Nick Fuentes, Staline et l’oblast juif

Cet article va encore nous faire des amis, et pourtant, tout est factuel. Figurez-vous qu’il y a 91 ans, l’ami Staline avait préparé une petite place au chaud pour ses camarades juifs d’URSS, qui auraient dû y aller, mais ils n’ont pas voulu. Le flair du danger ?

Erreur, car dix ans plus tard, ils se sont pris l’ouragan nazi en pleine gueule : un million et demi d’entre eux seront fusillés. Mais peut-on les séparer des vingt millions de morts soviétiques non juifs ? Une fort jolie Russe nous raconte ce rendez-vous manqué avec l’histoire en français.

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On remarque que dans les périodes de forte crise du capitalisme, deux noms assez maudits reviennent comme des mantras : Hitler, et Staline. Hitler pour ceux qui en ont marre que la civilisation européenne soit étouffée sous l’immigration massive, Staline pour ceux qui en ont marre de l’oligarchie et qui veulent renverser la table.

Les premiers furent les derniers et les derniers les premiers. Quelque part, on dit bien quelque part et pas partout, le Joseph, il a exaucé le vœu du Christ, socialement parlant. Pour le reste, il y a eu quelques dommages collatéraux au communisme.

Eh bien justement, le petit Soral, pardon, le petit Fuentes dont il est beaucoup question ici ces derniers temps, on ne sait pas trop pourquoi, sûrement l’actu trumpo-candacienne, nous en a sorti une stupéfiante, une rouge vif, dans sa vidéo du 7 décembre 2025 :

« C’est un paria, un marginal, et de par une intelligence remarquable et une savante manipulation de l’appareil bureaucratique, il devient l’homme le plus puissant au monde. Et il utilise ce pouvoir pour véritablement transformer l’Union soviétique. […]
Quoi qu’on en dise, son plan a marché ! Il a fait passer la Russie d’un pays rétrograde, d’une économie de servage principalement agraire, de l’autocratie sclérosée du Tsar, à un empire d’ordre mondial. […]
Ça a marché ! En priorisant l’industrie lourde, l’appareil industriel et la défense, la Russie s’industrialise. Il extirpe la Russie du XIXe, non, du XVIIIe siècle !, et rentre dans le XXe siècle. Ils acquièrent la bombe atomique, ils défendent la Russie contre Hitler. »

C’est chez Odysee, vous pensez bien qu’en France, avec YouTube qui coupe tout ce qui déplaît à l’oligarchie... Imaginez, les prix Albert-Londres de StreetPress et Conspi Watch devant le cas Fuentes, la liberté d’expression, l’impossibilité matérielle et médiatique de lui clouer le bec... Et pourtant, il adoube aussi Netanyahou, historiquement parlant.

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On disait qu’en ce moment, au pic de la crise terminale du capitalisme – demander au Cousin l’explication par la baisse du taux de profit –, on voit revenir, même chez les jeunes, les figures des grands anciens, pas pour leur létalité, mais pour le changement radical qu’ils incarnent.

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Oui, une masse grandissante de Français, pour ne parler que de nous, aspire à un profond changement. Ce qui ne veut pas seulement dire du pouvoir visible, mais du pouvoir profond, pour ceux qui sont au courant. Mais, là, ça ne passe pas par le vote. Car quand il est dévoilé (« Je vous dévoilerai des choses cachées depuis la fondation du monde », ça marche aussi pour la société), le pouvoir devient très méchant, très radical, très fou : il nous pousse soit vers la guerre civile, soit vers la guerre contre un ennemi fabriqué.

Ah, on nous dit dans l’oreillette qu’on y est déjà.

 

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Publié le : mercredi 10 décembre 2025

Source : E&R

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Alon Mizrahi

The Mizrahi Perspective

Le point de vue des Mizrahi

Félicitons l'Espagne, l'Irlande, la Slovénie et les Pays-Bas pour leur décision de boycotter le concours Eurovision de la chanson cette année, suite au vote de l'Union européenne de radiodiffusion autorisant la participation d'Israël.

L'Islande et la Belgique annonceront leur décision dans les prochains jours.

C'est un détail, certes ; presque insignifiant, mais pas totalement, car cela contribue à lutter contre la campagne internationale de délégitimation d'Israël, qui nie et minimise le génocide de Gaza ainsi que la poursuite de l'apartheid et du nettoyage ethnique à Jérusalem-Est et en Cisjordanie.

N'oublions pas non plus que le pouvoir des lobbies sionistes en Occident est tel qu'un boycott partiel d'un concours de chansons constitue la plus importante action internationale menée contre un pays qui commet un génocide depuis deux ans et une occupation militaire depuis soixante ans.

Si, à l'avenir, quelqu'un se demande pourquoi les gens sont furieux, voilà la réponse. C'est le pouvoir de certaines élites haïes, non seulement de commettre des massacres, des tortures et des anéantissements, mais aussi de contraindre l'humanité, par leur emprise sur les institutions, à les accepter comme une norme et à les considérer comme l'expression d'une vision politique normale.

Nous voyons tout ce que font les autres, et tout est enregistré. Que personne ne pose de questions stupides (« pourquoi ? », « pourquoi nous haïssent-ils autant ? ») une fois que tout sera dit et fait.