Le président Donald Trump agit plus vite que les autres responsables politiques de sa génération. En une douzaine de semaines, il a déjà renversé « l’impérialisme américain » au profit de son « exceptionnalisme ». Ce n’est toujours pas la fin du problème, mais cela représente une avancée considérable à la fois pour les États-Unis et pour le reste du monde.
Simultanément, il a coupé dans la bureaucratie fédérale en supprimant des agences qui ne ressortaient pas de sa compétence et en licenciant 230 000 agents fédéraux. Le cœur de l’action du président Donald Trump, c’est de réformer l’économie occidentale en mettant fin à la « globalisation américaine », selon laquelle les composants de produits complexes doivent être fabriqués dans de multiples pays avant d’être assemblés. Il entend rapatrier le plus grand nombre possible d’usines dans son pays afin qu’il devienne capable de fabriquer des objets complexes de A à Z. Contrairement à ce que nous pouvons penser, la Première Guerre commerciale mondiale n’oppose pas Washington à Beijing, mais deux formes de capitalisme entre elles.
Cela fait plus de trois mois que Donald Trump a débuté son second mandat à la Maison-Blanche. Il a enchaîné un nombre stupéfiant de décrets en tous genres, donnant l’impression d’une personnalité brouillonne. Cependant, malgré le peu de temps dont il a disposé, ses premiers résultats commencent à apparaître.
Décoloniser « l’empire américain »
Il a d’abord cherché à décoloniser « l’empire américain ». Toutefois, comme sa tentative de 2017 avait été un échec cinglant, il a changé de méthode. Lors de son premier mandat, au huitième jour, il avait, par décret, enlevé les sièges permanents du chef d’état-major et du directeur de la CIA au Conseil national de sécurité [1] Il s’en était suivi une révolte de la haute administration qui le conduisit, seize jours plus tard, à renvoyer son conseiller national de sécurité, le général Michael Flynn.
Cette affaire a laissé des traces puisque la haute administration de sécurité nationale est intervenue lors de la dernière campagne électorale pour assurer mensongèrement que l’ordinateur de Hunter Biden n’existait pas et que ceux qui prétendaient l’avoir vu étaient des agents de la désinformation russe [2]. Aussi Donald Trump les a-t-il privés de leur habilitation secret-Défense, dès les premiers jours de son second mandat [3].
Cette fois, Donald Trump a pris le taureau par les cornes : il a mis à la retraite anticipée tous les fonctionnaires ayant lutté contre lui durant sa première administration et dissous le Federal Executive Institute qui les formait [4]. Une fois ce niveau de personnalités épuré, il a également retiré leurs habilitations de sécurité à 15 politiciens (dont l’ancien président Joe Biden et l’ancienne secrétaire d’État Hillary Clinton) afin d’être certain de ne plus les retrouver sur sa route [5]. « Jamais deux sans trois », dit-on : aussi a-t-il encore renvoyé six fonctionnaires de son Conseil national de sécurité [6], le 2 avril, car ils continuaient encore à travailler avec leurs amis straussiens [7].
Une fois ces gens mis hors d’état de nuire, le président Donald Trump a débuté des négociations de paix à propos de l’Ukraine, de la Palestine et de l’Iran. Chacun a réagi lorsqu’il a remis à sa place le président non-élu ukrainien, Volodymyr Zelensky, mais il a aussi remis à sa place le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, par deux fois [8]. La première fois, il a répondu à son plan d’annexion de Gaza en lui annonçant qu’il préférait édifier une nouvelle riviera plutôt que de le voir occuper ce territoire ; la seconde, il lui a dit qu’il ne pourrait rien intenter pour diviser la Syrie et qu’il ne pourrait pas non plus attaquer l’Iran.
Certes, pour le moment, aucun de ces trois points chauds n’est en paix, mais les choses avancent vite :
• En Ukraine, il a fait admettre que la Crimée, le Donbass, et une partie de la Novorossia sont bien russes. En outre, il est clair qu’une élection présidentielle devra avoir lieu. Les « nationalistes intégraux » [9] savent déjà qu’ils ont perdus. Sur les territoires à partager, les deux seules revendications ukrainiennes sont d’une part de récupérer la centrale nucléaire civile de Zaporojie (ce à quoi la Russie est fermement opposée [10]) et si Moscou sera autorisé ou non à annexer Odessa sans avoir à la conquérir.
• En Palestine, il a fait admettre par presque tous les acteurs que le Hamas ne pourrait pas revenir au pouvoir à Gaza, mais il ne parvient pas à trouver une alternative aux « sionistes révisionnistes » (c’est-à-dire aux disciples du fasciste Vladymyr Jabotinky [11]) en Israël. Donald Trump n’est pas parvenu à stopper le massacre des Palestiniens, toujours affamés à Gaza, ni à mettre fin aux massacres confessionnels en Syrie, toujours dominée par les jihadistes, mais il a imposé à Israël d’abandonner ses ambitions en Palestine, au Liban et en Syrie.
• En Iran, il ne fait que commencer et n’a pas encore fait admettre à la République islamique qu’elle ne peut pas armer sans risque les minorités chiites de la région, mais il ne lui a pas encore proposé de garantir leur sécurité par un autre moyen. La situation ici est plus difficile car il a menacé l’Iran, comme il l’a fait avec l’Ukraine et avec les Palestiniens, suscitant un durcissement immédiat de Téhéran [12].
Dans les trois cas, le président Trump a utilisé ses armées sans livrer bataille : il a brièvement suspendu le Renseignement que le Pentagone fournissait aux armées ukrainiennes [13] provoquant un effondrement militaire ; il a également brièvement suspendu la livraison d’armes à Israël, même si ce point n’a pas été médiatisé, mais a suscité une très vive inquiétude au sein de l’état-major israélien. À l’inverse, il accumule des forces à Diego Garcia pour menacer l’Iran [14]. Sa seule action militaire aura été d’attaquer Ansar Allah au Yémen ; une action meurtrière et tactiquement inutile, les Yéménites y étant préparés, mais utile pour faire passer son message à l’Iran..
Épurer la bureaucratie fédérale
Parallèlement à sa réorganisation des relations extérieures états-uniennes, le président Donald Trump a commencé à « dégraisser le mammouth », c’est-à-dire à élaguer les branches inutiles de l’État fédéral états-unien. C’est l’autre grand chantier des « jacksoniens », c’est-à-dire des disciples du président Andrew Jackson [15]. Pour ce faire, il s’appuie sur l’oligarque Elon Musk. Or, l’homme le plus riche du monde n’est pas un jacksonien, mais un libertarien. Sa préoccupation n’est pas de détruire les attributs non-constitutionnels de l’État fédéral au profit des États fédérés, mais de diminuer son poids. En l’occurrence ces deux objectifs distincts sont servis par les mêmes actes, tout au moins jusqu’ici.
En douze semaines, Elon Musk est parvenu à enregistrer la démission ou à licencier 230.000 agents fédéraux. Certes, nous vivons cette manière de procéder comme une sauvagerie, il n’en reste pas moins qu’il ne met pas en question leur compétence, mais leur utilité, ce qui est fort différent. La plupart d’entre eux veillait à l’application de règles qui n’auraient pas dû exister. Cela ne veut pas dire qu’elles soient mauvaises, mais qu’elles ne ressortent pas de la fonction de l’État fédéral et ne devraient donc pas être mises en œuvre avec l’argent des contribuables. Ce dégraissage a, accidentellement, mis en lumière de nombreux cas de corruption, avec par exemple une subvention de 900.000 dollars accordée par l’agence des petites et moyennes entreprises à un bébé de neuf mois. Cependant le véritable enjeu n’est pas encore là. 6 milliards de dollars de subventions du Pentagone viennent d’être annulées, notamment offertes à des universités, sans aucun lien avec la défense du territoire états-unien. Lorsque le DOGE sera parvenu à consulter les comptes de la nation, il pourra constater à quoi sert chaque virement effectué par l’État fédéral, comme, par exemple, les salaires versés à de nombreux dirigeants étrangers. On comprend donc la bataille judiciaire en cours pour conserver le secret sur tout cela.
Le Département de l’Efficacité gouvernementale (DOGE) prévoit 150 milliards de dollars d’économie en un an grâce à ces coupes dans la bureaucratie et à la lutte contre la fraude, soit un gain de 931,68 dollars par contribuable. C’est peu par rapport à ce qui avait été envisagé, mais absolument considérable.
Aucune comparaison ne devrait être faite entre les États-Unis et d’autres États, uniquement avec l’Union européenne dont la bureaucratie fédérale est tout aussi opaque, ainsi que le montre l’actuel scandale des subventions occultes à des ONG [16].
Après avoir expliqué les efforts de Donald Trump contre « l’impérialisme américain » et contre la bureaucratie fédérale [1], je voudrais en venir à son action économique et particulièrement à sa conception des droits de douane.
Initialement, Donald Trump n’était pas un homme politique, mais un chef d’entreprise et c’est en tant qu’entrepreneur qu’il a abordé le monde politique dans les années 80. Il avait alors publié une pleine page de publicité dans trois grands quotidiens états-uniens pour dénoncer le déséquilibre des échanges entre son pays et la Chine. Il s’opposait ainsi à la globalisation américaine qui faisait des États-Unis le centre de l’Empire et de la Chine « l’atelier du monde » .
Il n’est entré que plus tard en politique, d’abord aux côtés des Clinton, puis en soutenant le Tea Party et, enfin, en s’emparant du Parti républicain.
Pour comprendre Donald Trump, on doit toujours garder son parcours à l’esprit : ce n’est ni un démocrate, ni un républicain, mais un « jacksonien » [2]. Et son cheval de bataille, c’est de ramener dans son pays la production des biens de consommation.
Il nous est beaucoup plus facile de comprendre ses adversaires aux États-Unis car ils agissent presque tous, non pas à partir de leurs expériences, mais de leur idéologie unique : « l’impérialisme américain ».
Et nous devons conserver à l’esprit que, d’une manière générale, les universitaires confondent les idéologies économiques, sur lesquelles ils dissertent, et le fonctionnement de l’économie réelle, qu’ils ignorent.
Lorsque, devenu président fédéral, Donald Trump réforme l’économie, il annonce vouloir Make America Great Again (MAGA), c’est-à-dire faire de l’Amérique à nouveau une grande puissance. Il précise qu’il n’entend pas mener des guerres, mais comme le président Andrew Jackson, leur substituer le commerce international. Nous ne devons donc pas comprendre MAGA comme faire de l’Amérique une grande puissance militaire, mais une grande puissance économique, c’est à dire rendre à l’Amérique sa grandeur.
Andrew Jackson n’était ni libre-échangiste, ni protectionniste. Il envisageait les droits de douane comme le moyen non pas de protéger les productions états-uniennes de leurs concurrents internationaux, mais comme le seul moyen de financer l’État fédéral. C’est très exactement la position de Donald Trump aujourd’hui : il entend supprimer la totalité des impôts fédéraux et ne plus financer son administration que par des droits de douane. Il laisse par contre chaque État fédéré lever les impôts qui lui paraissent indispensables.
Ce cadre de pensée ayant été posé, Donald Trump organise le passage de l’ancien système au nouveau selon sa méthode, qu’il a décrite dans son livre, The Art of the Deal : déstabiliser ses interlocuteurs. Il a donc débuté en annonçant des droits de douane généralisés et prohibitifs, puis a accepté de les réduire à 10 % pour trois mois, sauf pour la Chine.
Chacun, s’est alors précipité à ses pieds, à la fois pour remercier notre bon « maître du monde » de ces taxes et pour le prier de ne pas trop les augmenter. L’exemple absolu de cette démarche de soumission ayant été donné par l’Italie de Giorgia Meloni. La Première ministre s’est affichée comme une groupie de l’ogre qui lui a tout imposé [3]. Au contraire, l’exemple inverse a été fourni par la Chine qui a d’abord réagi en prenant des droits de douanes réciproques, puis s’est ravisée. Elle a alors choisi de répondre « à la chinoise », c’est-à-dire sur un terrain où on ne l’attendait pas : elle a interrompu sa collaboration avec les deux géants mondiaux des semi-conducteurs, ASML et TSMC, a considérablement ralenti l’exportation de « terres rares » utilisées dans les équipements hi-tech, civils et militaires, et a interdit l’importation de Boeings.
En l’absence de stocks, dans quelques semaines, les États-Unis n’auront plus de semi-conducteurs, ni de pièces détachées pour leurs moteurs de missiles, leurs systèmes de radar, leurs capteurs de guidage, leurs revêtements anticorrosion, leurs lasers de désignation de cibles, leurs têtes chercheuses, leurs drones tactiques, leurs moteurs d’avions de combat, et leurs systèmes de guerre électronique.
Sans attendre, le président Donald Trump a exonéré de taxes les produits de consommation hi-tech : ordinateurs personnels, téléphones portables etc, mais pas les matières premières et composants indispensables au complexe militaro-industriel.
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On en est là. Dans quelques semaines le complexe mitaro-industriel, pas seulement états-unien, mais occidental (y compris italien), devra déclarer le lock out de ses usines.
Du point de vue de Donald Trump, les États-Unis ne sont plus une économie performante parce qu’ils ne produisent plus de biens de consommation, mais surtout des armes et des « produits financiers ». Ils ont, en pratique, une économie de guerre. Il entend donc serrer la ceinture du complexe militaro-industriel et développer les productions locales, notamment celle des « terres rares » et des énergies fossiles indispensables à l’industrie moderne. Contrairement à une idée reçue, les terres rares ne sont pas rares en elles-mêmes. Il en existe partout, ce sont les capacités de filtrage de ces minéraux qui sont rares. Elles sont, aujourd’hui, à 90 % en Chine. Le président Trump trouve donc, à l’occasion du bras de fer actuel, l’argument pour exploiter les « terres rares » états-uniennes, auquel les écologistes de tous bords sont opposés [4]. En effet, il est difficile de les extraire sans épuiser les réserves d’eau et sans polluer les régions avoisinantes.
De même que le libertarisme du dirigeant du DOGE, Elon Musk, masque la volonté de Donald Trump de restituer aux États fédérés des fonctions exercées par l’État fédéral, hors de la Constitution, de même les positions de son conseiller au Commerce, Peter Navarro, masquent ses propres conceptions économiques. Navarro, ancien professeur d’Économie à Harvard, est un polémiste, connu pour avoir alerté —en forçant le trait— sur le déséquilibre des relations avec la Chine. Il déclarait à « Meet the Press » (NBC) [5], le 13 avril, que l’équipe Trump n’est pas surprise par les réactions, y compris chinoises, à la hausse des droits de douane. Mais il ne faut pas en conclure pour autant que le président Trump est anti-Chinois.
La sénatrice démocrate Elizabeth Warren, qui ne cherche pas à comprendre ses adversaires politiques et les prend pour des milliardaires sans scrupules, assoiffés d’argent, a accusé le président Trump et son entourage d’avoir décidé de droits de douanes uniquement pour pouvoir s’enrichir personnellement en commettant des délits d’initiés. Elle a donc exhorté la Securities and Exchange Commission (SEC) à ouvrir une enquête sur les fortunes personnelles de Trump et de Musk. Elle a déclaré à « State of the Union » (CNN) [6], le 13 avril, que la récente exemption de l’administration Trump pour les téléphones portables, les ordinateurs personnels et autres appareils électroniques était un « accord spécial » avec le PDG d’Apple, Tim Cook, qui lui a fait don d’un million de dollars à l’occasion de son investiture. « Comme si le chaos ne suffisait pas, il ajoute une couche de corruption bien visible ! » [7].
N’en déplaise à l’ancienne professeur d’Économie de Harvard, Madame Warren, ce qui se passe n’est ni une affaire de corruption, ni une volonté de s’enrichir sur le dos des plus pauvres, mais une guerre. Non pas une guerre entre les États-Unis et la Chine, mais entre deux formes de capitalisme à l’échelle globale : celle des producteurs contre celle des assembleurs [8].
23 avril 2025
Trump, Powell, la Chine : le triangle des Bermudes de la manipulation | Morningbull | Swissquote
RépondreSupprimerhttps://m.youtube.com/watch?v=okF-EeffCAc&list=LL&index=1&pp=gAQBiAQB
Faire l'impasse dans son analyse sur la moralité, l'éthique, est étonnant. Donner une aura de grand stratège à ce monsieur Trump, quand on connait son passé de faillite en cascade à la Thierry Breton, c'est se fermer les yeux, alors que tout cela pue la magouille financière et le délit d'initié !
Ce Trump est beaucoup plus trivial que cette analyse le laisse entendre.
Vous avez dit l’essentiel. Meyssan ne s’inquiète pas de l'absence de moralité manifestée par le zèbre orange. C’est d’ailleurs un travers qu’ont tous ceux qui se félicitent de la présidence Trump. Ils ne s’inquiètent pas de voir ce genre de zigoto à la tête des USA et ils en attendent du bien. Le monde occidental a perdu la tête.
SupprimerPourtant, la realpolitik exige de la diplomatie. Trump le comprendra-t-il avec la réaction chinoise ?
Machin
https://m.youtube.com/watch?v=okF-EeffCAc&list=LL&index=1&pp=gAQBiAQB
RépondreSupprimerDélit d'initié, magouille, tout cela est beaucoup plus trivial que cette analyse le laisse entendre.
En lisant juste l'introduction une idée m'est venue...
RépondreSupprimerCelle d'Hitler et de son empressement pour l'indépendance de l'espace vital du Reich allemand...
Problème ... Avoir des idées, bonne ou mauvaise ça prend du temps pour les appliquer, les bourricots eux sont toujours pressés, et à fortiori pour des questions aussi complexe que celles concernant des évènements géopolitiques et sociaux complexes...
Trump aurait besoin de 10 présidences et une incroyable résilience du peuple US pour parvenir à cela, le problème c'est qu'il le les à pas et qu'il à certainement été manipulé à l'insu de son plein gré pour servir d'autres objectifs que les siens....
Donc il est assis sur un siège éjectable...
En conclusion il n'a ni les moyens ni le temps de ses ambitions, sa politique n'est qu'une velléité de changement, c'est à dire une volonté faible qui ne perdurera pas...
Et cette analyse correspond non seulement à sa personnalité mais également au contexte qui l'a mis en place...
Comme dirait nos english
"he's a joke"
Les américains vont se réveiller avec la gueule de bois et une guerre civile en prime...
Et j'en connais d'autres, grands bluffeurs qui vont également tout perdre, mais qui eux ne sont pas isolés sur une "grande île"...
Aléa jacta es
Meyssan est un crétin, sa lassitude de l'empire lui aura fait fermer un œil sur la situation au lieu de garder les deux ouverts...
RépondreSupprimerIl est à l'image des dissidents français qui ferment les yeux sur la compromission de l'Est avec les élites juives et de la possibilité d'une double trahison pour une troisième voie dans laquelle ils seraient tous à exterminer...
Pas facile à gober c'est vrai, et cela vous place dans un nouveau man's land, mais c'est pas comme si nous n'avions pas été prévenus...
Je pense que, malgré les apparences, Trump et Macron ont le même profil psychologique et le même but respectif :
RépondreSupprimerTous les deux sont pilotés et propulsés en dehors de toutes compétences effectives, ceux sont des fossoyeurs de leurs pays.
Tous les deux défendent Israël et le sionisme au détriment de leur propre population.
Tous les deux déconstruisent, par leurs décisions, de façon méthodique, les fleurons industriels de leurs pays.
L'intentionnalité malveillante au service de commanditaires externes me paraît évidente.
J'aurais pas mieux dit ...
SupprimerJe me demande si pour redresser un pays, il ne faudrait pas commencer par arrêter les traîtres qui ont fait s’effondrer le pays ?
RépondreSupprimerEn ne le faisant pas, Trump donne l’impression de vouloir juste impulser un changement radical dans la politique suivie jusque là, mais sans bouleverser les objectifs politiques poursuivis.
Pour justifier un changement politique radical auprès de la population, il faut que la politique ait été désastreuse. C’est pourquoi je me demande si la politique de Biden n’était pas voulue, et même pire, je me demande si elle ne confirme pas une hypothèse découlant de faits. Cette hypothèse suggère que Biden n’a jamais été président, que la dernière présidence a été assurée par Trump depuis Mar-a-Lago, et que Trump en a profité pour faire porter le chapeau de ses actes à Biden.
En bref, voici les faits.
Après les élections US de 2019, Trump a déclenché la "continuité du gouvernement", parce que la fraude massive constituait une attaque contre les institutions US.
En principe, pendant la continuité du gouvernement, la loi martiale est en vigueur sous commandement militaire. Mais dans ce cas, un tas de faits montrent que Trump est resté président à Mar-a-Lago et qu’il n’y a pas eu de loi martiale. Et Trump n’a pas caché qu’il était toujours président. Des vidéos montrant qu'il l'a fait savoir à ses fans lors de meetings, en le disant explicitement où en exhibant la serviette présidentielle, une sorte de cartable officiel portant les armoiries US, où le président range ses documents. Si Trump n'avait pas été président, détenir ce cartable constituerait une sorte de crime. De même, les cortèges qui accompagnaient les déplacements de Trump, étaient manifestement des cortèges présidentiels, avec l’ambulance et tout le bataclan de grosses caisses noires.
Par ailleurs, tout montre que la cérémonie d'investiture de Biden était une farce, aucun protocole n'ayant été respecté, Biden s'y étant même rendu en avion de location. Par contre, le même jour, Trump a bien reçu l'investiture présidentielle, avec la cérémonie chronométrée des 21 coups de canons, à Camp David, où il s'était rendu avec Air Force One.
Conclusion logique : A l’époque Biden, Trump était président. De ce fait, c’est Trump qui est responsable de tout ce qui est arrivé après 2020 : Guerre en Ukraine, destruction de Nord Stream, guerres d'Israël, génocide à Gaza et guerre en Syrie. A propos de Nord Stream, il se vante de sa destruction dans une vidéo que je n’ai pas retrouvée.
Sauf si son engagement envers les patriotes est aussi un mensonge, Trump les a trahi, bien qu’ils l'aient aidé à devenir président en 2016, peut-être en neutralisant, avec l'aide de la NSA, les manipulations de votes par les démocrates.
Cette vidéo montre que Trump est resté président :
https://odysee.com/Op%C3%A9ration-militaire-en-cours-autour-du-dossier-sur-le-couple-14-47:2
Celle-ci montre que Trump, converti au lapinisme talmudique, est considéré comme une espèce de Mashiah :
https://www.youtube.com/watch?v=b6DsyQaGPls
Machin
Faut arrêter Qanon et autres news orientés psyop cher ami... ça bousille le cerveau
SupprimerIls (talmudistes) lui lèchent en apparence le cul car il (Trump) leur appartient , et qu'ils vont le mener à l'abattoir...
SupprimerC'est leur modus operandi, lorsque vous êtes à eux, ils vous cajolent et vous félicitent, si vous leur tenez tête ils feront tout pour vous soumettre et vous dominer...
Holà les délirants contre Trump et T. Meyssan......voire les deux ensembles.......à la place de venir les uns et les autres déposer vos crottes sur l'article de T M, on attend toujours et encore que nous fassiez la faveur de nous faire connaitre au moins 1 de vos articles......A vos plumes ou claviers PARTEZ.....!
RépondreSupprimerLes USA avancent leurs pions partout,les Israéliens foncent au bulldozer à Gaza et même en Syrie..Tandis que les 400 millions d'arabes bavardent comme d'habitude......Qu'en déduire?
RépondreSupprimerMalheureusement chez nous
RépondreSupprimerdepuis que Emanuel M. 1er est à la tête de notre pays nous allons et continuons de pire en pire
pour bientôt le devenir?
alors que nous étions le pays model qui aller des années 1960 à 1990 allions vers le haut et devenu le pays model!
Personnellement
Emanuel M.1er est en train de suicider notre pays et
ses 95% de la population=les non privilégiés
2) à priori en provoquant déclarant la 3ème guerre mondiale celà lui permettra de rester président tout comme le clown à J Biden qui devait fin mai 2025 rester ou partir suite au vote qui a été annulé par lui même ! probablement sur les conseils de Joe l'exemple de la démocratie 2020? +Elu avec plus de
votants que d'inscrits!
qui doit aussi pour moi avoir des ordres à donner à son toutou n° 1 = notre Emanuel M.1er
Suggestion= pour redevenir le pays model que nous étions
déjà a garder le peu qu'il nous reste ?
s'occuper enfin de nous et que de nous
si nous voulons aider la paix
= Le contraire de ce que fait Emanuel M.1er
ainsi que le clown à Joe + quelques personnages comme la représentante de l'UE le 1er ministre de G.B.! et autres petits toutous à Joe ?
Re RAPPEL avant 1954= N.Kroutchev !la Crimée n'avait jamais été Ukrainienne
Suite à la chute du mur de Berlin et Urrs =M.Gorbatchev !L'otan ne devait plus s'étendre et se rapprocher vers l'Est?
Les accords de Misnk2 ont été bafoués surement à la demande de Joe qui a son élection avait dit il faut revoir l'accord de Minsk2 ?au plus vite?
avant 1994 l'Ukraine était composée de 55% d'ethnies Russes et 45% de multi éthnies maintenant le contraire ?
Donc!......???
Maintenant l'Est est toujours à majorité ethnies russe + le Sud surtout Odessa malgré le 02 mai 2014?
ET l'Ouest et Nord multi éthnies à majorité de russophobe
don 10% de descendants de S.Banderra -Oun !surtout depuis février 2014 la cohabitation n'est plus possible
donc demander à l' Onu si cette dernière a encore un minimum de crédibilité de séparer le pays en 2
plus re rappel de s'occuper enfin que de nous
= miracle !
mais Joe ne le veut surement pas?
MACHIN......Ce qui risque d'arriver trop vite et ce avec le concours actif des oligarques.......c'est l'effondrement de la Russie comme s'effondra en une nuit l'URSS.....C'est une possibilité qui serait aussi tragique et dramatique pour les Russes et même le reste du monde!
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