L'histoire se répète, affirme l'expert économique indépendant Dmitry Adamidov. La Russie a déjà connu des situations similaires: certains pays hostiles ont refusé de payer le gaz en roubles, tandis que d'autres ont refusé d'acheter directement le carburant.
"L'histoire était assez révélatrice. Rien n'a changé, les médiateurs sont juste apparus après les scandales et les cris. Le pétrole fait peut-être une diversion, mais pas tout: des concepts comme le 'mélange letton', le 'pétrole belge' sont apparus. D'où viendrait bien le pétrole en Belgique? Cela semblerait étrange qu'il y en ait. En général, les propres intermédiaires de l'UE en tirent toujours de l'argent", a ajouté l'interlocuteur de PolitExpert.
Cette fois, la situation avec les intermédiaires se répétera, dit l'économiste. Peu importe le nombre de pays qui s'accordent pour fixer un plafond de prix. Selon M. Adamidov, les restrictions imposées peuvent facilement être levées en cas de besoin.
L'Europe fixera un prix plafond pour le pétrole russe, la Russie le vendra en passant par des intermédiaires asiatiques ou américains (comme c'est déjà le cas actuellement avec l'Inde et la Turquie). Le Venezuela peut fournir du pétrole russe. L'Iran peut être mis sur le marché, bien sûr, mais il n'a pas autant de volume pour conquérir une niche. Mais elle conclura simplement un contrat avec la Fédération de Russie et le pétrole russe ira en Europe, mais il sera appelé "iranien".
La Russie a de grandes possibilités de réorienter le marché, la décision de l'Occident ne jouera donc pas un rôle majeur. Il s'agit d'une performance américaine, qui est jouée pour "prendre de l'argent dans la poche des consommateurs" en Europe et dans d'autres pays sous le prétexte de combattre la Fédération de Russie, dit l'interlocuteur de PE. Par conséquent, les restrictions sur le pétrole russe aggraveront une crise qui s'est déjà aggravée, a-t-il conclu :
"L'économie européenne s'effondre. D'ailleurs, les Européens le comprennent, mais ne peuvent rien faire. C'est ainsi que se manifeste leur indépendance politique. De cette manière sophistiquée, les Américains et les autres parties intéressées résolvent leurs problèmes : ils détruisent l'industrie européenne, qui a toujours été l'alliée de la Russie. Les derniers fonds et fournitures sont retirés des poches de la population".
Les pays européens ont ressenti toute la force des sanctions anti-russes, plongeant dans une crise énergétique. Le politologue finlandais Johan Bäckman a prédit des émeutes en Finlande en raison des sales coups perpétrés par le gouvernement d'Helsinki dans la lutte contre la crise énergétique.
Note : Il est difficile de comprendre la logique de la position des eurocrates de Bruxelles qui, dans une situation de marché caractérisée par une forte prévalence de la demande d'énergie sur l'offre, prétendent mettre en place un cartel d'achat au rabais. La manœuvre des eurocrates cache en réalité une subordination aux intérêts des multinationales américaines et une volonté de favoriser les lobbies intermédiaires.
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Macron et Cie sont des glands!
1. Bruno le Maire a déclaré publiquement : « nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe ». Résultat des courses : non seulement l’économie russe ne s’effondre pas, mais c’est l’économie française, européenne qui s’effondre avec une inflation moyenne en zone euro de 9,1% et des prix de l’énergie exorbitants qui montent à la verticale !
2. La Russie n’a jamais gagné autant d’argent avec les hydrocarbures ; le monde entier (Chine, Inde, Arabie saoudite) les achète à prix d’or ! L’Arabie saoudite achète le pétrole russe et le pétrole iranien pour les mélanger et les revendre à un prix encore plus élevé sur le marché international aux Occidentaux !
3. Si les prix montent, comme l’a très bien expliqué François Lenglet sur RTL, c’est justement à cause des stupides sanctions suicidaires de l’UE ! Poutine vend moins, mais infiniment plus cher. Il brûlera même dans l’atmosphère un peu de gaz à la frontière finlandaise tandis que les Français gèleront en hiver, ce qui fait qu’il n’aura jamais gagné autant d’argent !
4. Le patron d’EDF vient de déclarer publiquement que s’il n’a pas les moyens humains de construire des centrales nucléaires, c’est parce que cela fait des années que les gouvernements demandent et exigent un plan de fermeture des centrales nucléaires ainsi que la construction d’éoliennes polluantes, horribles et non rentables, de panneaux solaires qui ne fonctionnent pas pendant la nuit.
5. La scandaleuse fermeture par Macron de la centrale nucléaire de Fessenheim contre l’avis de tous les Français de bon sens, les syndicats, le maire de Fessenheim, et l’ensemble du personnel inclus.
6. Pourquoi se geler, se ruiner et mourir demain pour Kiev, alors que les Français n’ont pas voulu mourir pour Dantzig en 1939 ?
7. Pourquoi s’en prendre à la Russie qui se défend face à l’expansion sans fin de l’OTAN à l’Est puisque les Européens, suite aux pressions de l’Amérique impérialiste, après la chute du mur de Berlin en 1989, n’ont pas voulu de la dissolution de l’OTAN et de « la Maison commune Europe » que proposait le pacifique Gorbatchev.
Conclusion : un fait historique
En octobre 1941, Daladier, Blum et Gamelin furent condamnés à la détention perpétuelle dans la forteresse du Portalet, pour « trahison des devoirs de leurs charges » par un tribunal chargé d’établir les responsabilités du désastre.
Qu’en est-il pour les glands et les guignols qui nous dirigent depuis 40 ans, face à la banqueroute et la faillite qui s’approchent à grands pas ! L’endettement public de la France n’est pas de 3000 milliards d’euros, mais de 7000 milliards d’euros, soit 100 000 euros par Français, si l’on tient compte des engagements hors bilan du pays.
Par Marc Rousset
Auteur de « Comment sauver la France/Pour une Europe des nations avec la Russie »
Dans sa grande majorité, le Français n'a pas encore compris que ce n'est pas la Russie qui est à genoux, mais son propre pays. Grâce à la bonne tenue de la monnaie Russe le rouble, les prix dans cette nation baissent en moyenne de 10%. Pour l'Europe c'est l'inverse, avec la chute de la devise euro, les prix montent au moins de 10%. Moins d'énergie, plus onéreuse, compétitivité en baisse, soit la fermeture d'entreprises et chômage en hausse. En plus, il reste encore le grave problème de la dette.
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