samedi 24 septembre 2022

La guerre des mots

Rhétorique belliqueuse, sémantique fallacieuse… toute la communication d'Emmanuel Macron consiste à faire insidieusement accepter à la population française une guerre qu’il souhaite déclarer à la Russie pour le compte de l'Otan, comme finalité inévitable, logique et même légitime.

Pourtant, comme cela s’est produit à chaque conflit qui décime les peuples, les premiers bénéficiaires sont toujours les mêmes : les ultra-riches, qui, en France comme dans le reste de l’Occident, tirent les ficelles en coulisses. « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour des industriels », écrivait Anatole France en 1922. La mainmise de cette classe sur les médias de masse, qui fait et défait les gouvernements au gré de ses intérêts privés, constitue l’un des indicateurs de cette réalité [1].

Macron ONU

Leurs intérêts privés sont intrinsèquement antinomiques de l'intérêt public, des intérêts du peuple : ces 67 millions de Français que les milliardaires sont prêts, par leur propagande, à entrainer dans un conflit par l’intermédiaire de l’homme qu’ils ont fait élire et réélire, désormais célèbre pour sa formule : « Nous sommes en guerre ».

Depuis son allocution télévisée du 16 mars 2020, l’employé préféré des patrons du CAC 40  n’a eu de cesse de recourir à un lexique et à des mesures qui s’appliquent en temps de guerre : confinement, rationnement, couvre-feux… Et à une rhétorique de division, aussi bien contre ses ennemis intérieurs qu’extérieurs. À l’intérieur du territoire national, il crée les conditions de la guerre civile : Français vaccinés contre non-vaccinés. À l’extérieur du territoire national, il crée les conditions de la guerre extérieure : Russes contre Ukrainiens. Deux peuples souvent perçus comme frères poussés par la propagande sur la voie de la guerre.

Voilà donc près de 80 ans qu'une « bonne » guerre n'est plus venue servir les vils intérêts des véritables tenanciers du pouvoir. C’est pourquoi une seule question se pose, mes chers compatriotes : laisserons-nous cette folie prendre place ? Ou bien opposerons-nous à la perfide « raison d'État », la raison tout court ? La logique et le bon sens, ces valeurs et notions on ne peut plus « populaires », dictent à toute personne sensée, que rien, absolument RIEN, ne justifie cette guerre.

Xavier Azalbert, directeur de la publication de FranceSoir
Publié le 21 septembre 2022 - 20:00 
 
NOTES de H. Genséric 

[1] La plupart des médias français sont financés par des patrons, des familles ou des grands groupes. Depuis dix ans, vingt ans, par petites touches de plus en plus visibles, de plus en plus fréquentes jusqu’à devenir omniprésentes, le sionisme a envahi l’ensemble des médias français au point de les rendre malade. Inconscients du poison auquel ils sont quotidiennement exposés, beaucoup de Français sont contaminés à leur insu par cette obsession : la défense d’Israël et de la communauté, juive ou non, qui soutient sa politique de colonisation et d’apartheid. Détourner toute marque d’antisionisme en antisémitisme, avec la facilité qu’apporte le rappel constant de la très rentable (financièrement et politiquement) Shoah, est la voie sournoise et récurrente de la propagation de ce fléau.

Bernard Arnault
Le PDG du numéro un du luxe LVMH est actionnaire, via son groupe du quotidien économique Les Échos, du Parisien et de sa déclinaison Aujourd’hui en France, et de Radio Classique.
Le groupe de Bernard Arnault, détenteur de la troisième fortune mondiale avec 131 milliards d’euros selon le magazine Forbes, a pris l’an dernier 40 % du groupe de médias Challenges, éditeur du magazine économique du même nom et de Sciences et Avenir. Selon Médiapart, il a aussi financé, via deux filiales de son groupe, le quotidien libéral l’Opinion et la société éditrice du site Slate.fr.

Famille Bettencourt et Ken Fisher
La famille Bettencourt, à la tête de L'Oréal, s’est associée, toujours selon Médiapart, à la création de L’Opinion, fondé en 2013 par l’ex-PDG du groupe Les Echos , Nicolas Beytout. Le quotidien « libéral, européen et pro-business » compte parmi ses autres actionnaires le milliardaire américain spécialiste de l’investissement Ken Fisher.
M. Beytout n’a jamais divulgué les noms des financeurs et actionnaires de son journal, contrôlé par la société Bey Médias. Celle-ci a racheté en 2019 à François Pinault le groupe L’Agefi, poids lourd de l’information financière en France.

François Pinault
Autre grand nom du luxe avec son groupe Kering, François Pinault, dont la fortune s’élève à 37 milliards d’euros d’après Forbes, détient au travers de sa holding personnelle Artemis, l’hebdomadaire de droite Le Point. Il fait également partie du consortium propriétaire de Point de vue, le magazine des têtes couronnées.

La famille Dassault
Depuis 2004, la famille Dassault, dont la fortune est estimée à plus de 20 milliards d’euros par Forbes, est propriétaire du groupe Le Figaro, propriétaire du quotidien de droite et de ses magazines.
Le Figaro détient également les médias en ligne Wansquare et La lettre de l’Expansion, spécialisés dans l’information économique et financière.

Patrick Drahi
L’entrepreneur à la triple nationalité (française, israélienne et portugaise), propriétaire du groupe Altice, est entré dans l’information en 2014 avec le rachat du quotidien, anciennement de gauche, Libération qu’il a renfloué.
Un an plus tard, il se constitue un empire médiatique en acquérant le groupe NextRadioTV (devenu Altice Media), propriétaire de BFMTV (aka BFM-WC) et RMC, en plus d’autres titres de presse, dont l’hebdomadaire L’Express.
Depuis, le magnat des télécoms, qui pèse 10 milliards d’euros selon Forbes, a réduit ses participations : sortie de L’Express repris par Alain Weill et transfert de Libération à un fonds de dotation. En Europe, il est le premier actionnaire de British Telecom et de Meo (ex-Portugal Telecom).

Xavier Niel
Xavier Niel, patron de Free, est entré en 2010 au capital du groupe Le Monde (comprenant aussi Télérama, La Vie, Courrier international) aux côtés du banquier d’affaires Matthieu Pigasse (avec qui il rachète en 2014 l’hebdomadaire l’Obs) et du mécène Pierre Bergé, décédé depuis.
Via sa holding NJJ, le trublion des télécoms a développé son propre portefeuille de médias, alternant investissements personnels (Nice-Matin, France-Antilles) et prises de participations minoritaires (Les Jours, La Provence, Mediapart).
L’an dernier, il a rendu incessibles ses parts dans le groupe Le Monde et L’Obs, les transmettant à un fonds de dotation auquel il compte apporter à terme ses autres participations majoritaires au sein des journaux français.

Vincent Bolloré
L’homme d’affaires Vincent Bolloré, cryptojuif et protecteur de la laideur incarnée Zemmour, est à la tête d’un groupe diversifié dans les technologies et la logistique. Il est aussi  propriétaire du quotidien gratuit CNews (ex-Direct Matin), et il  s’intéresse aux médias dès les années 2000.
Il troque en 2011 ses chaînes de la TNT contre des parts de Vivendi (propriétaire du groupe Canal+) dont il prend le contrôle. C’est avec Vivendi qu’il part en 2020 à la conquête du groupe Lagardère (Europe 1, JDD, Paris-Match, Hachette) dont il prévoit la prise de contrôle intégrale en février. En mai 2021, il est devenu propriétaire de Prisma Media (Femme actuelle, Géo, Gala, Capital), premier groupe de magazines en France.
En Europe, il est également actionnaire minoritaire du groupe espagnol Prisa (El País, Le Monde) et des géants italiens Mediaset et Telecom Italia.

Bouygues
Le groupe Bouygues, né du BTP, est entré dans la télévision en 1987 en rachetant TF1 lors de sa privatisation, puis s’est diversifié dans les télécoms. Il a fait de TF1 la première chaîne française en termes d’audiences. Le groupe TF1, qui comprend désormais neuf chaînes (TMC, TFX, LCI…), une filiale de production et un pôle d’activités numériques, a annoncé en 2021 un projet de rapprochement avec M6/RTL.

Daniel Kretinsky
L’arrivée en 2018 dans la presse française du milliardaire juif tchèque, déjà à la tête d’un petit empire médiatique dans son pays et d’un puissant groupe énergétique, a stupéfié. En un an, il a racheté les magazines du groupe Lagardère Active (dont l’emblématique Elle), puis l’hebdomadaire Marianne et 49 % des parts de Matthieu Pigasse dans Le Monde. Nouvelle surprise en 2021 lorsque le magnat, riche de 3,4 milliards d’euros d’après Forbes, a acquis plus de 5 % du groupe TF1.

Hannibal Genséric

4 commentaires:

  1. Une solution serait de supprimer toutes les subventions de l'Etat auprès de la presse. L'impôt du citoyen finance la presse des fortunés, un comble. Cet argent devrait servir pour les achats d'actions des employées, pour créer des coopératives.

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  2. Ne rêve pas , enfin ça ne sera pas fait on étant devant leurs tv

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