Le président
Poutine aurait transmis hier, à la Douma (parlement), un ensemble de lois jamais vues dans l'histoire moderne de la Russie, qui, une fois
promulguées, créeraient un "cyclone économique" dans le
monde occidental et plongerait les États-Unis et l'Union européenne dans une dépression
immédiate, voire un effondrement économique pur et simple.
Ces
nouvelles lois ont été établies par le Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, qui a chargé
le célèbre économiste Sergueï
Glaziev de l'élaboration de ce qui est étiqueté comme une « réponse
ultime démilitarisée» de la Russie aux sanctions occidentales, considérées
comme une agression par la Russie. Elles ordonnent à toutes les entreprises
russes, publiques et privées, de cesser immédiatement de rembourser plus de 700
milliards $ de prêts à toute banque ayant la nationalité d’un pays appliquant des sanctions ou des menaces
de sanctions contre la Russie, ou même ayant
des succursales dans un tel pays.
Une fois adoptées,
ces lois permettraient de récupérer l’argent perdu par la Russie suite à la manipulation
par l'Ouest des prix mondiaux du pétrole et suite aux attaques contre le rouble.
La manipulation occidentale a consisté à inonder
le marché mondial du pétrole par plus de cinq millions de barils d'excédants par jour (par l'Arabie saoudite), en plus de la manipulation, par la New
York Mercantile Exchange (NYMEX), à la baisse des prix du pétrole.
Le président
Poutine a été contraint de soumettre ces
lois à la Douma en ce moment, suite au rapport sombre donné au Conseil de
sécurité de Russie par le ministre du développement économique, Aleksey Ulyukayev, avertissant
que la période actuelle de faible prix du pétrole peut durer plusieurs décennies, et que les experts
britanniques disent que ce prix pourrait
même tomber à 10 $ le baril.
La soumission
par le président Poutine de ces lois à la Douma, est concomitante à l'ouverture réussie de la bourse de St.
Petersbourg (spimex), qui vient de dé-dollariser
le pétrole russe du système mondial des pétrodollars US, brisant
ainsi l'hégémonie américaine et sa capacité à financer ses guerres en utilisant
l'argent des autres nations.
Armes de destruction de la dette |
Dans la même
tentative de lutte contre l’hégémonie mondiale et contre les menaces de guerre mondiale
par les Américains, la Chine a ordonné, la semaine dernière, à l'ensemble de ses
banques de cesser immédiatement l'achat de dollars américains.
La
"presstituée" et les grands médias américains ne disent rien à leurs
concitoyens de l’impact terrible de ces nouvelles lois russes sur leur propre
situation. Par contre, mis au courant, les oligarques occidentaux ont, dans la
dernière quinzaine seulement, fait perdre
à leurs marchés boursiers plus de 1000.000.000.000$ (mille milliards). C’est
comme si on effaçait d’un seul coup la valeur combinée des géants technologiques
suivants : Google (508 milliards $), Facebook (281 milliards $), Intel (154
milliards $), Netflix (50 milliards $) et Yahoo ($ 29 milliards).
Encore plus
étonnant, et malgré cette perte massive de richesse pour le peuple américain (retraites,
épargnes, fonds en actions et obligations), le président Obama n’a pas hésité à
dire à ses concitoyens, hier soir, que leur économie allait bien et que ses
détracteurs faisaient de la "politique
fiction".
Peut-être qu'Obama visait le légendaire gourou du marché boursier, Art Cashin
qui, hier, a averti que la panique dans ce marché "va
choquer le monde», ou bien visait-il la Royal Bank of Scotland (RBS) qui,
hier aussi, a exhorté tous ses clients : "Vendez
Tout!
" RBS a averti
ses clients de s’attendre à une «année cataclysmique», ainsi qu’à une
crise globale déflationniste. Il est temps de vendre ses actions avant
qu’il ne soit trop tard," a-t-elle averti.
L’équipe de crédit de la RBS a indiqué que la situation des
marchés était aussi alarmante que celle qui prévalait juste avant la
crise financière de 2008. Les principaux marchés d’actions pourraient
notamment perdre jusqu’à un cinquième de leur valeur, tandis que le
baril de pétrole atteindrait 16 dollars. «Vendez tout excepté les
obligations de haute qualité. Il s’agit de tout faire pour retrouver son
capital de départ. Dans une salle bondée, la porte de sortie est
petite», a-t-elle indiqué à ses clients dans une note, rapporte The
Sydney Morning Herald.
La Russie étant
le plus grand producteur mondial de pétrole, elle peut en exporter plus de 75%. Les nouvelles lois du président Poutine vont protéger ces
exportations, et peu importe le prix du baril. On ne peut pas dire autant
du meilleur allié d’Obama au Moyen-Orient, la sinistre et barbare Arabie saoudite, dont le
despotique chef, de facto, le prince héritier Mohammed ben Salmane, a amené
sa
nation au bord de la ruine, en menant deux guerres simultanées :
celle de Syrie et celle du Yémen. Dès l’effondrement probable de l’Arabie, il
est certain que les nations occidentales vont déclencher une nouvelle série des
guerres du pétrole.
Mais avant qu'elles ne se lancent dans de nouvelles guerres du pétrole, elles
devraient d'abord se re-familiariser avec leur propre histoire, comme l'a récemment
écrit l'écrivain américain, spécialiste de la
politique étrangère américaine Michael
Peck:
"Durant
les cent dernières années, le pétrole a été un motif fréquent de guerres. Des nations
ont mené des guerres, d’autres ont construit leur stratégie militaire en vue de
la conquête de champs de pétrole ou d'empêcher leurs rivaux de contrôler cette
marchandise qui est considérée comme étant la pierre angulaire des économies
industrielles et militaires modernes. Mais à quoi bon mettre la main sur un
champ de pétrole lorsque vous ruinez votre pays pour y arriver? Plusieurs
nations ont appris, à leurs dépens, que le prix pour la capture du pétrole peut
être beaucoup plus grand que sa valeur. L’histoire récente le prouve.ʺ
En attendant le krach et la fin du système du pétrodollar, Poutine vend le pétrole et le gaz russes contre de l’or
Évidemment,
il ne le crie pas sur tous les toits. Et, bien sûr, il accepte toujours
le dollar comme moyen de payement… intermédiaire. Intermédiaire car dès
qu’il reçoit ces dollars, il les échange contre de l’or physique.
Ainsi, durant le 3e trimestre 2014, la Russie a acheté 55 tonnes d'or, c’est plus que les achats officiels de toutes les banques centrales du monde réunies !
En résumé , le cours du pétrole est sous-évalué, mais ce facteur est compensé par le fait que la valeur du dollar est, elle, surévaluée. Avec cet actif surévalué, Poutine achète de l’or, qui lui est… sous-évalué. Si la Russie semble perdre en ce moment, elle sera gagnante à moyen terme.
Cette brillante combinaison économique de Poutine met l’Occident, mené par les États-Unis, dans la position d’un serpent qui se mange agressivement la queue.
Cette idée de piège « en or » est probablement de son conseiller économique, Sergueï Glaziev. Cette idée brillante est exécutée de main de maître par Poutine avec le soutien inconditionnel de son collègue chinois, Xi Jinping.
L’Occident peut faire tout ce qui est en son pouvoir pour augmenter artificiellement le pouvoir d’achat du dollar, faire baisser le prix du pétrole et faire baisser artificiellement le pouvoir d’achat de l’or, il reste un problème insoluble : le stock d’or physique en possession de l’Occident n’est pas illimité. Donc, plus l’Occident dévalue le pétrole et l’or par rapport au dollar, plus il perd son or physique.
Lorsque l’Occident n’aura plus d’or à fournir aux Russes et aux Chinois pour qu’ils recyclent leurs dollars, la partie sera terminée. Quand cela aura-t-il lieu, que se passera-t-il exactement ?
Ce sera "Échec et mat" pour l’Occident.
Ce sera aussi un séisme monétaire et économique, dont les conséquences sont difficilement prévisibles, et dont nous serons tous les victimes.
Les oligarques et les élites gouvernantes et financières en sortiront, encore une fois, quasi indemnes.
Source : Russian “Weaponized Default” Law Threatens Collapse Of Entire Western World
Ainsi, durant le 3e trimestre 2014, la Russie a acheté 55 tonnes d'or, c’est plus que les achats officiels de toutes les banques centrales du monde réunies !
En résumé , le cours du pétrole est sous-évalué, mais ce facteur est compensé par le fait que la valeur du dollar est, elle, surévaluée. Avec cet actif surévalué, Poutine achète de l’or, qui lui est… sous-évalué. Si la Russie semble perdre en ce moment, elle sera gagnante à moyen terme.
Cette brillante combinaison économique de Poutine met l’Occident, mené par les États-Unis, dans la position d’un serpent qui se mange agressivement la queue.
Cette idée de piège « en or » est probablement de son conseiller économique, Sergueï Glaziev. Cette idée brillante est exécutée de main de maître par Poutine avec le soutien inconditionnel de son collègue chinois, Xi Jinping.
L’Occident peut faire tout ce qui est en son pouvoir pour augmenter artificiellement le pouvoir d’achat du dollar, faire baisser le prix du pétrole et faire baisser artificiellement le pouvoir d’achat de l’or, il reste un problème insoluble : le stock d’or physique en possession de l’Occident n’est pas illimité. Donc, plus l’Occident dévalue le pétrole et l’or par rapport au dollar, plus il perd son or physique.
Lorsque l’Occident n’aura plus d’or à fournir aux Russes et aux Chinois pour qu’ils recyclent leurs dollars, la partie sera terminée. Quand cela aura-t-il lieu, que se passera-t-il exactement ?
Ce sera "Échec et mat" pour l’Occident.
Ce sera aussi un séisme monétaire et économique, dont les conséquences sont difficilement prévisibles, et dont nous serons tous les victimes.
Les oligarques et les élites gouvernantes et financières en sortiront, encore une fois, quasi indemnes.
Source : Russian “Weaponized Default” Law Threatens Collapse Of Entire Western World
Hannibal GENSERIC
Crash des marchés financiers : 2016 est le pire début d’année jamais enregistré sur les marchés
"Nous
n’avons jamais connu un début d’année commençant aussi mal que l’année
2016.
Aux États-Unis, le Dow Jones Industrial Average et le S&P 500 ont
tous deux affiché leur pire performance sur 4 jours pour un début
d’année. Les actions canadiennes sont maintenant en baisse de 21 %
depuis Septembre, et cela a été un bain de sang absolu en Europe au
cours des quatre derniers jours.
Bien sûr, le principal catalyseur de tout cela est ce qui se passe
actuellement en Chine.
Pour la seconde fois en 4 jours, un crash de 7 % a provoqué la fermeture
d’urgence des marchés chinois, et personne n’est tout à fait certain de
ce qui va se passer ensuite. Finalement, cette vague de ventes paniques
se calmera, mais cela ne signifie pas que cette crise sera terminée. En
fait, ce qui se profile sera bien pire que ce que nous avons déjà vu."
Voilà ce qui est réellement arrivé en 2015 et voilà ce qui va se passer en 2016…
"Beaucoup
de gens s’attendaient à ce que de très grands événements se produisent
en 2015, or la plupart d’entre eux ne se sont pas réalisés. Mais alors
que s’est-il passé ? Selon moi, une crise financière mondiale a commencé
au cours de la seconde moitié de 2015, et elle menace de s’accélérer
rapidement alors que nous démarrons l’année 2016. Au cours des six
derniers mois de l’année qui vient de s’achever, les marchés financiers
du monde entier se sont effondrés et des milliers de milliards de
dollars de richesse ont tout simplement disparu, et certaines des plus
grandes économies au monde ont plongé dans une récession. Ici aux
Etats-Unis, 2015 a été la pire année pour les actions depuis 2008, près
de 70 % de tous les investisseurs ont perdu de l’argent l’année
dernière, et il est à prévoir que les chiffres définitifs montreront que
près de 1000 fonds spéculatifs auront définitivement fermé leurs portes
sur les 12 derniers mois. Voilà à quoi ressemblent les premières étapes
d’une crise financière, et le pire reste à venir."
La Russie a vendu pour 20 milliards de dollars d'obligations américaines en un an, de novembre 2014 à novembre 2015, lit-on dans le rapport mensuel du secrétariat américain au Trésor.
En
novembre 2014, la Russie était détentrice de 108 milliards USD de bons
du Trésor. Pourtant, depuis décembre 2014, elle s’est fortement
désengagée, conservant 88 milliards de dollars en novembre 2015, ce qui
la place en 15ème position parmi les détenteurs de dette publique
américaine.
La Chine, le Japon et dans une moindre mesure l’Angleterre restent
les plus grands détenteurs de dette publique américaine. Leur part est
plus ou moins stable. En une année, la Chine a augmenté ses réserves
d’obligations américaines de 14 milliards de dollars, à 1.264 milliards
de dollars.
Quant au Japon, le pays s'est débarrassé de 97 milliards de dette américaine et en détient actuellement 1.144 milliards.
Cependant, le début de l'année 2016 s'est avéré mauvais pour les bons du Trésor américain, vendus en masse par les banques centrales du monde entier.
Ainsi, au début de 2016, la Chine a continué à vendre ses stocks d'obligations américaines, qu'elle avait commencé à liquider en septembre. Certains économistes déclarent que la vente active d'obligations américaines par la Banque populaire de Chine a déclenché une réaction en chaîne, les autres banques asiatiques ayant commencé à vendre dans la foulée.
Selon les données publiées par la Réserve fédérale des Etats-Unis
(FED), les banques centrales se sont débarrassées de 12 et 34,5
milliards de dollars d'obligations US lors des deux premières semaines
de janvier respectivement. Le commencement de l'année est considéré
comme le pire de l'histoire.
En conséquence, le montant total des obligations sur les comptes des banques centrales étrangères est tombé à 2.962 milliards de dollars, un indice jamais vu depuis avril 2015.
Les résultats des deux premières semaines boursières peuvent ainsi prétendre au titre de pires de l'histoire.
VOIR AUSSI :Quant au Japon, le pays s'est débarrassé de 97 milliards de dette américaine et en détient actuellement 1.144 milliards.
Cependant, le début de l'année 2016 s'est avéré mauvais pour les bons du Trésor américain, vendus en masse par les banques centrales du monde entier.
Ainsi, au début de 2016, la Chine a continué à vendre ses stocks d'obligations américaines, qu'elle avait commencé à liquider en septembre. Certains économistes déclarent que la vente active d'obligations américaines par la Banque populaire de Chine a déclenché une réaction en chaîne, les autres banques asiatiques ayant commencé à vendre dans la foulée.
En conséquence, le montant total des obligations sur les comptes des banques centrales étrangères est tombé à 2.962 milliards de dollars, un indice jamais vu depuis avril 2015.
Les résultats des deux premières semaines boursières peuvent ainsi prétendre au titre de pires de l'histoire.
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