Aujourd’hui,
les États-Unis lancent un ultimatum à la Chine. Cela se produit dans le
cadre de négociations fermées entre le secrétaire d’État américain
Blinken et les dirigeants chinois. Les États-Unis exigent l’arrêt des
échanges commerciaux avec la Russie, ce qu’ils considèrent comme une
violation des sanctions américaines et comme une aide à la Russie dans
la guerre en Ukraine.
Si la Chine ne cède pas à la pression américaine, des sanctions contre la Chine commenceront bientôt.
Dans le même temps, Poutine se rendra en Chine en mai.
Dans quelle direction souffle le vent ?
La Chine met en garde Blinken contre le risque de "détérioration" des liens avec les États-Unis
La Chine a averti vendredi 26 avril à Pékin le secrétaire d'État américain Antony Blinken, que les multiples pressions des États-Unis pourraient entraîner une "détérioration" des relations bilatérales. Ce dernier, qui effectue depuis mercredi sa deuxième visite en Chine en moins d'un an, s'est inquiété pour sa part du soutien du géant asiatique à Moscou.
Signe toutefois de l'importance accordée aux relations bilatérales, le président chinois Xi Jinping a reçu vendredi après-midi Antony Blinken, a indiqué l'agence officielle Chine nouvelle.
"Les deux pays doivent être des partenaires, pas des rivaux", a indiqué Xi Jinping, selon la télévision étatique CCTV. "De nombreux problèmes doivent encore être résolus et des efforts supplémentaires sont encore possibles".
"Nous espérons que les États-Unis pourront aussi adopter une vision positive du développement de la Chine", a-t-il poursuivi ajoutant que "quand ce problème fondamental sera résolu (...) les relations pourront véritablement se stabiliser, s'améliorer et avancer".
Conversations "approfondies et constructives"
Le secrétaire d'État a, par ailleurs, déclaré avoir eu des conversations "approfondies et constructives" pendant plus de cinq heures et demie avec le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi.
Un responsable américain a déclaré qu'Antony Blinken avait évoqué les points de divergence, notamment sur la Russie, Taïwan et le commerce. De son côté, Pékin reproche à Washington ses pressions, notamment les restrictions américaines sur les exportations vers la Chine de technologies avancées, dont les semi-conducteurs.
Autre sujet de friction : le réseau social TikTok menacé d'interdiction aux États-Unis s'il ne coupe pas ses liens avec sa maison mère chinoise ByteDance. Washington soupçonne l'application d'être utilisée pour espionner des Américains, collecter des informations personnelles et servir également la propagande chinoise. TikTok nie catégoriquement ces allégations.
Malgré ces tensions, les relations entre les deux puissances "commencent à se stabiliser", a estimé vendredi Wang Yi, mettant toutefois en garde contre la persistance d'"éléments négatifs".
Les "intérêts fondamentaux" de Pékin "remis en question"
"Les relations sont confrontées à toutes sortes de difficultés. Les droits légitimes de la Chine en matière de développement ont été indûment opprimés et nos intérêts fondamentaux sont remis en question", a souligné Wang Yi, dans une allusion aux restrictions américaines dans le secteur technologique.
"La Chine et les États-Unis doivent-ils continuer à aller dans la bonne direction, celle de la stabilité, ou retourner dans celle d'une détérioration ?", a feint de s'interroger Wang Yi.
Antony Blinken a, quant à lui, fait part à Wang Yi de ses préoccupations concernant le présumé soutien de la Chine "à la base industrielle de défense russe", a déclaré le porte-parole du département d'État américain, Matthew Miller. Si les Chinois ne fournissent pas directement d'armes à la Russie, Washington les accuse de livrer du matériel et des technologies à double usage à ce pays qui facilitent son effort de réarmement, le plus important depuis l'époque soviétique.
En amont des discussions avec son homologue, Antony Blinken avait affirmé qu'il serait "très clair, très direct" avec lui, tout en disant espérer "des progrès sur les questions sur lesquelles nos présidents se sont mis d'accord". Les deux pays doivent être aussi "clairs que possible dans les domaines dans lesquels nous avons des divergences, au moins pour éviter les malentendus et les erreurs de calcul", a-t-il déclaré.
Apaiser la Chine sur la question de Taïwan
Le déplacement d'Antony Blinken, qui s'achève ce vendredi, est le signe d'une baisse des frictions entre la Chine et les États-Unis, exacerbées sous l'ancien président Donald Trump – qui promet à nouveau une ligne dure face à Pékin s'il remporte la présidentielle américaine de novembre.
Le président Joe Biden, tout en recherchant une plus grande stabilité entre les deux plus grandes économies du monde, maintient toutefois la pression.
Selon des responsables américains, Antony Blinken a également cherché à apaiser la Chine sur Taïwan avant l'investiture, le 20 mai, d'un nouveau président sur l'île revendiquée par Pékin.
L'archipel a d'autant plus de chances de figurer parmi les questions délicates susceptibles d'être soulevées que le Congrès américain a donné mardi son feu vert à une enveloppe d'assistance militaire de 95 milliards de dollars à destination "d'alliés" de Washington : Kiev, Tel-Aviv et Taipei.
Source : France24 Avec AFP
"Les deux pays doivent être des partenaires, pas des rivaux", a indiqué Xi Jinping, selon la télévision étatique CCTV. "De nombreux problèmes doivent encore être résolus et des efforts supplémentaires sont encore possibles".
RépondreSupprimerPoudre de perlimpinpin, j'ai peine à croire à une quelconque rivalité, Xi Jinping recevait personnellement à sa descente d'avion Kissinger en 2019.
Ou alors s'agit-il de rivalité entre mafieux du même clan, pour le partage du magot.
La politique des Etats-Unis c'est des pressions diverses, du chantage, de l'espionnage mêmes envers des pays *amis*. Pour les nations les plus faibles, invasion avec les GI. Souhaitons que la Chine ne cèdera pas aux "voeux" de Washington, comme un Etat pleutre, la Suisse. Sous la menace de son système bancaire de la part des USA, Berne accepta en violation de sa neutralité d'adopter des sanctions contre la Russie. L'Amérique n'est plus qu'un pays de gangsters.
RépondreSupprimerCent pour cent juste comme analyse .
SupprimerPour la diplomatie us sioniste, personne n'est leurs égaux.
RépondreSupprimerTu dois obéir à leurs ordres même si ça doit nuire à ton pays.
Et si tu refuse, il vont te menacer de nuire à tes intérêts.
Si tu n'es pas avec eux,
Tu es contre eux.
Il ne veulent pas de pays libres et indépendants.
Les us sont le bras armée des sionistes.
Des Sataniste Antisémite et c'est très Claire Merci
RépondreSupprimerUn ancien banquier repenti de la finance internationale évoquait deux discours chez la caste financière et politique mondialisée:
RépondreSupprimerLe premier à l'attention de la masse populaire, faisant croire à des oppositions réelles entre pays, mais inexistantes dans le fond.
Le deuxième entre initiés de la haute finance internationale où les oppositions présentées à la masse n'existent plus. Ce qui existe à ce niveau c'est les affaires et les intrigues à l'insu des peuples.
Beaucoup de journalistes se cantonnent, par confort et complaisance, à l'analyse du discours destiné la masse des goyims.
la Chine, la Russie , Iran n ont qu a créer un immense marché entre eux. créer leur monnaie unique . qu est ce qu ils attendent ?
RépondreSupprimer