Dans son ouvrage « Notre Faux-Ami l’Amérique – Pour une Alliance avec la Russie », Marc Rousset constate que l’Europe ne va pas de Washington à Bruxelles, mais de Brest à Vladivostok. L’Océan Atlantique sépare l’Amérique de l’Europe, alors que l’Union Européenne et la Russie, le plus grand pays d’Europe, sont deux grands voisins complémentaires.
Mikhaïl Gorbatchev avait dit à Madame Margaret Thatcher que « l’Europe devait être notre Maison Commune et non pas un théâtre d’opération militaires », comme c’est malheureusement le cas actuellement en Ukraine.
Sommes-nous des citoyens transatlantiques ou des citoyens paneuropéens ? Pourquoi les Européens devraient-ils s’insérer dans un Commonwealth du XXI° siècle piloté par Washington ? L’avenir de l’Europe est eurasiatique, pas euro-atlantique.
L’Europe ne va pas de Washington à Bruxelles, mais de Brest à Vladivostok. L’Océan Atlantique sépare l’Amérique de l’Europe, alors que l’Europe et la Russie sont deux grands voisins complémentaires. La Grande Europe doit devenir « notre Maison Commune et non pas un théâtre d’opérations militaires » a pu dire Mikhaïl Gorbatchev.
Si la France n’a pas été rayée de la carte de l’Europe pendant les deux dernières guerres mondiales, c’est aux 1700 000 Russes tués pendant la première et aux 27 millions pendant la deuxième, qu’elle le doit, pas à l’Amérique !
La Russie est le bouclier protecteur de l’Europe à l’Est face à la Chine, à la Turquie, au Caucase, au Moyen-Orient [1] et au monde musulman de l’Asie centrale. L’Europe doit se considérer comme l’« Hinterland » de la Russie, les grands espaces de cette dernière étant son « Far-East ». Le contrôle de la Sibérie sera l’enjeu stratégique du XXI° siècle entre la Grande Europe et la Chine. L’Europe doit donc cesser de jeter la Russie dans les bras de la Chine ! En Asie, l’Européen, c’est le Russe !
L’avenir de l’Europe n’est pas dans une Union Européenne fédéraliste qui gonfle démesurément jusqu’à l’éclatement, mais dans une Confédération européenne des nations qui rivalise et coopère amicalement avec la Russie
L’Europe doit rompre avec l’Occident, l’ennemi des peuples. Tout se passe comme si l’Européen avait fait son temps et devait devenir une relique de l’histoire face à la Chine, à l’Inde, aux pays émergents et au Brésil. Seule la Grande Europe avec la Russie est susceptible de redonner aux nations européennes en déclin un sentiment d’espoir, de grandeur, de puissance, de renouveau exaltant ! L’homme européen a besoin de retrouver ses racines et sa foi en l’Avenir qui est à l’Est !
La voix de l’Europe ne portera qu’en fonction de son retour aux valeurs traditionnelles européennes, à une démographie en expansion, au développement de son économie et de son industrie, au rayonnement de sa culture et de ses technologies, à une politique de défense puissante et autonome .
La seule vraie question pour les Européens, c’est de faire le choix suivant : Rester Européen en se rapprochant de la Russie ou devenir Américain en acceptant le protectorat de l’OTAN, en perdant leur identité européenne. La Russie et l’Europe ont des intérêts communs et un Avenir commun sur ce grand continent paneuropéen qui va de l’Océan Atlantique jusqu’à l’Océan Pacifique¨[2]
-------------------------------------------
NOTES de H. Genséric
[1] Cette affirmation est une inversion de la réalité. Depuis des siècles et jusqu’à ce jour, ce sont les pays musulmans en général, et ceux du monde arabe en particulier, qui sont (ou ont été) envahis, colonisés, occupés et exploités par l’Europe, sans parler des massacres perpétrés par les puissances coloniales, dont le dernier exemple se déroule actuellement en Palestine par des juifs européens.
VOIR AUSSI
- La dissuasion par la sauvagerie ? :
“L’Occident a conquis le monde non pas par la supériorité de ses idées, de ses valeurs ou de sa religion (à laquelle peu de membres d’autres civilisations se sont convertis), mais plutôt par sa supériorité dans l’application de la violence organisée. Les Occidentaux oublient souvent ce fait ; les non-Occidentaux ne l’oublient jamais”. – Samuel P. Huntington, Le choc des civilisations et la refonte de l’ordre mondial (1996).
Le colonialisme occidental a commencé au XVe siècle et s’est terminé, à quelques exceptions près, au milieu du XXe siècle. Il a été rendu possible par le développement des technologies et la croissance rapide de la population. L’Occident a ensuite adopté un nouveau modèle de domination du monde. Il a parlé de valeurs humaines et de droits de l’homme, ainsi que de certaines règles qui permettraient prétendument à chacun d’en jouir.
- Les Juifs sont pires qu'Hitler. Au XXIe siècle, 4 fois plus de musulmans que la population d'Israël ont été massacrés
- Gideon Polya. L'holocauste et le génocide des musulmans imposés par les États-Unis après le 11 septembre
[2] L’Europe s’arrête à l’Oural. L’Eurasie va d’ l’Atlantique au Pacifique.
Hannibal Genséric
Il n'est pas facile pour l'Europe de s'émanciper de la tutelle de l'oncle Sam. Depuis 1945, ce continent est occupé par les GI. Pour les ambitieux qui veulent trôner à la tête des Etats de la vieille Europe, il faut jurer sa fidélité à Washington. La crise économique en cours, va, comme dans les couples mariés, conduire Washington et Bruxelles au divorce.
RépondreSupprimerje suis contre cet UE qui marche sur la tête et surtout l'unipolaire ou un seul décide de tout pour tous et tout s'achète ou s'achève! Que pour l'intérêt d'un seul et du m depuis 1945! Dommage que nous n'ayons aucun chef d'état digne de ce nom dans cet UE exemple(? le général Charles de Gaulle!) Personnellement !=pour un monde meilleurs=multipolaire et une vrai union de Europe -Asie de Brest Lisbone -Vladivostok=miracle!
RépondreSupprimer