Donald Trump nous l’avait promis avant l’intronisation de son deuxième mandat, « je vais arrêter la guerre en Ukraine en 24 heures ». Eh bien cet engagement de campagne est respecté.
Avec cette particularité, que ces 24 heures sont coincées dans une boucle temporelle [1]. Tout se déroule parfaitement bien, ses émissaires, les Rubio, Kellogg, Witkoff, et autres se trimbalent aux quatre coins de l’Europe, du Moyen-Orient, et surtout pour Witkoff à Moscou taper la discute avec Vladimir Vladimirovitch entre deux visites de la capitale russe. Les Européens se font piétiner en glapissant avant de se coucher.
Zelinsky traité de corrompu se fait rabrouer et menacer d’être foutu à la porte, voire envoyé en prison. À la fin de la journée, tout le monde rentre chez soi sans que ça ait bougé d’un millimètre. Les moujiks continuent à tabasser les Ukrainiens. Trump prétendant qu’ils ont eu 1 milliard de morts dans le conflit, affirme qu’ils ne sont pas fair-play et annonce un nouveau train de sanctions qui va les mettre à genoux (Nono le neuneu sort de ce corps !). Von der Leyen révèle sa nouvelle technique pour voler les avoirs russes gelés et Macron, après avoir papouillé Zelinsky part à l’étranger avec Madamonsieur pour dire du mal des Français.
Et tout le monde va se coucher. Le lendemain matin ça recommence, Witkoff part visiter Moscou, en emmenant cette fois-ci Kushner le gendre du Donald. Les autres se répartissent entre Istanbul et le Qatar. Merz claironne que son Reich va rapidement avoir une armée plus puissante que la Wehrmacht. Les chefs de l’armée française continuent à raconter n’importe quoi. Von der Leyen a une nouvelle idée pour voler l’argent russe et s’en mettre dans les poches au passage. Poutine rappelle encore et encore, les objectifs intangibles de son « OMS ». L’armée russe continue d’avancer, et les chaînes d’info française d’affirmer qu’ils chargent avec des pelles. Etc, etc, etc…
Le soir, les gazettes annoncent que les discussions n’ont abouti à rien et qu’il est temps d’aller se coucher…
Comment sortir de cette boucle temporelle ? De mettre fin à ce jour sans fin ? De finir ce « jour de la marmotte » sans que celle-ci « mette le chocolat dans le papier d’alu ! ».
Pas compliqué. D’abord demander à Bill Murray d’accompagner Witkoff à Moscou, il a de l’expérience. Ensuite faire comme l’Amérique en a l’habitude : déclarer la victoire, plier ses gaules, et partir en courant.
Regis de Castelnau 5 décembre 2025
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NOTES de H. Genséric Le jour de la marmotte (en anglais : Groundhog Day) est un événement célébré en Amérique du Nord le jour de la Chandeleur, soit le [1]. Selon la tradition, ce jour-là, on doit observer l'entrée du terrier d'une marmotte. Si elle émerge et ne voit pas son ombre parce que le temps est nuageux, l'hiver laissera bientôt place au printemps. En revanche, si elle voit son ombre parce que le temps est lumineux et clair, elle sera effrayée et se réfugiera de nouveau dans son trou, et l'hiver continuera pendant six semaines supplémentaires.
[1]
Une boucle temporelle
est un concept de
science-fiction où une période de temps se répète continuellement, piégeant
souvent un ou plusieurs personnages qui en sont conscients, comme dans
le célèbre film *Un
jour sans fin (Groundhog Day). Ce procédé narratif, parfois appelé boucle
de causalité, est utilisé pour explorer les conséquences d'actions répétées
et permettre aux protagonistes de tenter de briser le cycle. Caractéristiques
principales :
VOIR AUSSI :
Les Québécois, ou ce qu’il reste chez eux d’une fiévreuse défense de leurs origines françaises d’il y a plusieurs siècles, notamment la langue contre l’international english, n’apprécient pas les titres que l’industrie française du cinéma donnent souvent aux films américains : soit une simple reprise non traduite du titre anglophone, soit une adaptation souvent éloignée du titre original. Ainsi le film, assez fameux, ‘The Groundhog Day’ fut repris en France sous le titre ’Un jour sans fin’, tandis qu’il gardait chez les Québécois une fidélité du type “chacun chez soi”, en donnant une traduction exacte : ‘Le jour de la marmotte’. Hannibal Genséric |
Bien vu monsieur De Castelnau (Qu'il faut soutenir dans un procès bâillon inique, contre la liberté de pensée et d'expression que lui intente la Macronie) et merci à Hannibal pour l'explication de texte.
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