importance des opérations terrestres pour atteindre cet objectif.
Un grand nombre de militaires saoudiens ont été capturés au cours de l’opération terrestre « Nasr-u-min Allah », la plus grande attaque terrestre menée par l’armée et Ansarallah, le 28 septembre 2019, à Najran. Ce fut après cette opération que les militaires saoudiens ont exprimé leur colère contre le prince héritier Mohammed ben Salmane, pour avoir déclenché une guerre inutile, certains d’entre eux ont même fui l’armée saoudienne.
Ces dernières années, Riyad a dépensé plus de 200 milliards de
dollars pour acheter des avions d’assaut et des équipements militaires
dernier cri aux Américains, Français et Britanniques, qui pourtant,
n’ont pas apporté de victoire à l’armée saoudienne. Son faible bilan de
guerre le prouve.
Alors que les opérations terrestres des Yéménites aux entrées de la province de Maarib se poursuivent, marquant un point culminant dans la guerre, les batteries de la DCA yéménite ont, elles aussi, pris pour cible tout récemment les positions sensibles des forces saoudiennes au plus profond du territoire saoudien et dans les provinces de Najran et Jizan, ainsi que dans la ville [yéménite] de Maarib. À quoi d’autre aurait-on pu s’attendre ? Les récentes opérations au missile d’Ansarallah contre des endroits dans les profondeurs du territoire saoudien, ont transmis un message que Riyad aurait intérêt à ne jamais oublier : « À toute attaque au missile du régime des Saoud contre les infrastructures du Yémen et au moindre agissement saoudien mettant en danger la vie des citoyens yéménites, l’armée et les Comités populaires (Ansarallah) réserveront une riposte cinglante. »
Source : Presstv
Pluie de missiles et de drones yéménites sur l'Arabie
Les affrontements se sont déclenchés il y a environ dix jours sur le front de Maarib et les axes d’opérations aux alentours de cette ville, actuellement sous contrôle des forces du gouvernement démissionnaire de Hadi et du courant salafiste soutenu par la coalition saoudo-émiratie. Les progrès considérables accumulés ces derniers jours par les forces yéménites sur divers fronts de bataille autour de Maarib laissent conclure que la libération de cette ville est proche.
La province de Maarib est située à 173 km au nord-est de Sanaa, la capitale. Elle est à l’heure actuelle le foyer d’affrontements entre les forces de l’armée et d’Ansarallah, d’une part, et les forces affiliées à l’ancien président démissionnaire fugitif Mansour Hadi et à la coalition saoudienne, de l’autre. Une libération immédiate de Maarib marquera le plus grand acquis militaire obtenu par l’axe de la Résistance au cours de six années de guerre contre le Yémen, après quoi les rapports de force sur le plan militaire ne reviendront jamais à leur état d’antan.
La province de Maarib a une grande importance stratégique ; d’un côté elle est tout près de la capitale Sanaa et de l’autre, elle recèle de vastes ressources pétrolières. Les ressources pétrolières de Maarib, à côté de celles des régions d’al-Jawf et de Chabwah, sont à tel point important qu’elles font de cette région le deuxième plus grand champ pétrolier de la péninsule arabique. Cette province jouit également d’une grande importance culturelle et historique vu une riche structure tribale et l’existence du barrage historique de Maarib.
La réhabilitation de cette artère économique du Yémen donnera un nouveau souffle à l’économie nationale, remettant aux mains d’Ansarallah le contrôle de plus de 90% du territoire et de la population du nord. La libération complète de la province de Maarib fournira également à l’armée et au mouvement Ansarallah yéménites une profondeur stratégique considérable, en apportant de sérieux changements aux équations politiques.
L’horizon d’une victoire définitive sur le front de Maarib n’est plus loin, étant donné l’expérience de plusieurs victoires militaires fulgurantes des forces yéménites.
Bien que les opérations aériennes de la Résistance yéménite, des attaques au drone contre les installations d’Aramco, aux attaques contre les aéroports de Najran et Riyad, passant par la quadruple opération dissuasive et les récents tirs de missiles sur Najran, Jizan et Tadavin, aient largement bousculé les rapports de force en faveur d’Ansarallah, il ne faut surtout pas oublier l’importance des opérations terrestres pour atteindre cet objectif.
Un grand nombre de militaires saoudiens ont été capturés au cours de l’opération terrestre « Nasr-u-min Allah », la plus grande attaque terrestre menée par l’armée et Ansarallah, le 28 septembre 2019, à Najran. Ce fut après cette opération que les militaires saoudiens ont exprimé leur colère contre le prince héritier Mohammed ben Salmane, pour avoir déclenché une guerre inutile, certains d’entre eux ont même fui l’armée saoudienne.
Alors que les opérations terrestres des Yéménites aux entrées de la province de Maarib se poursuivent, marquant un point culminant dans la guerre, les batteries de la DCA yéménite ont, elles aussi, pris pour cible tout récemment les positions sensibles des forces saoudiennes au plus profond du territoire saoudien et dans les provinces de Najran et Jizan, ainsi que dans la ville [yéménite] de Maarib. À quoi d’autre aurait-on pu s’attendre ? Les récentes opérations au missile d’Ansarallah contre des endroits dans les profondeurs du territoire saoudien, ont transmis un message que Riyad aurait intérêt à ne jamais oublier : « À toute attaque au missile du régime des Saoud contre les infrastructures du Yémen et au moindre agissement saoudien mettant en danger la vie des citoyens yéménites, l’armée et les Comités populaires (Ansarallah) réserveront une riposte cinglante. »
Source : Presstv
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