Moche coup à Moscou [2]. Une opération ukrainienne supervisée par la CIA

Aux yeux de ceux qui sont moins experts en terrorisme, l’affirmation de l’État islamique pourrait soutenir l’affirmation américaine selon laquelle l’Ukraine n’a joué aucun rôle dans l’attaque. Mais c’est exactement le contraire.
Précisément, l’implication de l’État islamique est une indication très sérieuse non seulement de l’implication occulte du président ukrainien Volodymyr Zelensky mais aussi des services de renseignement américains et, plus particulièrement, du contre-espionnage de Langley : la CIA

Depuis le début de la guerre civile dans le Donbass, après le coup d'État financé par George Soros et certains pays de l'OTAN à Kiev qui a culminé avec le massacre du 20 février sur la place Maidan par de mystérieux tireurs d'élite {des mercenaires, comme cela s'est produit lors d'une opération de la CIA en 2002 à Caracas} l'Ukraine a utilisé le bataillon paramilitaire tchétchène Sheikh Mansur, des djihadistes islamistes formés en Syrie et en Irak en combattant aux côtés de l'Etat islamique.

Selon les Forces de mobilisation populaire irakiennes Hashd al-Shaabi, le tristement célèbre calife Al Baghdadi, fondateur de l'État islamique, était un agent du Mossad israélien et de la CIA. [1]. En effet, bien qu’emprisonné comme terroriste dans le centre de détention américain de Camp Bucca, en Irak, il a été mystérieusement libéré quelques années avant la naissance de l’Etat islamique

Pas seulement. La CIA, à travers l'opération MOM menée depuis Istanbul, a fourni les puissants lance-roquettes antichar TOW à au moins 21 groupes de jihadistes sunnites qui ont déclenché en 2011 la guerre terrorsite contre la Syrie du président Bashar Al Assad, un chiite modéré, musulman de la branche alaouite, selon un projet établi par le directeur de la Central Intelligence Agency en 1983 contre la Syrie dirigée alors par le père du dirigeant syrien Bashar Al Assad.

Comme on le sait, la Russie, qui possède sa seule base navale en Méditerranée en Syrie, à Tartous, est intervenue aux côtés d'Assad, l'aidant à vaincre l'Etat islamique avec l’aide les Forces Qods, l'unité spéciale des Pasdarans iraniens des Gardiens de la révolution islamique.

C'est pourquoi, Donald Trump a ordonné l'élimination du général Qasem Soleimani, commandant de ces paramilitaires de Téhéran, tué par un drone lancé par les États-Unis le 3 janvier 2020 à l'aéroport de Bagdad en compagnie d'Abou Mahdi al-Muhandis, adjoint chef du Hachd irakien.

Les terroristes de l'État islamique libérés par les États-Unis et transférés près de la Russie

L’attention du contre-espionnage russe sur les relations entre l’Etat islamique et les États-Unis a commencé en 2018, lorsque John Bolton, alors conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, a fait libérer certains prisonniers de l’État islamique en échange d’or.

D’autres ont été libérés par le président turc Recep Tayyip Erdoğan pour être utilisés comme mercenaires lors de l’invasion du Rojawa (le sud-est de la Syrie sous contrôle kurde) puis en Libye avec l’approbation de l’OTAN. Le recours à des combattants jihadistes a fait l’objet d’une dissimulation médiatique gérée par la société de lobbying américaine Mercury, sous-traitant du Pentagone et de Big Pharma pour les vaccins anti-Covid.

En mai 2019, l'ancien responsable du KGB, Alexander Bortnikov, directeur du Service fédéral de sécurité du FSB de la Fédération de Russie, a tiré la sonnette d'alarme concernant le transfert d'un grand nombre de terroristes de l'Etat islamique vers les pays musulmans de l'ex-Union soviétique limitrophes de la Russie et de l'Afghanistan.

En août 2021, le directeur de la CIA, William Burns, s'est rendu à Kaboul pour nouer de mystérieuses alliances avec le gouvernement taliban arrivé au pouvoir après le retrait militaire américain et avec on ne sait quelles autres entités opérant dans la région.

Depuis lors, l’État islamique du Khorasan (ISKP), composé de terroristes islamistes sunnites, s’est renforcé et a mené de multiples attaques contre les mosquées de ses ennemis chiites.

Des djihadistes recrutés par Zelensky pour la guerre en Ukraine

Pas seulement. Depuis le début de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, Volodymyr Zelensky a enrôlé des mercenaires de l’Etat islamique qui ont rejoint les jihadistes tchétchènes du bataillon Cheikh Mansur.

En février 2023, les services russes de renseignement extérieur ont rapporté que les États-Unis avaient recruté au moins 60 combattants djihadistes, ISIS ou Al-Qaïda, pour préparer des attaques terroristes en Russie et dans les pays voisins de l’ex-Union soviétique.

Le service de sécurité russe FSB a déclaré avoir empêché une attaque armée du groupe le 7 mars contre une synagogue dans la région de Kalouga, près de Moscou.

Le FSB a déclaré dans un communiqué : "Il a été établi que les militants d'une organisation terroriste internationale préparent une attaque contre les paroissiens de la synagogue en utilisant des armes à feu".

L'alarme de l'ambassade américaine à Moscou

En quelques heures, l'ambassade américaine a lancé un avertissement inhabituel aux citoyens américains les invitant à éviter les grands rassemblements et en particulier les concerts, réitérant leurs appels aux citoyens américains pour qu'ils quittent la Russie.

Les journalistes de CNN ont déclaré qu’on leur avait dit que « depuis novembre, des informations « assez précises » ont été publiées selon lesquelles ISIS-K voulait mener des attaques en Russie… Les services de renseignement américains en ont averti la Russie. ». La Russie a démenti cela : les Américains n’ont jamais averti la Russie de cet attentat potentiel.

Pour toutes ces raisons, l’origine djihadiste de l’attaque contre Crocus City Hall, non seulement n’exclut pas le rôle caché de l'Ukraine mais la rend encore plus probable. Cela soulève également de sérieux doutes sur l'implication de la CIA, qui a déjà contribué à armer les djihadistes (en Afghanistan, en Syrie, en Irak, en Libye et ailleurs), et  à orchestrer le coup d'État de 2014 à Kiev pour renverser le président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovitch et à planifier le sabotage des gazoducs Nord Stream.

En outre, le régime de Zelensky a été identifié comme responsable de diverses attaques explosives contre des journalistes russes, dont celle au cours de laquelle Daria Dugina a été tuée, et celle du journaliste chilien-américain Gonzalo Lira est mort, dans le silence assourdissant des médias occidentaux, mort d'une pneumonie non soignée après les tortures que lui ont fait subir  les Services spéciaux de Kiev qui l'ont arrêté sans aucune raison valable, sauf qu’il avait le tort de raconter scrupuleusement ce qu’il voyait.

Ajoutons à cela le fait que les responsables de la CIA gèrent l’un des trafics d’armes internationaux les plus lucratifs et les plus importants, qui alimente également les réseaux terroristes mondiaux.

Dans ce scénario d’intrigues internationales douteuses, il faut aussi mentionner une curieuse coïncidence qui soulève une question inquiétante. Est-ce simplement une coïncidence si le journaliste qui a déclenché les manifestations sur la place Maidan à Kiev grâce aux contributions de Soros à sa télévision était un islamiste d'origine afghane qui est ensuite devenu directeur adjoint de l'industrie nationale d'armement ukrainienne ? [2]

Par Fabio Giuseppe Carlo Carisio 

Source : VT

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«Ils sont venus tuer de sang-froid» «Ils sont venus tuer de sang-froid nos concitoyens, nos enfants, comme autrefois les nazis l’avaient fait dans les territoires occupés» a fustigé Vladimir Poutine, promettant que «tous les organisateurs, commanditaires de ce crime, quels qu’ils soient, subiront la punition qu’ils méritent». «Nous punirons tous ceux qui sont derrière cet attentat, tous ceux qui ont organisé ce massacre et cette atteinte à notre peuple», a insisté le président russe, assurant qu’ils «n'auront pas un destin enviable».

En savoir plus sur RT en français: https://francais.rt.com/russie/110260-direct-discours-vladimir-poutine

 «Ils sont venus tuer de sang-froid» «Ils sont venus tuer de sang-froid nos concitoyens, nos enfants, comme autrefois les nazis l’avaient fait dans les territoires occupés» a fustigé Vladimir Poutine, promettant que «tous les organisateurs, commanditaires de ce crime, quels qu’ils soient, subiront la punition qu’ils méritent». «Nous punirons tous ceux qui sont derrière cet attentat, tous ceux qui ont organisé ce massacre et cette atteinte à notre peuple», a insisté le président russe, assurant qu’ils «n'auront pas un destin enviable».

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En savoir plus sur RT en français: https://francais.rt.com/russie/110260-direct-discours-vladimir-poutine«Ils sont venus tuer de sang-froid» «Ils sont venus tuer de sang-froid nos concitoyens, nos enfants, comme autrefois les nazis l’avaient fait dans les territoires occupés» a fustigé Vladimir Poutine, promettant que «tous les organisateurs, commanditaires de ce crime, quels qu’ils soient, subiront la punition qu’ils méritent». «Nous punirons tous ceux qui sont derrière cet attentat, tous ceux qui ont organisé ce massacre et cette atteinte à notre peuple», a insisté le président russe, assurant qu’ils «n'auront pas un destin enviable».

En savoir plus sur RT en français: https://francais.rt.com/russie/110260-direct-discours-vladimir-poutine

NOTES de H. Genéric

[1] L'étrange cas d’al-Baghdadi, agent du Mossad et calife juif de l’Etat islamiste
-  LIBYE. Le chef d'ISIS/Daech en Libye est un officier du Mossad
-  France. Al-Baghdadi demande la Légion d'Honneur
-  La Turquie (grâce à l'OTAN et aux États-Unis) est depuis longtemps une base de soutien importante pour l'État islamique
-  Au cœur d’un très gros mensonge historique… L’origine hébraïque du takfirisme

[2] L'histoire de Mustafa Masi Nayyem (ukrainien : Мустафа Найєм, pachto : مصطفی نعیم) est racontée avec éloquence sur Wikipédia avec de nombreuses sources faisant autorité.

Nayyem était journaliste et député afghano-ukrainien.

Il est né à Kaboul en 1981. Il prétend être pachtoune et musulman de naissance. Les Pachtounes sont un groupe ethnique et linguistique indo-européen qui vit principalement dans l'est et le sud de l'Afghanistan et dans l'ouest du Pakistan, dans la région du Pachtounistan.

Ils parlent pachtoune et suivent un code religieux d'honneur et de culture indigène et préislamique, le pachtounwali intégré à la religion islamique selon l'ancienne confession radicale sunnite du hanafisme. Ils ont joué un rôle clé lors de l'invasion soviétique de l'Afghanistan (1979-1989), après quoi beaucoup d'entre eux sont devenus des moudjahiddines, parmi lesquels sont venus combattre avec Oussama Ben Laden qui les a financés et a fondé en 1988 Al-Qaïda, l'organisation internationale. organisation terroriste qui, selon de nombreux journalistes, hommes politiques et chercheurs, a été dissimulée par les Saoudiens avec l'aide de la CIA pour contrecarrer la Russie et l'Iran au Moyen-Orient.

D’eux sont nés les Talibans d’aujourd’hui qui ont bénéficié du soutien décisif des Pachtounes afghans. Mustafa Masi, après son enfance à Kaboul, est allé étudier à Kiev où en 1998 il a obtenu son diplôme du lycée technique et en 2004 il est diplômé du département des systèmes aérospatiaux de l'école polytechnique. Mais un an plus tard, il débute son activité de reporter : d'abord pour le journal Kommersant-Ukrainy de 2005 à 2007 puis pour Shuster LIVE, un talk-show politique à la télévision ukrainienne, de 2007 à 2011.

C'est pourquoi une note biographique de Nayyem rapportée par lui-même lors d'une vidéo-conférence en ligne sur From-UA paraît curieuse : « Je suis musulman de naissance. Je suis né dans un pays musulman, mes parents prêchent l'Islam. Mais en raison des circonstances, je ne respecte pas toutes les formalités qu'un musulman doit observer. Je vais révéler un secret : la mère de ma mère est juive. Mon fils, selon les canons juifs, est également juif ; je suis pachtoune. C'est l'une des nationalités vivant sur le territoire de l'Afghanistan. Et je n'ai rien à voir avec les Kurdes».

La confession publique a eu lieu le 17 décembre 2009 et lui a permis d'adresser un message d'amitié aux sionistes, mouvement fondé par les askenazis, qui détiennent le VRAI et dans la plupart des pays occidentaux et en Ukraine,   mais aussi aux Frères musulmans de Turquie, partenaire de l'OTAN et ennemi juré des Kurdes comme le confirment les derniers massacres au Rojava, territoire du nord-est de la Syrie.

Mustafa Nayyem sur la place EuroMaidan le 21 novembre 2013. Depuis le 11 novembre 2019, il est directeur adjoint de l'industrie de défense nationale ukrainienne.

VOIR AUSSI :

Moche coup à Moscou [1]. Qui a perpétré l'attentat qui a fait 133 morts ?

Hannibal Genséric